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Pour citer Muséfrem
PARIZOT, Nicolas, "Le Jeune" (1732-1792)
Complément de nom : "Le Jeune"
Autre(s) forme(s) du nom : PARISOT
Date(s) : 1732 / 1792-7-6
Neveu de Claude PARIZOT, et frère d'Henri, tous deux facteurs d'orgues, Nicolas PARIZOT semble avoir eu un rôle plus effacé qu'eux, mais néanmoins très actif dans tout le Maine pour assurer entretien et réparation des orgues, de la fin des années 1750 à son décès.
• 1732, Étain [Meuse] : Nicolas PARIZOT voit le jour en Lorraine, fils de Jacques Parizot, marchand, et de Françoise Brion.
• Courant 1756, Le Mans : Nicolas PARIZOT, dit Parizot le Jeune, s'installe au Mans comme facteur d'orgues, avec son frère Henri.
• 27 novembre 1759, Le Mans : Dans l'église de Saint-Jean-de-la-Chevrie, Nicolas PARIZOT épouse Louise Loiseau, fille de Pierre Loiseau, maître tonnelier, et de défunte Gabrielle Chauvin. Ses parents ont donné leur consentement le 10 novembre devant un notaire d'Étain, où ils résident toujours.
Un contrat de mariage a été signé le 24 novembre : l'apport du futur ("facteur d'horgues") est de 100 livres seulement "provenans de ses pécules et réserves particulières", celui de la future est de 300 livres.
Quatre fils (au moins) naissent de cette union : Nicolas-Henri (20 mars 1760-8 mai 1776), Pierre-Mathieu (20 octobre 1765), Jean-Louis Michel (11 juillet 1774-4 décembre 1775), et Nicolas (né à Courcité en 1777, voir ci-après).
• 28 juillet 1777, Courcité [Mayenne] : Nicolas PARIZOT et son épouse résident temporairement à Courcité, durant les travaux effectués sur l'orgue de l'église paroissiale. L'enfant qui leur naît alors est tenu sur les fonts baptismaux par l'organiste Pierre TULLARD. Ce fils deviendra plus tard graveur en bois et imprimeur, il se mariera à Bonnétable en 1806 et mourra à l'hôpital du Mans le 28 janvier 1831.
• Autour de 1782, Le Mans : Nicolas PARIZOT forme Joseph DORIZE à la facture d'orgue, mais aussi, semble-t-il, à l'entretien et l'accordage des clavecins, épinettes et serinettes.
• 1790 : Nicolas PARIZOT retourne à Courcité, et y effectue des travaux importants sur l'orgue.
• 6 juillet 1792, Le Mans : Un accord est conclu devant notaire entre le curé de Courcité et Nicolas Parizot et son épouse, pour organiser le règlement des 2 000 livres dues par Courcité au facteur d'orgues. Nicolas Parizot ne peut signer "en raison de l'état de la maladie dont il est affecté".
Il meurt quelques heures après dans sa maison située au Carrefour Saint-Jean. Il est inhumé le lendemain, en présence de son frère Henri et de son fils Nicolas.
Un inventaire est dressé un an plus tard,le 25 juin 1793, en présence d'Henri Parisot en tant qu'oncle du fils mineur et de François Lebourdais, fabricant de bas et voisin "à deffaut d'autres parents dudit mineur".
• 2 mars 1814, Le Mans : Plus de vingt ans après la mort de son mari, les infirmiers qui viennent déclarer le décès de Louise Loiseau, 74 ans, à l'hôpital, savent encore que Nicolas PARIZOT était facteur d'orgues.
• • • Bibliographie :
Jean-Michel BOUVRIS, Une famille de facteurs d’orgues lorrains au XVIIIe siècle : les Parisot, La Mesnière, Bonnefoy, 1996, 12 pages.
Mise à jour : 20 juillet 2017