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ROGER, Jacques Louis (1757-1792 ap.)
État civil
NOM : ROGER     Prénom(s) : Jacques Louis     Sexe : M
Date(s) : 1757-8-27  / 1792-7-2 ap.
Notes biographiques

D'abord chantre à Pontoise [Val-d'Oise] puis à Saint-Germain-en-Laye [Yvelines], Jacques Louis ROGER est, au début de la Révolution, maître en pension en cette ville.

• 27 août 1757, Ivry-le-Temple [Oise] : Jacques Louis ROGER naît du mariage d'Éloi Roger, cordonnier, et de Marie Madeleine Delardière. Il est le frère de François Louis ROGER, chantre tout comme lui.

• 30 juin 1776, Pontoise [Val-d'Oise] : Jacques Louis ROGER, "jeune homme âgé de dix huit ans environ qui a une voix basse contre naissante et don[n]ant les plus belles espérances se présente pour remplacer Le n[omm]é CARBONNIER, troisième chantre de l'église paroissiale Saint-Maclou, qui s'est retiré dernièrement". Il est admis aux gages de 10 livres par mois, à charge "de se trouver régulièrement au chœur en habit décent à tous les offices, même aux premières vespres et aux matines des dimanches et fêtes et aux offices du mercredi des cendres et de la semaine sainte, sans qu'il puisse s'absenter que pour causes légitimes, et de porter honneur et respect à Mrs les curé et ecclésiastiques". Les marguilliers sont autorisés à faire la dépense nécessaire pour lui procurer une soutane et un surplis ; il sera tenu de remettre ces habits à la sacristie à la fin des offices, sans pouvoir les emporter chez lui.

• 12 septembre 1784, Pontoise : Le conseil de fabrique de Saint-Maclou délibère au sujet de la nécessité d'engager deux bons chantres, qui se partageraient la fonction de premier chantre. On reconnaît que ROGER ne peut occuper une telle place. Probablement déçu, celui-ci quitte sa place peu après.

• 11 juillet 1785, Paris : Jacques Louis ROGER, chantre de la paroisse royale de Saint-Germain-en-Laye [Yvelines], y demeurant, s'unit par contrat à Marguerite Duchesne, fille majeure de défunt Nicolas Duchesne, domestique à Paris, et de Marguerite Vaudin, restée sa veuve, demeurant avec sa fille à Saint-Germain-en-Laye. Il apporte la somme de 200 livres en deniers comptants, habits, linge et hardes à son usage, provenant de ses gains et épargnes ; une dot de 1 000 livres constituée par sa mère pour le "remplir de ses droits" en la succession de son père dont il est héritier pour un tiers, le surplus éventuel en avance de droits successifs. L'épouse remet de son côté une somme de 1 100 livres en deniers comptants, habits, linge et hardes à son usage provenant de ses gains et épargnes ; 135 livres de rente provenant des dettes du Canada au principal originaire de 3 000 livres ; 297 livres de rente au principal originaire de 5 940 livres provenant de la quatrième loterie royale ; 50 livres de rente au principal originaire de 1 000 livres provenant d’actions des fermes ; une action sur l’ancienne compagnie des Indes de 2 500 livres ; une rente viagère de 20 livres sur la tête de la future assignée sur la compagnie des Indes en vertu des lettres patentes du 9 février 1770 ; deux rescriptions de 1 000 livres chacune ; tous ces biens abandonnés à la future par le partage de la succession de son père.
• 16 juillet 1785, Saint-Germain-en-Laye : Jacques Louis ROGER, chantre, épouse Marguerite Duchesne. Les témoins de l'époux sont son frère Éloi Roger, cordonnier à Ivry-le-Temple, et Jean Germain CORÉ, serpent de la paroisse. L'acte est aussi signé par Jean-Baptiste BLONDY, chantre.

• 19 avril 1786, Saint-Germain-en-Laye : Éloi Louis, né le 18, fils de Jacques Louis ROGER, "chantre de cette paroisse", et de Marguerite Duchesne, de cette paroisse, rue de Pontoise, est baptisé. Le parrain est François Louis ROGER, maître de pension à Pontoise, oncle de l’enfant ; la marraine est sa grand-mère maternelle.

• 27 décembre 1787, Saint-Germain-en-Laye : Lors du baptême de son fils Paul Louis, Jacques Louis ROGER est qualifié de bourgeois. Il réside rue des Bûcherons.

• 22 juin 1790, Saint-Germain-en-Laye : Sa fille Amable Marguerite est baptisée. ROGER, qui habite rue de Pontoise, est "maître écrivain". S'il exerce toujours les fonctions de chantre, l'acte de baptême ne l'indique pas.

• 2 juillet 1792, Saint-Germain-en-Laye : Louis Augustin, né le même jour, fils de François Louis ROGER, maître de pension, et de Marie Rosalie Despeaux son épouse, domiciliés rue aux Prêtres, paroisse Saint-Germain de Paris, est baptisé. Le parrain est son oncle Jacques Louis ROGER, marchand épicier, ex-chantre à Pontoise.

La trace de Jacques Louis ROGER se perd ensuite.

Mise à jour : 10 juillet 2021

Sources
F-Ad60/ 3E321/3 ; F-Ad78/ 1135486 ; F-Ad78/ 1135487 ; F-Adio Pontoise/ document non coté ; F-AmPontoise/ GG41 ; F-An/ MC/ET/XCVIII/659

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