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Pour citer Muséfrem
CLÉMENT, François, à Laval (ca 1754-1791 ap.)
Complément de nom : à Laval
Date(s) : 1754 ca / 1791 ap.
François CLÉMENT est l'un des hommes qui chantent en 1790 au choeur de la collégiale Saint-Tugal de Laval, la plus importante église du Bas-Maine. Sa biographie reste toutefois moins bien éclairée que celle de ses confrères.
• Mars 1781, Laval : François CLÉMENT est reçu psalteur du chapitre Saint-Tugal de Laval, à 300 livres de gages. Il est aussi tissier, comme Mathurin LEPRÊTRE aux côtés duquel il chante au chœur, sous la direction de François BOURDAIS.
• À sa place de psalteur s'ajoute ensuite celle de sous-sacristain, qui lui rapporte 60 livres / an. Est-ce pour cela qu'il n'a plus la possibilité (le temps ? la capacité physique ?) d'exercer son métier antérieur de "tissier" ? En tout cas, il prétendra en 1790-1791 ne plus pouvoir l'exercer.
• 1790, Laval : François CLÉMENT est toujours psalteur du chapitre Saint-Tugal, aux côtés de Mathurin LEPRÊTRE, François CLÉMENT, Julien-Grégoire TURMEAU et Mathurin GRIVEAU, ainsi que "l'ancien" Jean-Baptiste JOSSET, lorsqu'il le peut.
Les informations au sujet de François CLÉMENT sont contradictoires entre les tableaux remontés au Comité ecclésiastique à Paris en 1791, qui le disent âgé de 47 ans [donc né vers 1744] et le relevé du secrétaire capitulaire en juillet 1790 qui le dit âgé de 36 ans [donc né vers 1754]. Ce dernier peut être considéré comme le plus fiable.
Les deux sources convergent sur son niveau de revenus : 420 livres par an. Le secrétaire du chapitre précise qu'il est devenu psalteur en mars 1781 "à raison de 300 livres de gages et de 60 de supplément, et pour la place de sous sacristain 60 livres. En tout 420 livres". Il conclut : "Il mérite une récompense".
• 18 février 1791, Laval : Le directoire du département de la Mayenne lui accorde une rente viagère de 60 livres.
• 5 mai 1791 : Un tableau récapitulatif expose qu'il "demande qu'il lui soit accordé une pension proportionnelle au tems et au service qu'il a été employé, ne pouvant plus remplir l'état de tissier qu'il exerçoit auparavant et se trouvant dans l'impossibilité de subvenir à ses besoins".
Après cette date, on perd sa trace.
Il est possible que l'ancien chantre, devenu "commis", soit le François CLÉMENT qui meurt rue de Rennes à Laval le 27 fructidor an X [14 septembre 1802]. Auquel cas, il serait né à Grenoux, village situé à 25 km au nord-est de Laval, le 8 janvier 1755, fils de François Clément, tissier, et d'Anne Geslot (qui a en même temps donné le jour à une sœur jumelle de François). La date de naissance correspond bien avec l'âge indiqué par le secrétaire du chapitre en 1790, et ce décès est le seul possible apparu dans les tables décennales lavalloises. Mais aucun indice ferme n'assure la 'tracabilité' entre le chantre de 1790 et ce défunt. Les certitudes manquent donc à son sujet.
Mise à jour : 19 janvier 2016