DIANCOURT, Jean Louis Joseph (1754-1826)

Jean Louis Joseph DIANCOURT (1754-1826), mulquinier de profession (fabricant de toile fine), est chantre de la collégiale Saint-Vaast d'Origny-Sainte-Benoite [Aisne] à la toute fin de l'Ancien Régime. Il n'obtient ni pension, ni gratification. À la fin de sa vie, il est devenu indigent.

• 28 décembre 1754, Origny-Sainte-Benoite [Aisne] : Jean Louis Joseph DIANCOURT naît du mariage de Joseph Diancourt, manouvrier (qualifié de mulquinier en 1782), et d'Élisabeth Lécaillon (ou Lescaillon).

• 6 mai 1782, Origny-Sainte-Benoite : Joseph DIANCOURT, garçon mulquinier âgé de 25 ans, épouse Catherine Baudré, fileuse âgée de 25 ans, fille de Michel Baudré, manouvrier, et de Marie Anne Lambert, de la paroisse de Hauteville. Il ne sait pas signer.

• [vers 1785]-1790, Origny-Sainte-Benoite : Joseph DIANCOURT est attaché au chapitre du lieu en qualité de chantre.

• [vers début 1792] : Joseph DIANCOURT pétitionne pour obtenir une pension en recompense des services par lui rendus. Il s'appuie sur un certificat de la municipalité d'Origny-Sainte-Benoite.
• 8 février 1792, Saint-Quentin [Aisne] : Le directoire du District, considérant que le pétitionnaire n'a exercé que pendant l'espace de cinq ans la place de chantre et qu'il est encore dans un âge à pouvoir "s'occuper de quelque autre employ", estime qu'il n'y a pas à délibérer.
• 15 février 1792, Laon : Le directoire du Département de l'Aisne approuve l'avis du District et rejette la demande.

• 14 mars 1826, Guise [Aisne] : Jean Louis Joseph DIANCOURT, mendiant, époux de Catherine Baudré, meurt à l'âge de 71 ans en sa maison sise rue de Saint-Quentin. L'acte de décès est enregistré à Origny-Sainte-Benoite.

Mise à jour : 4 mars 2023