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BÉZU, Melchior (ca 1723-1792 ap.)
État civil
NOM : BÉZU     Prénom(s) : Melchior     Sexe : M
Date(s) : 1723 ca  / 1792-2-3 ap.
Notes biographiques

L'organiste Melchior BÉZU, sur lequel les renseignements sont rares, exerce en 1790 en deux lieux distincts, l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes et l'église paroissiale Saint-Quentin de Soissons [Aisne].

• [1723] : Melchior BÉZU naît en un lieu inconnu. Selon les sources révolutionnaires, il aurait en effet 69 ans en 1792.

• 1735 : Georges-Paul Charpentier d'Audron, écuyer, chevalier de St-Louis, constitue 120 livres de rente en faveur de Melchior BÉZU, organiste. Exerce-t-il déjà, à l'âge de 12 ans ? Où cela se passe-t-il ?

• [1745] : Il entre au service d'une église (il annonce 45 ans de service), probablement en tant qu'organiste. S'agit-il déjà de l'église paroissiale Saint-Quentin de Soissons |Aisne] ?

• 1757-1759, Soissons : Le compte de fabrique de la paroisse Saint-Quentin indique que le sieur BÉZU est employé comme organiste ; il est payé 200 livres pour avoir touché l'orgue pendant les trois années. Le souffleur est un dénommé VUALLE.

• 1760-1768, Soissons : Selon le compte de fabrique de la même paroisse, BÉZU touche 450 livres pour les neuf années à raison de 50 livres par an.

• [1790-1791], Soissons : Melchior BÉZU est en 1790 organiste de l'abbaye de Saint-Jean-des-Vignes (ordre des augustins), depuis une date indéterminée. Selon une autre source, l'organiste serait un religieux, Dom LECOMTE. Les deux hommes touchaient peut-être l'orgue alternativement. Le serpentiste se nomme Nicolas DEWAILLY. BÉZU est par ailleurs toujours organiste de la paroisse Saint-Quentin. L'administrateur de la fabrique lui verse 50 livres "pour le jeu d'orgue" suivant une quittance du premier janvier 1791. Lors de la fermeture de l'église, début avril 1791, il perçoit 12 livres 10 sols pour le même motif.

• [novembre 1791] : Melchior BÉZU, organiste demeurant à Soissons, pétitionne afin d'obtenir le paiement d'une rente viagère de 300 livres au principal de 3000 livres, qui lui était due par le séminaire du diocèse, payable chaque année les 15 janvier et 15 juillet. Il présente un certificat du sieur Bouchu, ex-procureur du séminaire, du 15 octobre 1790, approuvé par le sieur Salleron le 9 novembre 1791.
• 12 novembre 1791 : Le directoire du District de Soissons donne son avis.
• 27 novembre 1791, Laon : Le directoire du Département de l'Aisne arrête à titre provisoire qu'il touchera du receveur du District de Soissons la somme de 150 livres pour six mois de la rente qui lui est due, échus le 15 juillet dernier, "sauf néanmoins à retenir cette somme sur le traitement de Henry Joseph Claude de Bourdeilles, cy devant évêque de Soissons, s'il est ainsy ordonné", auquel cas BÉZU devra se pourvoir à la direction générale de Liquidation pour obtenir une ordonnance définitive de liquidation, conformément à la loi du 27 avril 1791. 

• 3 février 1792, Laon : Melchior BÉZU obtient une pension de 50 livres, ce qui démontre qu'il a servi l'abbaye et peut-être d'autres communautés religieuses plusieurs années d'affilée.

• 15 juillet 1793, Laon : Melchior BÉZU semble avoir effectué une nouvelle, sans doute pour bénéficier de la loi du premier juillet 1792, plus généreuse que les précédentes. Le conseil permanent du Département, après étude du dossier et consultation de l'avis du directoire du District de Soissons, décide d'attendre l'avis du ministre de l'Intérieur. BÉZU est présenté comme "se disant attaché à la maison de st jean ès vignes de Soissons en qualité d'organiste, et encore organiste de la paroisse de St Quentin de lad. ville".

On ne sait ni où, ni quand il est mort.

Mise à jour : 15 juillet 2023

Sources
Archives départementales de l'Aisne, répertoire des série B à F, 1878 ; F-Ad02/ G 1728 ; F-Ad02/ Q 784 ; F-Ad02/ Q 789 ; F-An/ F19/1128

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