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JULIEN, haute-contre à Nîmes (1763 av.-1780 ap.)

JULIEN, haute-contre à Nîmes (1763 av.-1780 ap.)

État civil
NOM : JULIEN     Sexe : M
Complément de nom : haute-contre à Nîmes
Autre(s) forme(s) du nom : JULLIEN
Date(s) : 1763 av.  / 1780-8-1 ap.
Notes biographiques

Les origines de JULIEN sont aussi obscures que son prénom, ce qui rend son identification complexe. Entre 1763 et 1780, il sert durant trois périodes comme haute-contre à la cathédrale de Nîmes, dont il semble être à chaque fois parti dans l'espoir de trouver un meilleur salaire ailleurs : à la cathédrale de Toulouse, pendant un peu plus d'un an en 1764-1766, peut-être à Rodez en 1773-1774... mais la cathédrale de Béziers, maintes fois sollicitée, lui est peut-être restée fermée. Outre sa voix de haute-contre à l'aigu facile, JULIEN fait valoir ses capacités à enseigner le latin aux enfants de chœur, qui lui permettent de subvenir à ses besoins entre deux engagement musicaux.

• 9 août 1763, Nîmes [Gard] : JULLIEN est reçu à la cathédrale Notre-Dame pour chanter la haute-contre, aux appointements de 12 livres par mois, à la place de FORESTIER, renvoyé.
• 7 janvier 1764, Nîmes : JULIEN, haute-contre à la cathédrale, considère n'être pas assez payé et propose ses services à la cathédrale de Béziers [Hérault].
• 6 mai 1764, Nîmes : JULIEN propose à nouveau ses services de haute-contre à la cathédrale de Béziers.
• décembre 1764, Nîmes : JULIEN a disparu du rôle des membres du bas chœur de la cathédrale.

• 14 décembre 1764, Toulouse [Haute-Garonne] : JULIEN, musicien arrivé de Nîmes, souhaiterait entrer comme haute-contre à la musique de la cathédrale Saint-Étienne, ce qui lui est accordé. Outre ses gages (20 livres par mois), il reçoit une place de prêtre de chœur et on lui paie un maître de musique à 6 livres par mois pour le perfectionner. Ces 6 livres s'ajouteront ensuite à ses gages.
• 21 décembre 1764, Toulouse : le chapitre cathédral songe à mettre JULIEN, haute-contre, à la pointe "pour le rendre plus assidu à l'office divin".
• 15 février 1766, Toulouse : le chapitre cathédral décide de renvoyer JULIEN, remplacé par TARBOURIECH.

• 11 Août 1767, Nîmes : JULIEN écrit au chapitre cathédral de Béziers pour offrir ses services comme haute-contre. Il prétend avoir quitté Toulouse à cause de "l'air crasse qu'on y respire".

• 15 janvier-31 mai 1770, Nîmes : JULIEN est à nouveau employé comme haute-contre à la cathédrale, aux appointements de 10 livres par mois "pour assister aux offices de la cathédrale les dimanches et fêtes où il y aura musique et en même temps à la charge d'enseigner le latin aux enfants de chœur moyennant 36 livres par an".

• 29 janvier 1773, Nîmes : JULIEN écrit à nouveau au chapitre cathédral de Béziers pour offrir ses services, comme haute-contre et comme maître de latin des enfants de chœur.

• 25 septembre 1773, Rodez [Aveyron] : le chapitre cathédral décide de recevoir JULIEN comme haute-contre et maître de grammaire des enfants de chœur, suite à une lettre de candidature reçue dudit JULIEN. S'est-il rendu à Rodez ? Une lacune dans les registres capitulaires pour 1774 et 1775 ne permet pas de répondre.

• juillet 1775-avril 1780, Nîmes : JULIEN, haute-contre, apparaît sur les rôles des membres du bas chœur de la cathédrale Notre-Dame.
• 27 septembre 1775, Nîmes : JULIEN, haute-contre, obtient une augmentation de 3 livres par mois, effective à partir du 1er octobre, portant ses appointements mensuels à 18 livres.

• 1er août 1780, Laudun [Laudun-L'Ardoise, Gard] : JULIEN, maître de latin et ancienne haute-contre de  Nîmes, écrit au chapitre de Nîmes pour lui proposer de revenir servir comme haute-contre et comme maître des enfants de chœur, à condition d'être augmenté. Il en profite pour dénigrer deux autres candidats, venus d'Aix et d'Arles. On comprend qu'il avait demandé à être augmenté, sans succès, ce qui avait causé son départ de la cathédrale de Nîmes en avril 1780.

Sa trace se perd par la suite. Il ne peut pas être la haute-contre Jean JULIEN, recruté à Nîmes en 1785, car ce dernier se déclare âgé de 40 ans en 1792. Il semble également devoir être distingué de la haute-contre de la cathédrale de Béziers qui porte le même nom, dont on apprend en 1781, qu'il est retenu par sa famille à Avignon, ce qui incite à le rapprocher du jeune chanteur Claude JULIEN, employé à Saint-Didier d'Avignon jusqu'en 1765.

Mise à jour : 10 août 2023

Sources
A. et J. Bèges, La chapelle de musique de la cathédrale Saint-Nazaire, 1982 ; F-Ad12/ 3 G 268 ; F-Ad30/ G 1356 ; F-Ad30/ G 1362 ; F-Ad30/ G 1446 ; F-Ad30/ G 1449 ; F-Ad30/ G 1450 ; F-Ad30/ G 1451 ; F-Ad30/ G 1452 ; F-Ad30/ G 1485 ; F-Ad30/ G 576 ; F-Ad30/ G 579 ; F-Ad30/ G 584 ; F-Ad30/ G 585 ; F-Ad34/ G 812] ; F-Ad34/ G 813 ; F-Ad34/ G 813] ; F-Ad34/ G 816 ; R. Machard, Musiciens de la cathédrale St-Étienne…

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