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MONDAIN, Jean, Châteauroux (1739-1806)
État civil
NOM : MONDAIN     Prénom(s) : Jean     Sexe : M
Complément de nom : Châteauroux
Date(s) : 1739-9-18  / 1806-3-19
Notes biographiques

Les chantres occasionnels se succèdent paroisse Saint-Christophe de Châteauroux [Indre], complétant l'effectif cantoral des deux chantres gagistes. Jean MONDAIN, également cardeur, intervient vers 1782. Il fait partie d'une famille de chantres établie sur trois générations : Pierre MONDAIN, le père, Alexis MONDAIN et Jean MONDAIN fils, et cela sans compter Jean MONDAIN, fils d'Alexis, voire Jean TURMEAU beau-fils de Jean MONDAIN...

• 19 septembre 1739, Châteauroux [Indre] : Jean MONDAIN, fils de Pierre MONDAIN, chantre et vigneron et d'Étiennette Guérin est baptisé par le chanoine Cartier. Le parrain, Jean Lépine, vigneron tout comme la marraine Marie Guérin déclarent ne savoir signer. Si peu de personnes maîtrisent l'écriture en Bas-Berry, l'absence de signatures ne vaut pas systématiquement analphabétisme. Bon nombre de curés ou vicaires omettent de solliciter les témoins. Le cas de Jean MONDAIN vaut exemple.

• 28 janvier 1743, Châteauroux : Un petit Jean-Baptiste est porté sur les fonts. Il meurt en bas-âge le 14 octobre 1744. Le père, Pierre MONDAIN est alors domestique.

• La période de formation de Jean MONDAIN reste à documenter. Il n'a été que chantre occasionnel, fils de chantre. A-t-il été éduqué dans une psallette ? A-t-il bénéficié d'une formation par imprégnation avec son père ?

• 19 novembre 1749, Châteauroux : Alexis MONDAIN, fils de Pierre MONDAIN, muletier et d'Estienette Guérin est baptisé en la paroisse Saint-Christophe.

• 6 janvier 1762, Châteauroux : Jean et Alexis MONDAIN perdent leur père, Pierre MONDAIN inhumé paroisse Saint-Christophe. L'officiant précise qu'il était "journalier et chantre de cette paroisse". Chanter au chœur est donc une tradition familiale.

• 8 février 1774, Châteauroux : Jean MONDAIN, cardeur, se marie avec Marie Maroillat, âgée de 39 ans, veuve de Pierre Turmeau, le père du futur chantre Jean TURMEAU. C'est un mariage tardif. Alexis MONDAIN est venu de Neuvy Saint-Sépulchre, à une trentaine de kilomètres au sud de Châteauroux afin d'assister son frère. Il est chantre de la collégiale. On note la présence de Jean-Baptiste Messager, fidèle sacristain de Saint-Christophe.

• 31 mars 1775, Châteauroux : Jean MONDAIN et Marie Maroillat font baptiser Alexis né la veille paroisse Saint-Christophe. Alexis MONDAIN, parrain, est à nouveau présent. La marraine est Marguerite Turmeau, que le registre dit "sœur" de l'enfant alors qu'elle est la demi-sœur. Aucune autre information n'est actuellement connue sur cet enfant vraisemblablement mort en bas âge.

• 1er juillet 1777, Châteauroux : Jean MONDAIN et sa sœur Marie, entourent leur frère Alexis MONDAIN lors de son mariage avec Anne Charpentier paroisse Saint-André. L'acte omet de mentionner qu'Alexis MONDAIN est chantre de la collégiale de Neuvy-Saint-Sépuplchre [Indre]. Si Alexis ne signe le registre, ses frère et sœur le font d'une calligraphie maîtrisée.

• 25 novembre 1777 : Quelques mois plus tard, Jean et Alexis MONDAIN sont témoins de mariage de leur sœur Marie Mondain paroisse Saint-Christophe. Elle épouse François Delorme, cardeur. Seule la famille Mondain signe le registre. Alexis parvient à écrire son nom avec hésitation.

• 1782, Châteauroux : Les registres paroissiaux de Saint-Christophe citent Jean MONDAIN comme "chantre" à plusieurs reprises. Deux chantres étant déjà titulaires, Jean DELHOMME et Charles GRATIER, force est d'en déduire que la paroisse renforce son maigre effectif avec des chantres occasionnels qui se succèdent. En 1785, ce sera André DENIS, père de l'enfant de chœur Charles DENIS, en 1787, Jean Hugues GRIFFON, fils de Jean GRIFFON. Ils ont tous une double activité. Les registres omettent leur fonction ainsi que leurs signatures y compris lorsqu'ils savent écrire.

• 26 juillet 1784, Châteauroux : Jean MONDAIN et Charles GRATIER sont cités comme témoins lors de l'inhumation de Claude Pernin, charretier. Ils signent le registre sans que leur fonction ne soit précisée.

• 8 février 1785, Châteauroux : Jean MONDAIN et Jean DELAVAL assistent au mariage de Cécile Trumeau et François Delaval paroisse Saint-Denis. Le futur conjoint est un cousin germain du chantre, quand la future épouse est la belle-fille de Jean MONDAIN (fille du premier lit de Marie Maroillat). On remarquera une société endogène, les patronymes se croisent tout comme les prénoms, ce qui donnera ultérieurement lieu à un imbroglio. Dans le cas présent, François Delaval épouse Cécile Trumeau en 1785 alors que Jean DELAVAL épouse Marguerite Trumeau en 1788. François est issu de Jean Delaval/Lenseigne tandis que Jean l'est de François Delaval/Charigny.

• 6 frimaire an X [27 novembre 1801], Châteauroux : Marie Maroillat meurt et est inhumée le même jour, laissant Jean MONDAIN journalier, veuf. Deux voisines déclarent le décès en mairie - elles ne savent signer...

• 19 mars 1806, Châteauroux : Lors du décès de Jean MONDAIN à l'hospice, deux membres de la commission administrative remplissent les formalités administratives en mairie. MONDAIN est le fils de Pierre MONDAIN et d'Étiennette Guérin, veuf de Marie Maroillat.

Mise à jour : 17 mai 2022

Sources
F-Ad36/ BMS Châteauroux, Saint-André ; F-Ad36/ BMS Châteauroux, Saint-Christophe ; F-Ad36/ BMS Châteauroux, St-Christophe ; F-Ad36/ BMS Châteauroux, St-Denis ; F-Ad36/ G 348 ; F-Ad36/ NMD Châteauroux

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