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Pour citer Muséfrem
JULIEN, François René (1733-1792 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : JULLIEN
Date(s) : 1733-12-11 / 1792 ap.
Natif de Saint-Malo, François René JULIEN est enfant de chœur de la cathédrale de Cahors : une telle distance entre lieu de naissance et lieu de formation n'est pas banale ! Il devient ensuite organiste, et sa carrière le mène de Notre-Dame des Cadources à la cathédrale de Vabres, où il est en poste au moment de la Révolution.
• 11 décembre 1733, Saint-Malo : Fils de Joseph Julien et de Renée Hamon, François René JULIEN est baptisé dans la paroisse unique de Saint-Malo, desservie en l'église cathédrale. Les curés malouins n'indiquent que très rarement les métiers, aussi reste-t-on ici dans l'ignorance de celui du père de l'enfant. On observe que le parrain, François Macé, est qualifié de "sieur de la Croix" et qu'il sait signer, de même que – maladroitement – le père, présent au baptême. La marraine, en revanche, Anne Le Loup, ne signe pas.
• 23 novembre 1742, Angoulême : Le baptême d'un petit frère, Léonard, né paroisse Saint-Jean, révèle le métier du père, qui est maître tailleur d’habits (le parrain choisi exerce du reste la même profession). Il montre aussi que les parents sont en cours de migration vers le sud : de Saint-Malo à Angoulême on compte un peu plus de 400 km (par l'itinéraire pédestre le plus direct), ils en parcourront encore 200 jusqu'à Cahors, avec des haltes voire des détours impossibles bien entendu à reconstituer.
• [1743-1753 environ], Cahors : François René JULIEN a été enfant de chœur de la cathédrale Saint-Étienne, comme l'atteste un certificat délivré par le vicaire général de Cahors le 29 septembre 1790. Le certificat, rétrospectif, reste vague : il certifie que François-René JULIEN a été "pendant plusieurs années" – sans plus de précision – "enfant de chœur de notre église cathédrale". Il ajoute que "pendant tout ces temps qu'il est resté dans notre maîtrise on a été content de luy, et qu'il sy est bien comporté' : il peut paraître douteux que quarante ans plus tard le vicaire général ait gardé mémoire de cela.
• [Vers 1753-1754], Cahors : Durant huit ans, François René JULIEN est organiste de la congrégation de Chancelade ainsi que l'atteste un certificat des Chanoines réguliers en date du 26 février 1767.
• [Vers 1762], Vabres-l'Abbaye [Aveyron] : François René JULIEN occupe le poste d'organiste de la cathédrale Saint-Sauveur-et-Saint-Pierre. Il est le 1er titulaire de l'orgue nouvellement construit par MICOT.
• 23 avril 1790, Vabres-l'Abbaye : François René JULIEN est toujours organiste de la cathédrale de Vabres. Son traitement, payé par l'évêque le 20 septembre 1790, est de 350 livres en argent plus du vin et du blé, soit au total environ 551 livres. Il est âgé de 57 ans et se déclare malade, ayant des problèmes de vue ; un certificat médical joint à son dossier l'atteste. Les attestations d'emplois fournies montrent qu'il a été toujours été apprécié de ses divers employeurs. L'évêque prend également en charge le règlement de frais médicaux.
• 20 décembre 1790, Vabres-l'Abbaye : Le Directoire accorde à René JULIEN une "pension à titre de gratification" de 400 livres.
• 30 janvier 1792, Vabres-l'Abbaye : La pension de François René JULIEN est fixée à 200 livres.
Mise à jour : 3 juin 2019