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BRACHET, Jean Marie Vincent (1753-1806)
Date(s) : 1753-12-20 / 1806-5-8
Jean Marie Vincent BRACHET (1753-1806) fait partie, en 1790, de la communauté des prêtres habitués de la cathédrale de Lyon [Rhône], en charge du plain-chant lors des offices.
• 20 décembre 1753, Lyon : Jean Marie Vincent BRACHET voit le jour.
• 11 novembre 1785, Lyon : Après le décès du prêtre perpétuel Charles MERLIN survenu le 9 novembre, les sieurs MARCHAND, BRACHET, LECOURT, PONSON, VIERVILLE, TABARD et SIMON, prêtres habitués de la cathédrale Saint-Jean, sont convoqués pour pourvoir à la perpétuité laissée vacante par le défunt. Les habitués sont ainsi "ouïs et examinés sur le plein chant de cette Eglise". La perpétuité est conférée à Étienne MARCHAND, "et ce par rapport à son assiduité et capacité sans avoir néanmoins égard à son ancienneté, avec tous les droits et revenus en dépendant, à la charge néanmoins d'observer et exécuter les Statuts et Règlements de cette Eglise, d'être assidu aux offices du chœur".
• 12 mars 1789, Lyon : Tous les prêtres habitués de la cathédrale Saint-Jean, dont Vincent BRACHET, sont réunis afin d'écouter la lecture du règlement de convocation des États généraux.
• 12 novembre 1789, Lyon : Après le décès du prêtre perpétuel AMEQUIN survenu le 8 septembre, les sieurs BRACHET, PONSON, VIERVILLE, TABARD, BONNET, SUDAN, D’ŒUVRE et MARDUEL, prêtres habitués de la cathédrale Saint-Jean, sont convoqués pour pourvoir à la perpétuité laissée vacante par le défunt. Les habitués sont ainsi "ouïs et examinés sur le plein chant et cérémonies de l'Eglise". La perpétuité est conférée au sieur Léonard BONNET, "et ce par rapport à son assiduité et capacité, sans avoir égard à l'ancienneté avec tous les droits et revenus en dépendant, à la charge néanmoins d'observer et exécuter les Statuts et Règlements de cette Eglise, d'être assidu aux offices du chœur".
• 1790, Lyon : Il réside rue Tramassac.
• 20 juin 1791, Lyon : Le directoire du District délibère sur la déclaration fournie le 28 octobre 1790 par Jean-Marie Vincent BRACHET, "prêtre, ci-devant Bénéficier de l'Eglise de Ste Croix, et ci-devant habitué de l'Eglise de Lyon". Il demeure alors rue Tramassac, paroisse de la Métropole. Il demande à ce que son traitement soit fixé à la somme de 1 247 livres 18 sous. Comme prébendier de Sainte-Croix, qualité qui lui donnait celle d'habitué en la cathédrale de Lyon, il a droit à une indemnité de 523 livres 7 sous 6 deniers. Enfin, comme titulaire de différentes prébendes, il jouissait de 142 livres 3 sous. Jean-Marie Vincent BRACHET est donc chanoine prébendé et semi-prébendé. Le montant total de ses revenus s’élève ainsi à 665 livres 1 sou 6 deniers. Le directoire du District de Lyon estime que le traitement annuel de Jean-Marie Vincent BRACHET "doit être liquidé à 665 livres 1 sou 6 deniers" à compter de janvier 1790, et que, s'il devient fonctionnaire public, ce traitement sera réduit à 142 livres 3 sous pour le revenu des différentes prébendes.
• 23 septembre 1795, Paris : Vivant depuis quelques années dans la capitale, Jean Marie Vincent BRACHET adresse une requête auprès du directoire du District de Lyon. N'ayant rien reçu de son traitement depuis début janvier 1793, il dit se trouver "dans un pressant besoin, n'ayant point de ressource pour subsister".
• 10 octobre 1795, Lyon : Le directoire du Département du Rhône accorde à Jean Marie Vincent BRACHET, qui a prêté son serment civique de fidélité à la Nation, une somme totale de 1 496 livres 5 sous 9 deniers, pour compenser les pertes qu'il a éprouvées du premier janvier 1793 jusqu'au jour de rédaction de sa requête.
• 8 mai 1806, Paris : Jean Marie Vincent BRACHET, pensionnaire de l'État, meurt à l'âge de 52 ans au n° 2, rue du Hurepoix, division du Théâtre français.
Mise à jour : 29 octobre 2023