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Pour citer Muséfrem
RINALDI, Dominique Marie (1755-1785 ap.)
Date(s) : 1755-12-7 / 1785 ap.
Le plus jeune des quatre derniers castrats recrutés pour la Chapelle du roi en 1774, Dominique Marie RINALDI laisse peu de traces dans les archives. Souffrant, il obtient l'autorisation d'aller se soigner dans son pays natal vers 1784. Il est possible qu'il n'en soit pas revenu.
• 7 décembre 1755, Ancône [États pontificaux, Italie] : Dominique Marie, fils d’André Rinaldi et d’Élisabeth son épouse, voit le jour. Il est baptisé le lendemain en l’église Saint-Marc.
• 1774-1785, Versailles puis Paris : RINALDI est dessus italien (castrat) de la Musique du roi, avec 2 400 livres de traitement. Il est l’un des quatre derniers castrats recrutés par FALCO pour la Chapelle royale en 1774, avec JOSEPHINI, ROSSETTI et SILVESTRO. En 1778, il se perfectionne dans la musique italienne auprès de Piccini, grâce à une gratification mensuelle de 100 livres. Le 12 mai 1782, on lui octroie une pension de 200 livres pour excédent retranché de ses appointements. En 1784, RINALDI obtient de la reine une gratification de 480 livres « pour frais de voyage en Italie, sa patrie, pour le rétablissement de sa santé ».
RINALDI disparaît des états de la Musique à partir de 1786. Il a peut-être obtenu sa retraite, comme bien d’autres musiciens à la date du 1er janvier 1786, mais aucune trace n’en subsiste, pas plus qu’il ne semble être mort à Versailles cette année-là. On perd tout bonnement sa trace. Serait-il resté en Italie où il se serait éteint, comme son collègue SILVESTRO ?
Mise à jour : 13 mars 2021