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Pour citer Muséfrem
BONAVRE, Jacques Mathieu, (fils) (1727-1787)
Complément de nom : (fils)
Autre(s) forme(s) du nom : Jacques Mathurin
Date(s) : 1727-3-21 / 1787-5-5
Le prénom du fils BONAVRE fluctue selon les scripteurs entre Jacques-Mathurin et Jacques-Mathieu. Comme son père Jacques BONAVRE, il chante à l'église. Et si l'on ignore encore ce que furent ses débuts, il est attesté comme chantre de la paroisse Sainte-Catherine d'Orléans durant les dix-huit dernières années de sa vie.
• 21 mars 1727, Orléans : Lorsque le curé de la paroisse Saint-Donatien baptise Jacques-Mathieu BONAVRE, il ne se prive pas de faire a posteriori la morale à sa paroissienne, la mère de l'enfant, en écrivant une formule tout à fait inhabituelle, disant l'enfant "né non pas dans mais de légitime mariage". Ses parents, Jacques BONAVRE et Marie-Anne Sello, s'étaient en effet mariés cinq mois plus tôt seulement, le 22 octobre 1726. L'enfant reçoit pour parrain un "praticien" et pour marraine une "fille", qui signent tous les deux.
• 15 février 1746, Orléans : La famille Bonavre demeure alors sur la paroisse Saint-Paul. C'est là qu'est célébré le mariage de Jacques-Mathieu BONAVRE avec Geneviève Marteau "fille mineure de feu Antoine Marteau et de Marie Bon, de fait de cette paroisse, de droit de celle de St-Paterne". Le marié est assisté de Jacques BONAVRE, son père, "et de Geneviève Marteau sa femme, belle-mère de l'époux". Le lien de la mariée avec la belle-mère de l'époux n'est pas explicité. Elle pourrait être une nièce, peut-être sa filleule vu leur prénom semblable.
• 21 mars 1769, Orléans : Telle est la date à laquelle la première signature "Bonavre" a été repérée dans le registre paroissial de Sainte-Catherine. Elle réapparaît ensuite régulièrement au bas des actes de sépulture.
• 10 décembre 1776, Orléans : Jacques-"Mathurin" BONAVRE, "homme veuf de Marguerite Doineau [sic], de la paroisse de St-Maclou", se remarie paroisse Ste-Catherine, épousant Marie-Madeleine Delaunai / Delaunay, fille majeure. Il est accompagné de son père, de son cousin germain Henri Adam, de sa cousine Marie-Catherine Sello, et d'un certain René Lunet, "ami". Jacques-Mathurin BONAVRE est alors chantre de Ste-Catherine et il signe les actes de sépultures des pages encadrantes dans le registre paroissial…
• 27 mars 1781, Orléans : Jacques-Mathieu BONAVRE est présent et signe à l'inhumation de son père Jacques BONAVRE, décédé la veille sur la paroisse Saint-Donatien, âgé de 82 ans, et qualifié par le rédacteur de l'acte de "doyen des choristes de cette ville". Les autres signataires sont un neveu du défunt, Louis Delaunay, et un cousin, Vrain Pezard.
• 7 mai 1787, Orléans : Au cimetière de la porte St-Vincent, Segretier, le curé de la paroisse Sainte-Catherine, procède à l'inhumation de son chantre, Jacques-Mathieu BONAVRE, décédé la surveille, âgé de 60 ans. Il dit qu'il était "chantre et cy devant maître d'école des garçons pauvres de cette paroisse".
Son successeur pourrait être un certain DUMOUTIER, que l'on voit signer aux sépultures dans les semaines et les mois qui suivent, mais aucun qualificatif ne lui est attribué par les rédacteurs des actes.
Mise à jour : 25 août 2019