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BOUSCAYROL, François (1767-1847)
État civil
NOM : BOUSCAYROL     Prénom(s) : François     Sexe : M
Date(s) : 1767-1-26  / 1847-4-4 
Notes biographiques

Natif du bourg de Gillorgues en Aveyron, François BOUSCAYROL devient clerc tonsuré, chantre de la cathédrale Notre-Dame de Rodez. Il n'occupe ce poste que durant 3 années. À la Révolution, ayant refusé de prêter serment, il est déporté à Bordeaux, puis il revient à Rodez où il s’éteind à l’âge de 80 ans.

 • 26 janvier 1767, Gillorgues [Bozouls, Aveyron] : François BOUSCAYROL naît et est ondoyé à la maison « à cause du danger de mort ». Le père est Étienne Bouscayrol, la mère Catherine Moussac.

• 22 décembre 1787, Rodez : François BOUSCAYROL reçoit la tonsure.
1790, Rodez : François BOUSCAYROL est clerc tonsuré, de la cathédrale Notre-Dame. Il assure une fonction de vicaire de chœur (chantre) depuis 3 ans avec un traitement annuel de 299 livres 33 deniers. Il sera pensionné.
• 1 janvier 1792, Rodez : François BOUSCAYROL rédige une pétition pour demander un secours, en plus de sa pension. Sa demande est acceptée, et outre sa pension de 299l 3s 8d, il lui sera payé la somme de 74 livres 15s 9d pour son quartier d’octobre, échu le 31 décembre 1791. À cette époque François BOUSCAYROL, « taille de 5 pieds 5 pouces, cheveux et sourcils châtains, yeux de même, nez rond, bouche moyenne menton « fourchu » front élevé visage long » réside à Rodez dans la maison du marchand Hyacinthe Carcenac, située rue du Boisset.
• 12 novembre 1793, Rodez : François BOUSCAYROL est reclus à la maison commune de l’Union pour refus de prestation de serment.
• 8 mars 1794, Rodez : Le Directoire du département accorde à François BOUSCAYROL une somme de 11 livres 2s 2d, pour arrérage de sa pension alimentaire de 400 livres et 15 livres pour frais de route, de Rodez à Moissac.

• 11 mars 1794, Bordeaux : François BOUSCAYROL, prêtre insermenté, est déporté à Bordeaux d’abord puis enfermé au fort de Hâ et à Rochefort.
• 21 novembre 1794, : il est choisit pour être embarqué sur le bâtiment le “Républicain” en rade sur la Charente, à bord duquel il passe l’hiver, au Port des Barques, près de Rochefort.
• 24 mars 1795, Port-des-Barques : Un arrêt du comité de sureté générale libère François BOUSCAYROL en rade de Port-de-Barques.

• 22 mars 1795, Rodez : François BOUSCAYROL revient vivre à Rodez et réside dans la maison du citoyen Cassan, cultivateur à Floirac.
• 4 mars 1798, Rodez : François BOUSCAYROL est inscrit sur la 4eliste supplémentaire des émigrés comme ecclésiastiques, bien qu’il ne le fut pas. Il demande une visite médicale afin de prouver que ses infirmités ne lui permettent pas de quitter le territoire. Le 9 mars 1798 il est examiné par 2 officiers de santé qui constatent : « un reste considérable de scorbut » exigeant un climat sain, qu’il ne pouvait voyager « ses jambes étant la partie la plus affectée ». Il est finalement autorisé à rester à son domicile, sous surveillance de l’administration.
• 27 décembre 1802, Rodez : François BOUSCAYROL est rayé de la liste des émigrés.
• 2 juillet 1803, 2 juillet 1804, Rodez : François BOUSCAYROL continue à percevoir sa pension de vicaire de chœur.

• 4 avril 1847, Rodez : François BOUSCAYROL, chantre de l’église cathédrale de Rodez, âgé de 80 ans décède à sa maison, place de la Madeleine à Rodez.

Mise à jour : 23 août 2019

Sources
Ad12/ 1 V 44 ; F-Ad12/ 1 L 1833 ; F-Ad12/ 4 E 212-35 ; F-Ad12/ 4E 29-5 ; F-Ad12/ 5 L 257 ; VERLAGUET, Notices sur les prêtres du Rouergue déportés pendant la période révolutionnaire

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