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PICHONNIERE, Louis Jacques (1728-1793 ap.)
Date(s) : 1728-10-15 / 1793 ap.
En 1790, Beaupréau est une bourgade d’environ 2700 âmes, sise dans les Mauges, au cœur de la Vendée angevine à neuf lieues au sud-ouest d’Angers, non loin de Cholet. En arrivant sur Beaupréau deux clochers émergent qui correspondent l’un à la citadelle autour de la collégiale Sainte-Croix à la population bourgeoise, l’autre à l’église paroissiale Saint-Martin où résident tisserands et ouvriers agricoles. Le chapitre Sainte-Croix de Beaupréau a été fondé le 21 novembre 1555 dans l’ancienne église Notre-Dame dans la citadelle. Soutenu financièrement par les seigneurs de Beaupréau, le chapitre avait pour vocation d’apporter aux enfants pauvres une instruction correspondant à leurs capacités et entendement, c’est-à-dire « ès arts libéraux » ou tournée vers les métiers manuels. Selon C. Port, érudit angevin, 20 enfants devaient y être élevés dont les 6 enfants de chœur, natifs du duché et âgés de 7 ans. Tout précepteur et régent avait charge de les instruire, de les orienter. En 1774, à la fin de l’Ancien Régime la psallette ne compte plus que 9 enfants placés sous la responsabilité du chanoine Louis Jacques PICHONNIÈRE, natif du Mesnil-en-Vallée, à 6 lieues au Nord de Beaupréau. La ville est dotée d’un autre centre d’éducation qui est son collège, fondé en 1710, devenu célèbre au XIXème siècle sous l’impulsion de LOIR-MONGAZON.
• 16 octobre 1728, Le Mesnil-en-Vallée [M&L] : Louis Jacques PICHONNIÈRE est baptisé sous conditions le lendemain de sa naissance. Son père est notaire royal, soit une famille de notables. Le parrain est huissier royal et le scripteur ne manque pas d'octroyer à la marraine des signes de reconnaissance "honnête fille damoiselle". Tous trois signent l'acte de baptême.
• La formation et le parcours de L.J. PICHONNIÈRE restent à documenter en ce qui concerne la période avant 1790.
• [1790]-1792 Beaupréau [M&L] : L.J. PICHONNIÈRE, chanoine, est maître de psallette des 9 enfants présents.
• 17 mars-17 juin 1792, Angers : Le Sr PICHONNIÈRE, insermenté, se rend à Angers selon l'Arrêté du 1er février 1792. Il demeure chez Mme Souvêtre.
• 17 juin-30 novembre 1792, Angers : Interné au Séminaire, il échappe à la déportation compte tenu de son âge et/ou infirmités.
• 30 novembre 1792-Juin 1793, Angers : PICHONNIÈRE est transféré à la prison de la Rossignolerie où il est libéré par les Vendéens.
• Son avenir est inconnu après cette date. Le chanoine Uzureau utilise une formulation pudique souvent rencontrée pendant les guerres de Vendée "il partit alors pour Beaupréau où il mourut pendant la guerre". Les dates et lieux restent en suspens faisant référence à un passé douloureux. Beaupréau fait partie des villes trois fois prises dans les batailles vendéennes. Elle a payé le tribut du sang avant de reconstruire église, collège...
Mise à jour : 6 décembre 2018