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DUMONCHAU, Charles Joseph (1750-1843)
Dumonchau
Dumonchau

DUMONCHAU, Charles Joseph : Charles Dumonchau, s. d. (estampe, Bm Bordeaux/ Del.carton 80/49)

État civil
NOM : DUMONCHAU     Prénom(s) : Charles Joseph     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : DUMOUCHAU
DUMONCHEAU
DUMONCHAUX
Date(s) : 1750-2-6  / 1843-1-30 
Notes biographiques

Charles Joseph DUMONCHAU (1750-1843) joue un rôle important dans le monde musical strasbourgeois de la fin de l'Ancien Régime au Premier Empire. Violoncelle apprécié à la cathédrale Notre-Dame, maintes fois augmenté, pensionné par la municipalité, il travaille pour le compte du Grand Chapitre dès 1765 puis de la "paroisse épiscopale" au début de la Révolution. Avec plusieurs collègues musiciens, il obtient en 1794 la permission de donner des bals et des concerts à la salle du Miroir, prenant la suite d'Ignace PLEYEL parti s'installer à Paris. Sous le Directoire, il fonde et dirige avec quatre d'entre eux la société de la Réunion des Arts qui exerce la même activité, d'abord à la salle Ferrier, ensuite en celle dite de la Réunion des Arts, rue des Juifs. Parallèlement, il manie la basse dans l'orchestre du Temple de l'Être suprême. Il a aussi été chef d'orchestre de la formation chargée de célébrer le culte décadaire (1798) et de l'orchestre du Théâtre français (attesté entre 1802). Sous l'Empire, il dirige, avec deux associés puis seul, le Théâtre français. Il passe les dernières années de sa vie à Bordeaux [Gironde]. Quatre de ses enfants ont fait carrière dans la musique.

• 6 février 1750, Bouchain [Nord] : Charles Joseph DUMONCHAU, issu du mariage de Pierre Dumonchau, bourgeois et marchand, et de Marguerite Kierchel, voit le jour. Il est le demi-frère du médecin Pierre Antoine Joseph Dumonchaux.

• [vers 1765], Strasbourg [Bas-Rhin] : Charles Joseph DUMONCHAU s'installe en la paroisse Saint-Laurent.
• 29 octobre 1765, Strasbourg : DUMONCHAU, musicien, obtient du chapitre de la cathédrale une gratification de 60 livres pour lui tenir lieu de salaire annuel jusqu'à nouvel ordre ; un violoncelle lui a été donné par forme de rémunération pour le temps qu'il a passé à chanter au chœur. Il devient donc à cette date symphoniste, plus exactement violoncelle, après avoir été chantre pendant une courte période.

• 22 septembre 1768, Strasbourg : Le chapitre décide d'augmenter de 20 livres le salaire annuel du nommé DUMONCHAU, symphoniste, à partir d'octobre.

• 1769, Strasbourg : Les comptes du chapitre indiquent qu'il gagne 40 florins (80 livres) par an.

• 11 avril 1771, Strasbourg : Par décret du chapitre, son salaire annuel est porté à 50 florins (100 livres).

• 30 mai 1774, Strasbourg : DUMONCHAU figure sur une liste des musiciens pensionnés par le Magistrat. Il touche 45 livres par an.
• 11 juillet 1774, Matzenheim [Bas-Rhin] : Charles Joseph DUMONCHAU épouse Marie Anne Rohmer, originaire du lieu, fille de Jean Jacques Rohmer, bourgeois et laboureur, et d'Ève Hattin sa femme.

• 1774-1775, Strasbourg : Ses appointements passent à 55 puis à 65 florins.

• 1775-1777, Strasbourg : Un état du 23 janvier 1775 indique que la pension que DUMONCHAU, premier violoncelle, touche de la municipalité, a été doublée (90 livres). D'après celui du 30 septembre 1776, il perçoit 110 livres (même montant en mai 1777). 

