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GROLIER, Jean Pierre (1763-1831)
État civil
NOM : GROLIER     Prénom(s) : Jean Pierre     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GROLLIER
GROSLIER
GROLLIERS
GROLLELIER
Date(s) : 1763-5-2   / 1831-8-23 
Notes biographiques

Fils d'un organiste poitevin, Jean Pierre GROLIER devient également musicien d'église. Il conduit l'essentiel de sa carrière dans la petite ville de Loudun [Vienne], où il est engagé à la collégiale Sainte-Croix quelques années avant la Révolution. Toujours en poste comme chantre lorsqu'il décède au début de la Monarchie de Juillet, l'enquête MUSÉFREM n'a pourtant pour le moment pas réussi à découvrir s'il était vraiment en fonction dans cette église en 1790.

• 2 mai 1763, Chinon [Indre-et-Loire] : Jean Pierre GROLIER est le fils de Joseph GROLIER et de Marie Françoise Raimbault [ou Raimbaud, Raimbeau, Rimbeault, Rimbault, Rambeau...]. Il reçoit pour parrain Jean Baptiste Robert DELOCHE, maître de psallette à la collégiale Saint-Mexme, où son père a dû être engagé l'année précédente comme organiste. Sa naissance arrive trois ans après celle de son frère Pierre GROLIER qui a vu le jour à Saint-Maixent [aujourd'hui Saint-Maixent-l'École dans les Deux-Sèvres].

• La famille s'installe brièvement quelques mois à Saumur [Maine-et-Loire] autour de l'année 1765. On retrouve ensuite les GROLIER à Poitiers à partir de 1767, où le père est probablement organiste à la collégiale Sainte-Radegonde.

• 16 novembre 1785, Tours : La fabrique de la collégiale Saint-Martin verse 24 livres à un certain GROLLIER pour avoir joué du serpent pendant un mois.

• 14 février 1788, Loudun : Jean Pierre GROLLIER, encore mineur, mentionné simplement comme musicien même s'il doit probablement déjà être en poste à la collégiale Sainte-Croix, se marie en l'église Saint-Pierre-du-Marché avec Marie Anne Minier Champcour, la fille d'un marchand. Il signe "grollier" avec deux L. À cette date, son père est mort et sa mère envoie son consentement passé devant maître Rivière, notaire à Poitiers. Elle réside dans la paroisse Saint-Michel.

• 21 juin 1789, Loudun : Leur fille, Marie, est baptisée dans la même paroisse. L'acte précise bien que Jean Pierre est en poste à la collégiale.

1790, Loudun : Au moment de la suppression des chapitres, la collégiale Sainte-Croix salarie un chantre, François GOSSE, et un serpent René Antoine RICHARD. On ignore en revanche si Jean Pierre GROLIER continue à faire partie des effectifs musicaux de cette église, car aucun dossier de demande de secours le concernant n'a été retrouvé et son nom ne figure pas dans les pièces comptables qui dressent les dépenses relatives au personnel de Sainte-Croix.

• 1792, Parthenay [Deux-Sèvres] : D'après une monographie scolaire rédigée en 1903 par un instituteur, un nommé GROLLELIER demande en 1792 au conseil municipal de Parthenay une subvention « pour enseigner la musique à des jeunes gens de cette ville aux fins d’augmenter l’harmonie du corps musical de la garde ». Sa demande est rejetée sur le prétexte « qu’il serait plus essentiel de salarier un bon maître de lecture, écriture et arithmétique ». Le prénom de ce GROLLELIER n'est pas précisé dans la monographie. La cinquantaine de kilomètres qui sépare Loudun et Parthenay ainsi que la proximité orthographique GROLLELIER / GROLLIER peuvent laisser penser qu'il s'agit de Jean Pierre GROLIER.

• 23 août 1831, Loudun : Alors qu'il exerçait toujours des fonctions de chantre, Jean Pierre GROLLIER, s'éteint à son domicile de la rue de la porte de Mirabeau. L'acte de décès le dit natif de Poitiers, mais il s'agit d'une erreur. Son épouse mourra elle le 25 avril 1837 dans la même localité.

Mise à jour : 25 février 2024

Sources
F-Ad37/ BMS Chinon, St-Étienne  ; F-Ad79/ 4 BIB 96-3 ; F-Ad86/ 5MI 0355 ; F-Ad86/ 5MI 0823 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°32

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