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Pour citer Muséfrem
GUEUREY, Christophe (1737-1792 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : GEUREY
GUEURET
GEREY
GUEURREY
GUEURY
GURRET
Date(s) : 1737-11-1 / 1792-9 ap.
En 1790, le prêtre Christophe GUEUREY est chantre et chapelain de la collégiale Saint-Martin de Lure, en Franche-Comté. Il avait auparavant été au service du chapitre de Belfort de 1761 à 1764.
• 1er novembre 1737 : D'après l'âge indiqué dans sa supplique de fin 1790, Christophe GUEUREY serait né vers 1735. Mais un tableau administratif indique le 1er novembre 1737 pour sa date de naissance, sans préciser le lieu. Peut-être est-ce à Geney ? [voir ci-après, à la toute fin de la notice].
• [1745-1755] : Où a-t-il suivi ses études et en particulier où a-t-il été formé au chant d'Église ?
• 1761, Belfort : Il est "attaché au service de chœur du chapitre de Belfort depuis 1761 jusqu’en 1764". Service de chœur signifie-t-il chant et musique ?
• 1764, Lure [Haute-Saône] : Christophe GUEUREY entre au service du chapitre de l'église collégiale Saint-Martin de Lure, en qualité de prêtre chantre ou habitué, et chapelain. Il est également vicaire de la paroisse.
Il a rejoint ce chapitre, dit-il ultérieurement, à cause de la promesse d'obtenir une pension viagère égale à son dernier traitement après 25 ans de services.
• 21 avril 1777, Lure : "Monsieur GURRET, prêtre et chantre du chapitre" est le premier témoin d'un mariage qui unit le sieur François-Joseph Cochet, "commissaire féodiste", à Dlle Généreuse Siblot, fille de l'ancien maire de la ville de Lure. La bénédiction nuptiale leur est donnée par Messire George-Frédéric Dominique Dandlau, "grand prévost du chapitre princier et équestral de Lure". Le second témoin est le sieur Jean-François Gigier, receveur "du dit noble chapitre". On voit que le chapitre est en première ligne dans ces noces. Le rédacteur de l'acte écrit son patronyme "Gurret", alors que le chantre lui-même signe "C Gueurrey ptre".
• 26 octobre 1789, Lure : Le chapitre collégial de Saint-Martin accorde au sieur GUEUREY une pension viagère de 600 livres, en raison de ses longs services (plus de 25 ans).
• 1790, Lure : Christophe GUEUREY, prêtre, est toujours chantre et chapelain de la collégiale Saint-Martin de Lure où il gagne 610 livres par an ("sa dernière place valoit 610#"). Le chapitre emploie par ailleurs deux autres chantres prêtres, Pierre-Hubert RENAUD et Claude CLERC, qui touchent la même somme que lui, deux chantres séculiers, Joseph CHAUVELOT et Claude-Antoine PONCEOT (ce dernier remplissant en sus la fonction de "receveur du chapitre équestral et princier de Lure"), et un organiste, l'alsacien Georges MEYER. Le chapitre rémunère enfin un sacristain, parfois qualifié de chantre, Melchior Alexandre GODOT.
Christophe GUEUREY fait une demande de traitement, pension ou gratification aux administrateurs du département de la Haute-Saône. Il réclame également que lui soient versés les deux termes échus de son traitement pour l'année 1790.
Il est âgé de 55 ans [en réalité : 53 ans seulement], et souffre d'une infirmité "par une incommodité de la jambe gauche". Il dit être peu riche et même n'avoir aucune ressource.
Il signe la pétition des employés attachés au chapitre de Lure, afin d'obtenir un traitement.
• 18 décembre 1790, Lure : Le directoire de district constate, d'après les registres capitulaires, que Christophe GUEUREY touchait en effet 610 livres par an, dont le chapitre s'est acquitté pour la dernière fois le 5 mars 1790, ne lui versant ainsi que la moitié de l'année 1790, soit 305 livres.
• 11 janvier 1791 : Le directoire du département de la Haute-Saône demande à ce que soit vérifié le temps d'exercice du suppliant, ainsi que les derniers traitements qu'il a reçu.
• 28 février 1791 : Le directoire du district de Lure constate que Christophe GUEUREY a bien exercé ses fonctions jusqu'à la fermeture du chapitre, soit jusqu'en novembre 1790. Il constate également que le sieur Gueurey n'a touché pour l'année 1790 que 305 livres, correspondant à deux trimestres. En conséquence, le directoire ordonne que soit versé au sieur Gueurey la somme de 305 livres correspondant aux deux trimestres de 1790 non payés. Il ajoute qu'il serait juste de lui accorder une pension viagère.
• 14 mars 1791 : Le directoire de département est d'avis que sa pension de 600 livres instituée par le ci-devant chapitre doit lui être continuée. Cela semble avoir effectivement été exécuté ensuite puisqu'en juillet 1792 un état comptable indique que ses quartiers se montent à 152 livres (152 X 4 = 608 livres).
• 26 juillet 1792 : Le sieur GUEUREY, ex-chantre en l'église collégiale de Lure, réside à Baume[-les-Dames] (Doubs).
• En septembre 1792, il dépend du district de Baume-les-Dames et est prêtre demeurant à Geney (Doubs). Ce village situé à 26 km au nord-est de Baume-les-Dames, près de l'Isle-sur-le-Doubs, semble être le berceau familial des Gueurey, nombreux dans les tables décennales.
Le décès d'un Christophe GUEUREY y est référencé au 12 floréal an VIII (2 mai 1800). Les actes d'état-civil de Geney n'étant pas encore en ligne (actuellement), il n'a pas été possible de vérifier s'il s'agissait bien de l'ancien chantre.
Mise à jour : 3 mai 2022