• 11 avril 1775, Strasbourg : Son fils Charles François DUMONCHAU vient au monde. Ses parents le font baptiser à Saint-Pierre-le-Vieux. Il deviendra compositeur et professeur de piano. 

• 16 septembre 1776, Strasbourg : Son fils Sylvain Meinrad Madeleine DUMONCHAU, futur enfant de chœur de la cathédrale, est baptisé à Saint-Laurent. Le parrain, Sylvain Meinrad François-Xavier de Golbery, officier du génie, participera à une expédition d'exploration en Afrique occidentale de 1785 à 1787. La marraine est Marie Thérèse Landmann, épouse d'Henri Gsell, officier de régiment. Comme son aîné, ce deuxième fils deviendra professeur de musique.

• 14 avril 1777, Strasbourg : Le chapitre fixe son salaire à 75 florins (150 livres).

• 29 janvier 1778, Strasbourg : Le baptême de Jean Jacques, né la veille, fils de Charles Joseph DUMONCHAU, musicien, et d'Anne Marie Rohmer, se tient en la paroisse Saint-Laurent. Le choix du parrain se porte sur Jean Jacques Rohmer, prêtre du diocèse, vicaire à l'église paroissiale Saint-Marc, frère de la mère. La marraine, Anne Marie Hœrrenberger, est l'épouse de George Rohmer, bourgeois de Matzenheim.

• 15 janvier 1779, Strasbourg : Charles Joseph DUMONCHAU fait partie, comme violoncelle, des musiciens et chantres conviés à la messe du Saint-Esprit en l'honneur du Magistrat (corps de ville).
• 8 mars 1779, Strasbourg : Sa fille Clémentine Anne Marie DUMONCHAU, née le 7, est portée sur les fonts baptismaux par Jean-Baptiste Chastel de Boinville, trésorier royal, et par Marie Anne Hœrrenberger, épouse de George Rohmer, officier dans le régiment d'Alsace. Elle sera chanteuse à la cathédrale en 1791-1792.

• 29 septembre 1781, Strasbourg : Un décret du chapitre distingue dans sa rétribution les gages fixes (70 florins) et le supplément annuel (5 florins).

• 1782, Strasbourg : DUMONCHAU, violoncelle, est musicien pensionné par la ville. Il réside rue Flagerdass.

• 13 juin 1786, Colmar [Haut-Rhin] : Il épouse Catherine Louise Demay, native de cette ville.
• 26 septembre 1786, Strasbourg : Le supplément annuel que le chapitre lui accorde passe de 5 à 10 florins. Il gagne au total 80 florins (160 livres) par an.

• 1789, Strasbourg : Toujours musicien pensionné par la ville, il habite au n° 11, rue du Jeu des Enfants. Il est locataire de son logis. En 1789, il fonde et prend la direction d'une "Académie de musique pour enfants de plus de 8 ans, chant, violoncelle et piano", établie au n° 50, rue du Jeu des Enfants.

• 1790, Strasbourg : Charles Joseph DUMONCHAU, 40 ans, symphoniste à la cathédrale, perçoit 160 livres de gages. Il intègre à cette époque la Société des Amis de la Constitution.

• 1791, Strasbourg : DUMONCHAU reprend du service à la cathédrale comme première violoncelle, avec un salaire annuel de 200 livres. Les autres violoncelles sont les sieurs RIEDINGER, HARTMANN et BARTISCH. Il est par ailleurs toujours pensionné par le corps de ville en tant que violoncelle.

• Février 1792, Strasbourg : Une scission s'opère au sein de la Société des Amis de la Constitution. DUMONCHAU et POPP, lui aussi musicien, passent à l'Auditoire du Temple Neuf et sont dénommés Feuillants par leurs adversaires qui se proclament désormais Jacobins.
• Mai 1792, Strasbourg : Il occupe le poste de première violoncelle à la cathédrale, avec un salaire identique.

