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Pour citer Muséfrem
LIÉNARD, Pierre Guillaume Joachim (ca 1750-1794 ap.)
Date(s) : 1750 ca / 1794 ap.
Pierre Guillaume Joachim LIÉNARD fait parti de ces anciens enfants de chœur qui tirent leur existence de leur formation par une psallette : une alphabétisation qui permet d'enseigner dans les petites écoles, une spécialisation instrumentale qui offre un complément de revenus comme musicien d'église.
• [vers 1750 ou 1755], Rouen : Pierre Guillaume Joachim LIÉNARD est né à Rouen, paroisse St-Maclou, à une date qui reste à préciser.
• [date inconnue], Rouen : Pierre Guillaume Joachim LIÉNARD, "dès sa plus tendre enfance" est formé comme enfant de chœur de la paroisse St-Maclou. Il en devient ensuite musicien emboucheur de serpent.
• [Vers 1778] - août 1785, Rouen : Pierre Guillaume Joachim LIÉNARD cumule les postes : toujours emboucheur de serpent de la paroisse Saint-Maclou, il est aussi serpentiste de l'abbaye de St-Ouen de Rouen et chargé (épisodiquement ?) du "gouvernement des enfants". Il déclare jouer également du serpent à l'Hôtel-Dieu.
• 27 juillet 1779, Rouen : Pierre Guillaume Joachim LIÉNARD, 24 ans, épouse en la paroisse St-Maclou où il est né et où il réside, Rose Rollet. Dans l'acte de baptême de leur première fille, en mai 1780, le père est dit "musicien".
• 24 août 1785 - 1790, Écouis [Eure] : "Vu sa faible santé altérée dans les trois places qu'il deservoit en même temps, il a été obligé d'en choisir une plus douce" : Pierre Guillaume Joachim LIÉNARD quitte Rouen et devient serpent et basson à la collégiale Notre-Dame d'Écouis pour 150 livres par an. Il est en même temps reçu par la paroisse d'Écouis "pour le service des petites Écoles". Fin mai 1787 il obtient une augmentation de 50 livres et à nouveau de 50 livres en décembre 1788. En 1791 il se dit marié et chargé d'enfants.
• 1790-1794, Écouis : Pierre Guillaume Joachim LIÉNARD demande une pension : il considère avoir plus de 30 ans de carrière et 400 livres de gages. Les administrateurs du district des Andélys, en avril 1791, considérant qu'il est encore "d'un âge à pouvoir se procurer quelques secours par lui mesme" proposent une pension viagère de 150 livres. En 1794 pourtant, ces administrateurs ne retiennent que 8 ans de service car "le service des enfants de cœur dans des églises paroissiales ne peut mériter aucun égard aux yeux de la loy", et 250 livres de gages. Aussi ne proposent-ils que de lui verser une fois une gratification de 250 livres.
On perd ensuite sa trace.
Mise à jour : 30 juin 2019