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LUDWIG dit LOUIS, Jean Évangéliste Maximilien (1743-1812)
Date(s) : 1743-10-12 / 1812-7-14
Le Bavarois Jean Évangéliste Maximilien LUDWIG apparaît dans les archives françaises en 1779, comme contrebasse au Concert spirituel et à l'Opéra, puis lors de son mariage, qui précède de peu son recrutement à la Musique du roi, où il joue de l'alto durant deux ans, avant de gagner le pupitre des contrebasses. Il semble être parti pour Strasbourg après 1792. C'est dans cette ville qu'il s'éteint en 1812.
• 12 octobre 1743 : Jean Évangéliste Maximilien LUDWIG naît à Oberammergau [Bavière, Allemagne]. Il est le fils de Jérôme Ludwig, du lieu appelé le Haut Emmengau, diocèse de Freisingen en Bavière, et de Barbe Kevelin son épouse.
• 1779 ou avant-1782, Paris : Jean Évangéliste Maximilien LUDWIG est l'un des deux contrebassistes de ce nom à l'Académie royale de musique (l'autre serait-il son frère ?) et peut-être celui du Concert spirituel.
• 29 janvier 1782, Paris : Jean Évangéliste Maximilien LUDWIG, majeur, demeurant rue de Chabanois, paroisse Saint-Roch, épouse par contrat Marie Madeleine Gosselin, veuve sans enfants de Pierre François Le Malleux, négociant à Rouen, demeurant à Paris, susdites rue et paroisse. Le 31 janvier suivant, la cérémonie religieuse a lieu à l'église Saint-Roch.
• 1783-1792, Versailles et Paris : Jean Évangéliste Maximilien LUDWIG est quinte puis contrebasse à la Musique du roi. En 1790, ses gages sont de 2 200 livres.
• 1785, Versailles : Comme quinte, il perçoit 1500 livres de gages fixes et 500 livres de gratification annuelle. Dans les Tablettes de renommée des musiciens parues la même année, il est appelé LOUIS et présenté comme "Contre-Basse de la Chapelle du Roi, un des plus célèbre[s] pour cet instrument".
• 5 novembre 1798, Strasbourg [Bas-Rhin] : LUDWIG fait partie de l'orchestre pour l'exécution de la musique aux fêtes décadaire formé "depuis quelque tems", sous la direction de DUMONCHAU père. Il touche 150 francs par an comme contrebasse.
• 14 juillet 1812, Strasbourg : Jean Évangéliste Maximilien LUDWIG, musicien, meurt d'hydropisie à l'âge de 69 ans dans une maison au n° 1, rue du Tonnelet Rouge.
• 3 juin 1817, Strasbourg : Sa fille Adélaïde Marthe Madeleine Ludwig, majeure, demeurant à Weilbourg [Hesse, Allemagne], obtient un jugement de rectification pour l'acte de décès de son père (auquel il manquait ses deux premiers prénoms), ce qui doit lui permettre de percevoir une rente viagère de 120 livres, reversible sur sa tête.
Mise à jour : 20 août 2021