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Pour citer Muséfrem
BOUIN, Jean-Baptiste (ca 1693-1776)
Autre(s) forme(s) du nom : BOÜIN
BOUYN
Date(s) : 1693-2 ca / 1776-8-21
Jean-Baptiste BOUIN ou BOUYN a passé toute sa vie au service de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans, depuis sa période d'enfant de chœur jusqu'à son décès, en 1776. Prêtre, il remplissait alors les fonctions d'évangéliste (il était donc chargé de lire, réciter ou chanter le récit de l'Évangile aux messes solennelles, notamment le récit de la Passion), et il bénéficiait d'une semi-prébende.
• [1693] : Si Jean-Baptiste BOUIN a été reçu enfant de chœur à l'âge le plus fréquemment observé (autour de 7 ans), il pourrait être né vers 1693. Cette année de naissance est confirmée par l'âge assez précis indiqué à son décès, qui suggère une naissance durant le premier trimestre de l'année 1693 (peut-être vers février).
• 17 mars 1700, Orléans : BOÜIN est reçu enfant de chœur à la cathédrale Sainte-Croix.
• [1710] : Après avoir été éduqué à la maîtrise de Sainte-Croix probablement durant dix ans, BOUIN intègre le bas chœur, à un poste qui est actuellement indéterminé. Selon le chanoine Billard ("Vieux souvenirs du chapitre cathédral d’Orléans…", 1897), BOUIN était choriste.
Le coutumier de 1779 rappelle qu'il avait été au service du chapitre durant 66 ans, donc de 1710 à son décès en 1776. À quelle date est-il devenu évangéliste ? La plupart des registres capitulaires de la cathédrale orléanaise sont perdus (incendie de juin 1940).
• 31 mars 1751, Orléans : Le registre capitulaire 1751-1755, conservé, permet d'apercevoir le personnel de la cathédrale. Lorsque ce registre commence, Jean-Baptiste BOUIN occupe la fonction d'évangéliste. "Sur la requeste verbale de Mr BOUYN Évangéliste de cette Église", le chapitre lui accorde quinze jours de congé, "en se faisant remplacer pour ses fonctions".
• 1er février 1753 : BOUYN, Évangéliste, vient demander au chapitre la permission de porter perruque, et en profite pour exposer à la Compagnie que "devenant infirme, il la prioit de trouver bon que dans les Cas de besoin il se fit suppléer par un autre prêtre dans sa fonction d’Évangéliste". Le chapitre lui accorde ses deux demandes.
• 1774 : Jean Baptiste BOUIN prête foi et hommage au duc d’Orléans pour la première portion de la chapelle Notre-Dame-Blanche, fondée en l’église d’Orléans et dotée d’une censive à prendre sur 18 maisons sises à Orléans.
• 21 août 1776, Orléans : Dans sa maison rue du Bœuf[-Sainte-Croix], rue située entre l'actuelle rue Étienne Dolet et la rue de Bourgogne, et parallèle à la rue Pothier, décède M. Jean Baptiste BOUYN, "prêtre de ce diocèse, chanoine semi prébendé et évangéliste de cette église". Il était "âgé de 83 ans et demi", et il avait "reçu les sacrements dans sa maladie". Le lendemain, il est inhumé "au cimetière commun de cette ville" en présence de plusieurs représentants du chapitre, qui signent ès qualité.
"Il est mort Évangeliste après plus de 66 ans de service". Cette sorte de record a dû être jugé suffisamment exceptionnel pour être inscrit, quelques années plus tard, dans le second volume des Materiaux receüillis Pour un Coutûmier du chapître de l’Eglise d’Orleans. 1779. à L’usage du Tresors... (1779). Selon le chanoine Billard, BOUIN était un ancien choriste.
• 31 août 1776, Orléans : La mort de maître Jean-Baptiste BOUIN, prêtre, a laissé sa semi-prébende vacante. Elle échoit à Maître Jean François FOUCART, clerc du diocèse de Beauvais. Le même jour, André ATHON [HATTON], prêtre de ce diocèse, déjà chanoine semi-prébendé auprès de l’autel de la bienheureuse Marie, Vierge blanche, marguillier et chapelain de Saint-Aignan et Saint-Louis de cette église, est nommé chanoine semi-prébendé auprès de l’autel de la bienheureuse Marie, Vierge blanche, pour la première portion, après le décès de J.B. Bouin (les chapelles Saint-Aignan et Saint-Louis sont deux chapelles nord de l’abside).
Mise à jour : 2 octobre 2019