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JADIN, François (1731-1790)
Date(s) : 1731-8-7 / 1790-6-11
Fil d'un hautboïste de régiment, François JADIN naît en Franche-Comté, à Gray, par les hasards des changements de garnison paternels. Le début de sa vie demeure obscur, mais on peut imaginer qu'il a suivi les traces de son père et pratiqué son instrument, le basson, dans l'armée. En 1760, il se marie et entre, en qualité de basson, à la Musique du roi à Versailles où il sert durant un quart de siècle. Il acquiert en outre une charge de grand hautbois de l'Écurie, qu'il garde jusqu'à sa mort en 1790. Il y succède à l'un des derniers représentants de la fameuse famille Hotteterre. Père de famille prolifique, il laisse cinq fils qui, tous, pratiquent peu ou prou la musique.
• 7 août 1731, Gray [Haute-Saône] : François, fils de Nicolas Jadin, hautbois au régiment de Bauffremont, et de Jeanne Louise Bouquet, naît et est baptisé. Son parrain est un dragon du même régiment.
• avant 1760, où ? : François JADIN est vraisemblablement musicien militaire. Le choix de deux Noailles, dont le comte d'Ayen pour le baptême de son premier fils, en 1762, peut indiquer un lien avec les Gardes du corps du roi ou une présence à Saint-Germain-en-Laye.
• 18 janvier 1760, Paris : En l'église paroissiale Saint-Sulpice, François JADIN épouse Marie Marguerite Raiffer. Lors de l'inventaire dressé après le décès du musicien, la veuve déclare qu'il n'a pas été fait de contrat de mariage.
• 1760-1785, Versailles : François JADIN est basson à la Musique du roi, aux appointements de 3 000 livres. Lors de la réduction de son salaire à 2 400 livres, en mai 1782, il obtient une pension équivalente à « l’excédent retranché de ses appointements », soit 600 livres. Le 1er janvier 1786, il est admis à prendre sa retraite, avec une pension égale.
• 1770-1790, Versailles : François JADIN est grand hautbois de l’Écurie du roi. Il y joue du basson, puisque ce groupe a été créé dès l’origine comme une « bande » de hautbois, réunissant toute la famille de cet instrument à anche double. Par certificat du 14 septembre 1770, il a obtenu la charge laissée vacante par le décès de Jean-Baptiste Hotteterre. En 1781 et 1787, il habite rue de Paris, au coin du cul-de-sac de Clagny.
• 11 juin 1790, Versailles : François JADIN, vétéran de la Musique du roi et huissier du cabinet de Madame Victoire de France, s’éteint à son domicile du cul-de-sac de Montbauron. Il laisse une veuve et cinq fils, dont trois, mineurs, habitaient avec lui : Louis, Georges, futur chanteur, et Hyacinthe, qui sera pianiste. Les deux aînés habitent à Paris : Valentin François est huissier du cabinet de Madame Victoire (mais il a publié des œuvres pour clavier en 1787-1788) et Adrien Paul, qui est nommé subrogé tuteur de ses trois jeunes frères, est musicien des Gardes du corps.
Mise à jour : 17 août 2021