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Pour citer Muséfrem
CABANIER, François (1730-1808)
Autre(s) forme(s) du nom : CABANNE, François
CABANE
CABANNIER
Date(s) : 1730-8-9 / 1808-10-8
• 9 août 1730, Fanjeaux [Aude]: Naissance de François CABANIER, fils de Pierre Cabanier, boulanger, et de Catherine Cèbe, parrainé par François Garrigues, menuisier, et Marguerite Glaizes. Il est donc âgé de 60 ans au moment de la fermeture des chapitres.
• 15 mai 1757 à 1790 : François CABANIER est organiste de l'église paroissiale Saint-Vincent de Fanjeaux. La confrérie Notre Dame, siégeant dans l'église Saint-Vincent, lui attribue une prestimonie, obit de Raymond Terré fondé au XIIIe siècle dont le revenu a été affecté par la suite pour salarier un prêtre organiste qui serait tenu de toucher l'orgue de l'église les dimanches et fêtes et autres jours selon l'usage. La place était occupée, avant 1757, par Jean-Baptiste GAILLARDO. Le revenu est une pension annuelle qui a évolué avec le temps : 27 setiers de blé (mesure de Fanjeaux), puis 24 setiers et enfin, depuis quelques années en 1790, 12 setiers de blé, "le prêtre titulaire de cette place prenant tout le reste du revenu". Les circonstances ont donc changé depuis l'engagement de l'organiste en 1757, les revenus attachés à cette place étant désormais partagés entre CABANIER et un sieur Darnaud, prêtre titulaire de la place.
• 20 août 1781, Fanjeaux : François CABANIER est présenté comme marchand dans l'acte de sépulture de son épouse, Marie Rose Fourrié, âgée de 50 ans.
• 30 juin 1785, Fanjeaux : Sa fille Magdelaine épouse l'organiste Antoine BAUMEL.
• 1790 : François CABANIER fait une demande de pension au Comité ecclésiastique.
• 27 février 1790 : Il adresse une demande de pension au directoire du district de Castelnaudary dans laquelle il revendique un bénéfice qu'il avait du chapitre.
• 15 février 1791 : Les administrateurs du directoire du district délibèrent sur sa demande et jugent qu'il doit lui être accordé un traitement de 150 livres annuellement.
• 18 mars 1791 : Les administrateurs du directoire du district délibèrent sur sa demande et jugent que le traitement qui lui a été accordé par le directoire du département doit lui être compté pour 1790. François CABANIER devra justifier du payement de son imposition et de sa contribution patriotique.
• [1791] : François CABANIER fait une demande de pension et se voit accorder 200 livres annuellement (pension attestée en 1792-1793 et l'an VII [1798-1799]). Cette pension "a été fixée à la totalité de ses gages ou emoluement dont il jouissoit conformément a l'article 3 de la loi du 1er juillet 1792". On peut donc penser que ces 200 livres représentaient l'équivalent de ce qu'il recevait annuellement en argent et en setiers de blé jusqu'en 1790.
• 25 septembre 1792 : Il prête serment de fidélité à la nation en compagnie de plusieurs prêtres de Fanjeaux.
• 8 thermidor An VI [28 juillet 1798] : Il se rend à la municipalité de Fanjeaux qui lui délivre un certificat de non émigration ainsi qu'un signalement. Sa taille est de 5 pieds et 3 pouces, il a "cheveux et sourcils châtains clairs, front large, yeux gris, visage auvale, bouche moyenne, menton rond, nez pointu".
• An VII [1798-1799] : Il est signalé "sans état".
• 7 novembre 1800 : Il demande à la municipalité de Fanjeaux de lui délivrer un certificat du serment de fidélité à la Constitution qu'il a prêté.
• 8 octobre 1808, Fanjeaux : Il s'éteint à son domicile de la place.
Mise à jour : 5 juin 2019