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Pour citer Muséfrem
BOYER, Pascal (ca 1743-1794)
Date(s) : 1743 ca / 1794-7-7
Natif de Tarascon [Bouches-du-Rhône] où il a sans doute reçu sa formation musicale à la collégiale Sainte-Marthe, Pascal BOYER est recruté fort jeune par la cathédrale de Nîmes [Gard] où il est chargé de la maîtrise. Moins de cinq ans plus tard, démis de ses fonctions pour des raisons qui restent obscures, BOYER part pour Paris où il se fait connaître comme critique, plus que comme compositeur. Il abandonne définitivement le service de l'Église. Il est guillotiné pendant la Terreur.
• 1743, Tarascon [Bouches-du-Rhône] : Bien que les dictionnaires, suivant probablement Laborde, placent la naissance de Pascal BOYER en 1743, son baptême est absent des registres de Tarascon pour cette année, ainsi que pour 1742. Il n'est donc pas exclu que BOYER soit bien né en 1743, mais ailleurs, peut-être aux environs de Tarascon.
• vers 1750-1759, Tarascon : Pascal BOYER est vraisemblablement enfant de chœur à la collégiale Sainte-Marthe. Il y croise sans doute Charles GAUZARGUES avant que celui-ci devienne maître de musique à Nîmes.
• 24 juillet 1759, Nîmes : Pascal BOYER, ecclésiastique de la ville de Tarascon, est reçu maître de musique de la cathédrale pour entrer le 1er août, aux mêmes conditions et aux appointements qu'avait GAUZARGUES, c'est-à-dire 1 600 livres par an, y compris la nourriture des six enfants de chœur.
• 28 mars 1764, Nîmes : BOYER, maître de musique de la cathédrale, est congédié pour des motifs connus du chapitre, au point qu'il n'est pas nécessaire de les rappeler. On aurait pourtant aimé connaître les raisons de son renvoi de ce qui semble être son seul poste de musicien d'église.
• 1765-1767, Paris : BOYER, ci-devant maître de chapelle, est dans la capitale et, en décembre 1767, il se fait connaître par la publication, chez Vente, de sa Lettre à la réforme des mesures proposées par M. Diderot sur le projet de l’unité de Clef dans la musique & M. l’Abbé La Cassagne dans ses éléments du chant.
• 25 mai 1769, Paris : Louis Auguste RICHER chante un mouvement du motet Paratum de Pascal BOYER au Concert spirituel.
• 1772, Paris : Dans le Mercure de France de juillet (p. 191 et suivantes), BOYER publie une "Notice sur la vie et les ouvrages de Pergolese".
Pascal BOYER a composé quelques morceaux ajoutés à des opéras et trois sonates pour piano, avec accompagnement de violon ou flûte et violoncelle.
• Selon Fétis, Pascal BOYER, "Cet artiste intelligent avait fondé à Paris, pendant la Révolution, une feuille spéciale intitulée Le Journal des Spectacles. Il dirigeait encore ce recueil lorsqu’il fut dénoncé comme réactionnaire au Comité de salut public. Incarcéré et mis en jugement, il périt sur l’échafaud."
• 7 juillet 1794, Paris : Pascal BOYER est guillotiné pour avoir pris part à la conspiration du Luxembourg.
Mise à jour : 10 juin 2023