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GRÉGOIRE, Louis (1728-1776)
Date(s) : 1728-4-2 / 1776-7-6
Louis GRÉGOIRE, fils d'un organiste tourangeau, est titulaire de l'orgue de la collégiale royale de Saint-Quentin [Aisne] dès 1753. Il meurt en fonction en 1776.
• 2 avril 1728 : Louis GRÉGOIRE, fils de Louis Gaspard GRÉGOIRE, organiste de la collégiale de Saint-Martin de Tours (suivant l'acte de mariage de 1756), et de Madeleine Marie Renard, naît à Tours [Indre-et-Loire]. Il est baptisé le 2 en la paroisse Saint-Denis. D'après Charles Gomart (1850), il serait issu d'une "famille italienne réfugiée en France [...] [et] fut élève de Couperin [lequel ?] et Balbastre à Paris".
• 16 janvier 1753, Saint-Quentin [Aisne] : Louis GRÉGOIRE, organiste de la collégiale royale de Saint-Quentin, signe comme témoin en compagnie d'André VIGNON lors du mariage célébré paroisse Saint-Rémi de Claude DESCHAMPS [facteur d'orgues] et Marie Anne Mauroy.
• 30 mai 1756, Saint-Quentin : Louis GRÉGOIRE, organiste de l'église royale de Saint-Quentin, 28 ans, épouse Madeleine Cécile Lecocq, fille de Claude Jérôme Lecocq, cabaretier et tonnelier, et de Françoise Cordier. La procuration du père, rédigée par le notaire tourangeau Michau à Tours le 19 avril, est présentée par Robert ROUILLON, musicien en la collégiale de Saint-Quentin et "bourgeois de cette ville".
• 8 juin 1756, Saint-Quentin : Leur fille Marie Madeleine Cécile est baptisée. Son parrain est le musicien Robert ROUILLON.
• 10 février 1772, Saint-Quentin : Il est présenté comme organiste de la paroisse Saint-Jacques de la ville dans l'acte de mariage du facteur d'orgues DESCHAMPS avec Marie Joseph Bisson, paroisse Saint-Rémi. Le 27 septembre 1773, il signe comme parrain de leur fille Anne Louise Joseph, cette fois-ci, il est bien mentionné qu'il touche les orgues de la collégiale royale. L'église Saint-Jacques était-elle dotée d'un orgue ? C'est la seule mention de cette tribune dans toutes les sources consultées. Peut-il s'agir d'une erreur, c'est-à-dire qu'en réalité, GRÉGOIRE, qui est organiste, demeure paroisse Saint-Jacques ? Pourtant, trois ans plus tard, il s'éteint paroisse Saint-André.
• 13 octobre 1773, Saint-Quentin : Le chapitre de la collégiale donne permission à GRÉGOIRE, organiste, de s'absenter.
• 7 mars 1774, Saint-Quentin : Le chapitre accorde un congé jusqu'à Pâques à l'organiste GRÉGOIRE pour s'occuper de ses affaires.
• 7 juillet 1776, Saint-Quentin : Le corps de Louis GRÉGOIRE, marchand épicier et organiste de l'église royale de la ville, domicilié sur la paroisse Saint-André, décédé la veille muni des sacrements de l'Église, âgé de 48 ans, est inhumé au cimetière paroissial.
• 8 juillet 1776, Saint-Quentin : Les chanoines décident d'entendre dès l'après-midi après complies l'organiste de Péronne [Somme] qui se présente pour occuper la place d'organiste de l'église, vacante par le décès du sieur GRÉGOIRE. Ils demandent au secrétaire d'écrire à M. Lambert, chanoine sous-chantre, de présent à Paris, pour faire le choix d'un sujet qui puisse occuper cette place avec talent et de bonnes mœurs.
• 10 juillet 1776, Saint-Quentin : Les chanoines entendent lecture de la requête de la veuve GRÉGOIRE, qui demande des secours pour subsister avec ses six enfants ; on lui accorde 24 setiers de blé et cela chaque année jusqu'au seizième anniversaire du dernier enfant ; en outre, on achètera le clavecin dudit GRÉGOIRE dont la somme sera retranchée de celles qu'il devait à la compagnie.
Mise à jour : 29 mai 2023