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Pour citer Muséfrem
MACÉ DE LABARBELAIS, Pélagie Elisabeth (1743-1810)
Autre(s) forme(s) du nom : MACÉ
MACÉ DE LABARBELAY
MACÉ DE LABARBELAYS
BARBELAI
BARBELAY
Date(s) : 1743-2-25 / 1810-2-14
Établies sur le territoire de la paroisse Saint-Clément à Nantes, les ursulines tiennent, outre un noviciat, un pensionnat et des écoles gratuites. Au sein de la communauté, deux religieuses occupent des fonctions liées à la musique : Anne LAUNAY est maîtresse de musique instrumentale tandis que Pélagie Élisabeth Macé est "première de chant".
• 25 février 1743, Challans [Vendée] : Pélagie-Élisabeth MACÉ naît du mariage d'entre messire Louis Macé, écuyer seigneur de la Barbelay, et dame Marie-Jeanne Robert de Boisfossé. L'enfant, baptisée en l'église Notre-Dame, a pour parrain messire René-Louis Robert, écuyer chevalier de Boisfossé, et pour marraine, sa sœur, demoiselle Suzanne Macé qui ne sait signer.
• 1763, Nantes [Loire-Atlantique] : Pélagie-Élisabeth MACÉ entre au noviciat des ursulines.
• 5 février 1765, Nantes : Pélagie-Élisabeth MACÉ, âgée de 22 ans, prononce ses vœux de religion en la communauté de Ursulines.
• 15 juillet 1790, Nantes : Pélagie [Élisabeth] MACÉ, "première du chant et mère d'écriture en classe", déclare son intention de "vivre et mourir" en sa communauté des ursulines. Cette communauté compte 39 religieuses dont Anne LAUNAY qui est "maîtresse de musique instrumentale". Par ailleurs, une novice, une postulante, trois sœurs tourières, six filles domestiques, trois garçons jardiniers et un répondant de messes complètent la communauté. On dénombre 50 cellules et 80 pensionnaires. Les religieuses enseignent gratuitement aux enfants pauvres (de 120 à 150 filles pauvres chaque année).
• 9 juin 1791, Nantes : La communauté du couvent des ursulines, et donc Pélagie MACÉ, refuse la Constitution civile du clergé et de prêter le serment.
• 1er octobre 1792, Nantes : Les ursulines doivent quitter leur couvent. D'après la liste établie à cette occasion par deux commissaires de la municipalité – Godebert et Julien Gaudon –, Pélagie MACÉ et Anne LAUNAY y résident toujours et le couvent compte encore 36 professes, 4 sœurs converses, une affiliée et une novice. Sa pension annuelle s'élève à 600 livres.
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• 14 février 1810, Nantes : Pierre Lefeuvre, jardinier, et Jean Dion, cordonnier, déclarent le décès de Pélagie-Élisabeth MACÉ DE LA BARBELAIS, "religieuse ursuline, pensionnaire de l'état", survenu le même jour à minuit au couvent des ursulines situé rue Démosthène.
Mise à jour : 9 octobre 2021