• 10 juin 1793, Strasbourg : Sa fille Adélaïde Catherine DUMONCHAU (future violoniste) voit le jour. Charles Joseph DUMONCHAU, musicien, demeure au n° 27, rue du Fossé des Tanneurs.

• 4 avril 1794, Strasbourg : Il fait partie de l'orchestre du Temple de l'Être suprême (ex-cathédrale), où il est basse. Employé à treize reprises lors des cérémonies décadaires, il lui est dû 78 livres à raison de 6 livres par séance.
• 14 novembre 1794, Strasbourg : CHAPPUY fils, DUMONCHAU, BERTEAU, BARTISCH, J.-B. CLADÉ et LAFORGUE, artistes musiciens, obtiennent la permission de donner des bals et des concerts en la salle du Miroir.
• 22 novembre 1794, Strasbourg : Le corps municipal délibère au sujet d'une pétition des citoyens PLEYEL, CHAPPUY fils, BARTISCH, DUMONCHAU, LAFORGUE, CLADÉ et BERTEAU, artistes, "renfermant plusieurs propositions propres à encourager et développer les talents". Il arrête que la fonction de directeur du spectacle sera retirée à Démery à la fin de l'année dramatique pour être confiée aux pétitionnaires comme membres du comité, "concurremment avec tous les autres artistes dont les talens & la moralité seraient reconnus par la commission municipale". Le comité devra moraliser le spectacle, empêcher toute forme d'interruption et préparer un plan d'organisation intérieure. Il formera provisoirement un "noyau de lycée" pour la musique vocale et instrumentale et pour la déclamation ouvert aux jeunes citoyens en payant 20 livres par mois s'ils ont les moyens de subsister, gratuit pour les indigents. Les artistes concourront gratuitement et avec exactitude chacun dans son genre à la musique du Temple de l'Être suprême et à l'embellissement des fêtes nationales, à dater de la fin de l'année dramatique.
• 14 décembre 1794, Strasbourg : Le corps municipal écrit à CHAPPUY fils, DUMONCHAU, BERTEAU, BARTISCH, J.-B. CLADÉ et LAFORGUE, artistes musiciens ayant obtenu permission "de donner des concerts & bals au cidevant poële du miroir", pour les blâmer d'avoir refusé de s'associer avec d'autres artistes musiciens "qui se sont distingués par leurs talens". Un arrêté du 29 décembre suivant les y contraint.

• 2 janvier 1795, Strasbourg : Sa fille Élisabeth Victoire naît. Dans l'acte de naissance du 3 janvier, DUMONCHAU est "marchand". Il est par ailleurs toujours employé comme basse au Temple de l'Être suprême.
• 18 mars 1795, Strasbourg : Son salaire de basse au Temple de l'Être suprême est fixé à 300 livres.
• 19 juin 1795, Strasbourg : L'orchestre est supprimé à la suite de la réouverture de la cathédrale aux catholiques.
• 3 juillet 1795, Strasbourg : Comme ses camarades musiciens et chanteurs, il reçoit une prime d'un montant d'un demi-quartier qui s'ajoute à son salaire trimestriel, dans son cas une somme de 112 livres 10 sols livres au lieu de 75 livres.

• 21 décembre 1796, Strasbourg : Une autre fille naît de son union avec Louise Dumay, prénommée Charlotte. Elle est "nourrie par la mère".

• 5 novembre 1798, Strasbourg : La municipalité met en place un "orchestre pour l’exécution de la musique aux fêtes décadaires à célébrer en cette commune", dans lequel DUMONCHAU père joue du violoncelle, avec 200 francs de gages. Il est nommé directeur de musique de cette formation.
• 9 novembre 1798, Strasbourg : Les citoyens LAFORGUE, CHAPPUY, CLADÉ, DUMONCHAU, BARTISCH et BUSCH, artistes dirigeant les récréations de la Réunion des Arts, demandent à la Municipalité, "attendu qu'ils sont intentionnés d'ouvrir incessamment leur salle de concerts à la maison Ferrier, rue des Serruriers", de fixer la quotité de leurs rétributions au profit des pauvres, qui a été portée l’année dernière à la somme de 72 francs par concert, formant le quart de chaque recette, et qu'ils proposent de payer à nouveau cette année, "ne pouvant supporter aucune augmentation, vu que les circonstances sont peu favorables à leur entreprise qui en outre est plus dispendieuse que l'année dernière". Le corps municipal consent accepte de recevoir 72 francs par concert, à verser à la caisse du bureau de bienfaisance des pauvres.

