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Pour citer Muséfrem
BIDAULT, Louis Bernard (1741-1802)
Autre(s) forme(s) du nom : BIDOT
Date(s) : 1741-8-21 / 1802-12-25
Louis Bernard BIDAULT est en 1790 bénéficier du chapitre Saint-Cyr d'Issoudun [Indre] et chantre, sacristain-chantre. Toute son existence se déroule au cœur du Berry, aux confins de l'Indre et du Cher : originaire de Bourges, il est ensuite bénéficier à Issoudun pendant plus de vingt ans avant de terminer sa vie comme curé de village. Lorsque BIDAULT exerce à Saint-Cyr d'Issoudun, c'est dans une église dont le chœur est dédié au chapitre (ainsi que l'orgue) et la nef à la paroisse une séparation aussi liturgique qu'administrative.
• 21 août 1741, Bourges [Cher] : Louis Bernard BIDAULT est baptisé paroisse Saint-Médard, fils d'Henry Bidault, maître perruquier et de Catherine Charlemagne. Son parrain est aubergiste, et sa marraine, l'épouse d'un exempt de la maréchaussée, aucun des deux ne signe l'acte.
• [1748-1858] : Louis Bernard BIDAULT a vraisemblablement été formé dans une maîtrise, sans doute à Bourges, où il serait entré vers sept ans selon l'usage, pour une période d'une dizaine d'années. L'information reste à documenter.
• 22 avril 1768, Issoudun [Indre] : Louis BIDAULT apparaît comme bénéficier lors d'une sépulture dans la paroisse Saint-Cyr. Il demeure présent dans les différents actes jusqu'en 1790, comme bénéficier, puis sacristain du chapitre de Saint-Cyr, ou acolyte ou clerc. Lorsqu'il est témoin d'inhumation, sa présence correspond à celle d'un sacristain ou sacristain-chantre. Son service est plus dédié à la paroisse qu'au chapitre malgré son titre de bénéficier qui le dispense d'exercer un autre métier.
• 1768-1790, Issoudun : Louis BIDAULT est chantre au service de la collégiale et de la paroisse de Saint-Cyr. Il a comme confrères Jean-Baptiste AVÉ et Pierre NAUDIN. D'après les documents de son dossier remis au directoire du district, le sieur BIDAULT jouissait d'un traitement de 539 livres.
• En 1790, l'effectif musical du chapitre Saint-Cyr est composé d'un organiste maître de psallette, dénommé maître de musique, Pierre JUBERT, de deux chantres, Jean-Baptiste AVÉ et Pierre NAUDIN ainsi que de quatre enfants de chœurs cités selon leur rang, Louis PENOT, Joseph BONNEFILLE dit "Finet", Cyr Claude RAYMOND et Étienne BENOIT. Interviennent également Joseph JUBERT souffleur d'orgue ainsi que Louis BIDAULT, sacristain-chantre, dont le service est lié à l'activité paroissiale tout en étant bénéficier.
• 31 décembre 1790, Issoudun : Les trois chantres, Pierre NAUDIN, Jean-Baptiste AVÉ et Louis BIDAULT ayant poursuivi leur service dans la paroisse constitutionnelle Saint-Cyr, sont rémunérés 12 livres chacun pour leur service, soit 3 par quartier, une somme dérisoire par rapport à leurs anciens revenus.
• 20 décembre 1791, Civray [Cher] : BIDAULT devient vicaire de la paroisse de Civray (Cher).
• 1792, Civray : BIDAULT perçoit 134 livres 15 s pour le trimestre de janvier 1792 concernant son bénéfice issoldunois. Lui sont versés en tant que vicaire et de bénéficier de la paroisse de Civray, après péréquation, la somme de 107 livres.
• 25 décembre 1802, Poisieux [Cher] : Louis Bernard BIDAULT, ministre du culte catholique, décède à 61 ans. On le dit né à Bourges, fils de Aury (Henri) Bidault et Catherine Charlemagne. Le décès est déclaré par ses deux frères, tous les deux perruquiers à Bourges, comme leur défunt père.
Mise à jour : 18 janvier 2023