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PORTEMER, Pierre (1750-1808)
Date(s) : 1750-4-17 / 1808-5-2
Après des débuts à Paris et à Reims, Pierre PORTEMER (1750-1808), fils d'un modeste manouvrier, regagne sa Picardie natale pour un emploi de basse-contre à la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais [Oise], qu'il exerce de 1780 à 1793. Après la signature du Concordat de 1801, il retrouve sa place de chantre à la cathédrale.
• 17 avril 1750, Cressonsacq [Oise] : Pierre PORTEMER, fils d'Alexis, manouvrier (mort en 1760), et de Françoise Carroy, vient au monde.
• 29 juillet 1772, Paris : Pierre PORTEMER, laïc, du diocèse de Beauvais, est reçu clerc de matines [musicien] à la cathédrale Notre-Dame.
• 4 juin 1773, Paris : PORTEMER, clerc de matines, obtient trois semaines de congé afin de s'occuper d'affaires de famille.
• 27 juin 1774, Paris : Les sieurs DURIEUX, BOURDON, DESEAUX et PORTEMER ont été mandés par le curé de Choisy-le-Roi au nom de Madame Adélaïde pour un service en l'honneur du défunt roi. Ils y sont allés sans la permission du chantre en dignité, pensant qu'elle leur aurait été refusée. Ils sont cités à la barre capitulaire pour ne pas avoir été présents au "chapitre général des mœurs" du 25. PORTEMER rédige une supplique pour demander pardon au chapitre.
• 1775, Paris: d'après l'Almanach musical, il est l'une des basses de la cathédrale.
• 23 juin 1775, Paris : Pierre PORTEMER, clerc de matines, démissionne de la communauté des chantres.
• 10 janvier 1776, Reims [Marne] : Pierre PORTEMER est reçu chantre de basse-contre à la cathédrale Notre-Dame. En juin 1795, Jean François BOULART et Jean-Baptiste MONS, anciens chantres de la cathédrale, certifient que PORTEMER a été reçu chantre à la cathédrale vers la fin de l'année 1775 ou au début de 1776, et qu'il y a rempli les obligations attachées à sa place pendant 14 à 15 mois, sans interruption, "de manière à mériter l'estime des membres qui composoient alors le ci devant chapitre de lad. Eglise".
• 10 janvier 1776, Reims : Le chapitre lui avance la somme de 50 livres qu'il remboursera 3 livres chaque semaine.
• 3 janvier 1777, Paris : Toujours laïc, il est à nouveau reçu à la cathédrale Notre-Dame comme clerc de matines.
• 28 juillet 1780, Paris : Il quitte la maison des clercs et des chantres, ce qui signifie qu'il s'est démis de sa fonction de clerc de matines à la cathédrale Notre-Dame.
• 2 octobre 1780-7 janvier 1790, Beauvais : Pierre PORTEMER est basse-contre de la cathédrale Saint-Pierre. En 1783-1784 et en 1790, il touche 600 livres de gages et 16 minots de blé.
• 30 mars 1782, Beauvais : PORTEMER, basse-contre de la cathédrale, signe comme parrain au baptême de la fille d'un marchand vinaigrier.
• 30 juillet 1783, Beauvais : Il obtient 24 livres de gratification. Il a touché 600 livres de gages au cours de l'exercice 1783-1784.
• [Janvier 1791-décembre 1793], Beauvais : Il continue à travailler comme chantre à la cathédrale Saint-Pierre dans le cadre de l'Église constitutionnelle.
• 21 avril 1791, Beauvais : Le District propose d'accorder au chantre de la cathédrale Pierre PORTEMER, 41 ans, jouissant de 736 livres de revenu, un secours provisoire de 100 livres. Le Département le lui accorde le 2 mai suivant.
• 31 août 1792, Beauvais : Il sert dans la Garde Nationale. Il est dit "musicien de la cathédrale, y demeurant". Il demeure chantre de la paroisse cathédrale jusqu'en décembre 1793.
• 21 pluviôse an II (9 février 1794), Beauvais : Avec ses collègues musiciens de la cathédrale, il dépose une pétition à la municipalité pour réclamer une pension, conformément aux décrets des 23 et 24 juin 1792. Ils se disent privés de ressources et menacés par la faim depuis la fermeture de la cathédrale qui les employait.
• 22 pluviôse an II, Beauvais : La municipalité les soutient dans leur démarche et transmet leur requête au District.
• 12 germinal an II (1er avril 1794), Beauvais : Pierre PORTEMER demande à titre individuel à jouir d'une pension.
• 4 floréal an II (23 avril 1794), Beauvais : Le directoire du Département arrête qu'avant de statuer sur sa demande, PORTEMER devra justifier par "certificats authentiques" qu'il a été employé soit à Paris soit ailleurs, entre le 29 juillet 1772 et le moment de sa réception à Beauvais.
• 27 thermidor an III (14 août 1795), Beauvais : Pierre PORTEMER demande à nouveau à jouir d'une pension, comme l'y autorise la loi. Il a pris soin de réunir différentes attestations à l'appui de sa requête.
• 15 fructidor an III (1er septembre 1795), Beauvais : Selon le directoire du District, Pierre PORTEMER prouve 17 ans et 7 mois d'activité dans trois différentes églises. Ayant plus de 15 ans de service et moins de 50 ans, il est concerné par l'article 5 de la loi ; il doit donc lui être accordé une pension de 133 livres et 30 centimes [sic], payable par le receveur du District de Beauvais à compter du 13 frimaire an II (3 décembre 1793), époque de la publication de la loi du 13 brumaire précédent, portant réunion de l'actif et du passif des fabriques au domaine national, puisqu'il a été payé jusqu'à cette date comme chantre de la ci-devant paroisse cathédrale.
• 22 fructidor an III (8 septembre 1795), Beauvais : Le directoire du Département de l'Oise confirme l'avis du District.
• 2 mai 1808, Beauvais : Pierre PORTEMER, "chantre de la susdite paroisse St Pierre", veuf de Marie Gabrielle Gueudet, meurt dans sa maison de la rue Saint-Pierre.
Mise à jour : 5 novembre 2021