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FAGIOLINI, Jérôme Antoine, dit Jérosme (1705-1785)

FAGIOLINI, Jérôme Antoine, dit Jérosme (1705-1785)

État civil
NOM : FAGIOLINI     Prénom(s) : Jérôme Antoine     Sexe : M
Complément de nom : dit Jérosme
Autre(s) forme(s) du nom : JÉROSME
FAGOLINI
FAGOLINO
FAGIOLINO
FAGGIOLINO
FAGOLINE
FAGULINI
Date(s) : 1705-6-11  / 1785-9-4
Notes biographiques

Le Vénitien Jérôme FAGIOLINI, surnommé Jérôme, est l'un des trois castrats recrutés en 1719 pour la Musique de la Chapelle du roi. Il y sert près d'un demi-siècle. Installé, grâce à un don royal, sur un terrain de l'avenue de Saint-Cloud, il y reste jusqu'à son décès à l'âge de 80 ans.

• 11 juin 1705, Venise [République de Venise, Italie] : Jérôme Antoine FAGULINI, fils de Pierre Fagulini et Dame Dondo, voit le jour et est baptisé le 13 en l'église paroissiale Saint-André.

• 1719-1766, Versailles : Jérôme Antoine FAGIOLINI, dit Jérôme est dessus italien (castrat) à la Musique du roi. Le 1er janvier 1767, il est admis à la vétérance avec une pension de 2 569 livres, qui vient s’ajouter à une pension pour entretenement de 1 200 livres, qu’il avait par brevets successifs du 10 juin 1731 (800 livres) et du 23 juin 1741. S’y ajoute une pension de 300 livres pour étrennes et bonnes fêtes de la Petite Écurie par la mort de BESSON (BÊCHE, POIRIER et GRANIER jouissent de la même pension).

• Mai 1752, Versailles : Jérôme Antoine FAGIOLINI obtient des lettres de naturalité. Il y est dit « natif de Vérone, République de Venise ».

• 26 novembre 1757, Versailles : Le roi fait don à Jérôme FAGIOLINI d'un terrain sis sur la butte Montbauron, avenue de Saint-Cloud, à condition de payer le droit de cens et de n'y bâtir que suivant les alignements et décorations prescrits par les officiers des Bâtiments du roi.
• 9 mars 1758, Versailles : Jérôme Antoine FAGIOLINI vend son terrain du pied de la butte Montbauron, avenue de Saint-Cloud, à condition de conserver la jouissance sa vie durant d’un bâtiment situé dans la pointe du terrain, sans payer aucun loyer. Sur le prix total (6 000 livres), la moitié est payée aussitôt, l’autre servant à établir une rente viagère de 300 livres par an. La vente permet en outre au castrat de payer les travaux effectués.
• 1768-1776, Versailles : Jérôme Antoine FAGIOLINI est locataire d’une maison voisine de la précédente.
• 1758-1785, Versailles : Jérôme Antoine FAGIOLINI rédige huit testaments (dont deux en décembre 1758).

• 4 septembre 1785, Versailles : Jérôme Antoine FAGIOLINI s’éteint à son domicile de l’avenue de Saint-Cloud. L’inventaire de ses biens révèle un intérieur plutôt cossu.

Mise à jour : 4 janvier 2022

Sources
Etat de la France, 1749 ; F-Ad78/ 1112511 ; F-Ad78/ 3 E 45/149 ; F-Ad78/ 3 E 46/76 ; F-Ad78/ 3E 43/336 ; F-Ad78/ 3E 45/125 ; F-Ad78/ 3E 45/161 ; F-Ad78/ 3E 46/70 ; F-Ad78/ 3E 46/74 ; F-Ad78/ 3E 46/76 ; F-Ad78/ 3E 46/87 ; F-Ad78/ 3E 47/111 ; F-An/ MC/ET/XV/986 ; F-An/ O/1*/230, fol. 58 ; F-An/ O/1/3022 ; F-An/ O/1/670 ; F-An/ O/1/675 ; F-An/ O/1/684 ; F-An/ O/1/685/1 ; F-An/ O/1/842, n°118 ; F-An/ O/1/842, n°48 ; F-An/ Z/1a/486 ; F-An/ Z/1a/487 ; F-BnF/ Musique/ Rés. F 1661 ; N. Dufourcq, La musique à la cour..., 1970 ; N. Dufourcq, La musique à la cour..., 1970  ; R. Machard, Les musiciens en France, 1971

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