• 11 février 1799, Strasbourg : L'administration municipale autorise l'administrateur des finances à faire payer sur la caisse de la commune la somme de 168 francs au citoyen DUMONCHAU, directeur de l'orchestre du Temple de la Liberté, pour avoir joué "lors de la célébration de la fête de la juste punition du dernier roi des Français, le 2 du courant".
• 17 mai 1799-17 novembre 1806, Strasbourg : Félix BARTISCH, François Laurent CHAPPUY, Charles Joseph DUMONCHAU, Jean-Baptiste CLADÉ et Jean Guillaume BUSCH (ce dernier jusqu'à sa mort en 1802), professeurs de musique, directeurs de la Société de la Réunion des arts, louent une demeure au n° 5, rue des Juifs, pour y donner des concerts et des bals. Le propriétaire, le maçon Renn, doit y aménager une grande salle haute de 20 pieds sans croisée ni embrasure, "le jour venant d'en haut par un œil de bœuf à grand vitrage", avec un plafond ceintré en forme de voûte, une galerie "sur les trois faces à l'exception de celle ou sera placé l'orchestre" ayant un rang de bancs garnis et rembourrés. Sous la galerie, "il y aura également deux rangées de bancs aussi garnis et rembourrés, l'un plus élevé que l'autre et l'inférieur sur une élévation de six pouces du plancher". Par ailleurs, "l'orchestre sera construit à tiroirs à l'instar de celui de la maison du Cn. Ferrier". Le montant annuel du bail est de 3 000 francs.
• 28 novembre 1799, Strasbourg : Les concerts d'orchestre migrent en la nouvelle salle de la Réunion des Arts, rue des Juifs, dans l'ancien Poêle des Maçons. Le concert inaugural propose La Révolution du 10 août de PLEYEL et le nouvel oratorio de HAYDN, La Création, donné à Vienne en première audition peu de mois avant. Ce jour-là, le public a pu entendre CHAPPUY, premier violon solo, BARTISCH, second violon, et DUMONCHAU, violoncelle.
• 5 décembre 1799, Strasbourg : Sa fille Marie Rose Antoinette Constance vient au monde. DUMONCHAU, maître de musique, habite toujours au n° 27, fossé des Tanneurs.

• 3 février 1802, Strasbourg : Adélaïde, nouvelle fille de Charles DUMONCHAU, artiste musicien, et de Louise Demay, voit le jour.

• 1802-1806, Strasbourg : DUMONCHAU est chef d'orchestre du Théâtre des arts (ou français), installé dans l'ancienne église Saint-Étienne réaménagée en salle de spectacles. Il a probablement poursuivi ses activités après 1806, alors qu'il exerçait d'autres fonctions au sein de l'établissement.

• 1806-1814, Strasbourg : Il est directeur du Théâtre français, conjointement avec Vogel et Marie-Louise Bernardy veuve Aimé dans un premier temps (8 juillet 1806), ensuite avec Démery et la veuve Aimé (1808-1809), l'acteur Charles Jean Colson (1809-1813) puis seul à partir de septembre 1813. Pendant le blocus de la ville (hiver 1813-1814), il lui est demandé de programmer des pièces de pure distraction pour égayer les Strasbourgeois confrontés au froid, à la faim et aux épidémies. Les comédiens présentent des pièces comiques comme Le chat botté ou le marquis de CarabasLes petits braconniers ou les étudiants d'un lycée en vacancesLe château du diableLe pied du mouton, etc.

