Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
COULON, Jean (1764-1851)
Date(s) : 1764-4-2 / 1851-11-3
Jean COULON est chantre à la collégiale Saint-Mexme de Chinon depuis au moins six années lorsque son poste est supprimé en 1790. Son niveau d'instruction, sans doute a-t-il également été enfant de choeur dans la même église, lui permet de trouver dès 1793 un poste d'employé à la municipalité d'Huismes, petite commune limitrophe de Chinon. A sa mort en 1851, il exerce toujours le métier d'instituteur dans la même localité, depuis une vingtaine d'années au moins.
• 2 avril 1764, Chinon [Indre-et-Loire] : Jean COULON vient au monde et il est baptisé le jour même paroisse Saint-Étienne. Il est le fils de Jean, voiturier par terre et de Marie Foucault.Son père ne sait pas signer.
• 12 août 1784, Chinon : "Musicien et choriste" de l'église royale et collégiale Saint-Mexme de Chinon, il signe comme parrain du fils d'un laboureur. Il est le seul de sa famille à savoir signer, comme le montre son acte de mariage de 1829, il est probable qu'il est reçu une formation d'enfant de choeur au sein de la psallette de la collégiale.
• 1790, Chinon : Jean COULLON est toujours en poste à la collégiale Saint-Mexme comme musicien et perçoit 312 livres de revenus annuels (alors que ses confrères en perçoivent 380). Il y côtoie Louis JUETTE, Jean Alexis MEREL DELISLE, Pierre François DELANOIX et Pierre Jean François BOUCHER.
• 5 mai 1791, Chinon: Le district prend connaissance d'un certificat capitulaire qui rappelle le montant de ses gages, ainsi que de sa requête dans laquelle il précise "qu'il a assisté a l'office divin jusqu'au 20 janvier 1791 ou l'office a esté interrompue en ladite eglise". Il réclame un solde de 81 livres pour l'année 1790.
• 13 novembre 1792, Chinon : Il perçoit du district une gratification qui s'élève à qui a été fixée à 312 livres, ce qui prouve qu'il est encore jeune et en service depuis peu de temps. On le désigne curieusement "maître de musique".
• 1er décembre 1793, Huismes, près de Chinon : Jean COULON est devenu "secrétaire greffier de la municipalité de cette commune". Il épouse Louise Tourault, une couturière âgée de 28 ans, fils d'un chirurgien.
• 13 décembre 1796, Huismes : Il exerce les fonctions de garde-champêtre lorsqu'il se remarie à Louise Teaupeau, âgée de 47 ans. Celle-ci meurt à Chinon le 7 juin 1806.
• 19 mai 1829, Huismes : Devenu instituteur, Jean COULON se remarie avec Jeanne Brizard, couturière âgée de 39 ans, fille d'un tonnelier. Ses deux frères, anciens militaires en retraite, dont un exerce la profession de tisserand, sont présents mais ils ne savent pas signer.
• 3 novembre 1851, Huismes : Jean COULON, toujours mentionné comme instituteur s'éteint à son domicile du bourg.
Mise à jour : 7 janvier 2018