• 20 juin 1811, Strasbourg : Lors du mariage de son fils Sylvain Meinrad Madeleine DUMONCHAU, il est qualifié d'artiste musicien.

• 17 décembre 1824, Bordeaux [Gironde] : Louise Demay, épouse de Charles Joseph DUMONCHAU, ancien chef d'orchestre du théâtre de Strasbourg, décède à son domicile, n° 51, rue Dumirail, à l'âge de 64 ans.

• 30 décembre 1843, Bordeaux : Charles Joseph DUMONCHAU, musicien, meurt en sa maison, n° 99, rue Porte Dejean, âgé de 93 ans. Il était veuf en secondes noces de Catherine Louise Dumay.

Mise à jour : 26 décembre 2020

Sources
A. Cl. Pfeiffer, La vie musicale dans les lieux de culte à Strasbourg..., 2014 ; Almanach du département du Bas-Rhin pour l’année bissextile 1792 ; Almanach d’Alsace pour l’année 1783 ; E. G. J. Gregoir, Souvenirs artistiques..., t. 3, 1889 ; F-Ad33/ 4 E 1020 ; F-Ad33/ 4 E 1165 ; F-Ad33/ 4 E 1230 ; F-Ad59/ 5 Mi 050 R 006 ; F-Ad67/ 3 E 285/6 ; F-Ad67/ 6 L 109 ; F-Ad67/ 6 L 110 ; F-Ad67/ B Strasbourg / St-Laurent ; F-Ad67/ BMS Strasbourg ; F-Ad67/ BMS Strasbourg / Saint-Étienne ; F-Ad67/ BMS Strasbourg / St-Laurent ; F-Ad67/ BMS Strasbourg / St-Pierre-le-Vieux ; F-Ad67/ G 3192 ; F-Ad67/ G 3193 ; F-Ad67/ G 3194 ; F-Ad67/ G 3195 ; F-Ad67/ G 3196 ; F-Ad67/ G 3197 ; F-Ad67/ G 3198 ; F-Ad67/ G 3199 ; F-Ad67/ G 3200 ; F-Ad67/ G 3201 ; F-Ad67/ G 3202 ; F-Ad67/ G 3203 ; F-Ad67/ G 3204 ; F-Ad67/ G 3205 ; F-Ad67/ G 3206 ; F-Ad67/ G 3207 ; F-Ad67/ G 3208 ; F-Ad67/ G 3209 ; F-Ad67/ G 3210 ; F-Ad67/ G 3353 ; F-Ad67/ G 3453 ; F-Ad67/ G 3456 ; F-Ad67/ N Strasbourg ; F-Ad67/ NMD Strasbourg ; F-Ad67/ état civil numérisé ; F-AmStrasbourg/ 1 MW 144 ; F-AmStrasbourg/ 1 MW 145 ; F-AmStrasbourg/ 1 MW 151 ; F-AmStrasbourg/ 269 MW 160 ; F-AmStrasbourg/ 3 MW 23 ; F-AmStrasbourg/ 320 MW 2 ; F-AmStrasbourg/ 5 R 26 ; F-AmStrasbourg/ AA 2445 ; F-AmStrasbourg/ VII 90 ; F-An/F19/1126/1099 ; F-Strasbourg méd/ A 59724 ; Filae.com ; G. Honegger, "La musique à Strasbourg au XIXe siècle à l’époque française", 1997 ; Journal typographique et bibliographique, déc. 1802 ; M. Vogeleis, Quellen und Bausteine zu einer Geschichte der Musik und des Theaters im Elsass, 1911 ; Recueil de pièces authentiques servant à l’histoire de la Révolution à Strasbourg ; Site maisons-de-strasbourg.fr.nf ; Z.-É. Harsany, "Le théâtre à Strasbourg sous le Consulat et l’Empire"..., 1975 ; www.alsace-histoire.org ; É. Bernardin, Strasbourg et l’institution de l’état civil laïc..., 1986

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