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RIGAULT, Louis François (1740-1806)
État civil
NOM : RIGAULT     Prénom(s) : Louis François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : RIGAUT
RIGAUD
Date(s) : 1740-1-14   / 1806-3-5 
Notes biographiques

Dans la petite ville de La Ferté-Bernard, Louis RIGAULT a effectué une longue double carrière, étant en parallèle cordonnier et chantre dans la belle église Notre-Dame des Marais. Les sources révolutionnaires attestent qu'il a chanté jusqu'à la fin de l'année 1793. On le retrouve chantre après le Concordat, et sans doute plus tôt, dès la reprise du culte.

• 14 janvier 1740, La Ferté-Bernard [Sarthe] : Louis RIGAULT, fils de Jacques Rigault, maître cordonnier, et de Marguerite Rottier, voit le jour dans cette petite ville située à l'est du Haut Maine qui regarde vers le Perche, le Dunois, voire le pays chartrain. Son père ne sait pas signer.

• 15 janvier 1755, La Ferté-Bernard : On relève la signature de Louis RIGAULT, assistant un célébrant pour une inhumation. Il est alors enfant de chœur ou clerc de paroisse, et semble avoir précédé Fiacre PINEAU dans cette fonction. Celui-ci y est attesté à partir de l'été 1755.

• [Années 1760 à 1780], La Ferté-Bernard : Le souffleur d'orgue se nomme RIGAULT. Il est aussi bedeau.

• 12 février 1760, La Ferté-Bernard : Louis RIGAULT, âgé de 20 ans, épouse Marie Rayé, 25 ans. Il est dit cordonnier, fils de cordonnier, et son beau-père est aussi cordonnier. Fiacre PINEAU assiste et signe au mariage : est-il là en tant qu'enfant de chœur ou en tant qu'apprenti cordonnier ?

• De 1760 à 1755, La Ferté-Bernard : Le couple Louis RIGAULT/Marie Rayé donne naissance à au moins cinq enfants (et sans doute un peu plus). Comme celle de son beau frère Fiacre PINEAU, mari de sa sœur, lui aussi cordonnier, l'identité professionnelle de Louis RIGAULT ne souffre aucune exception : aux yeux de son curé, il est toujours cordonnier ou maître cordonnier. S'il chante au lutrin les dimanches et fêtes, cela n'a pas à être indiqué dans le registre paroissial. Seules les sources de la période révolutionnaire le révéleront.

• 14 septembre 1769, La Ferté-Bernard : Louis RIGAULT est parrain d'une fille de sa sœur et de Fiacre PINEAU. Tous deux sont dits maîtres cordonniers.

1790, La Ferté-Bernard : Louis RIGAULT, Jean PINEAU et Fiacre PINEAU sont chantres au service de l'église paroissiale Notre-Dame des Marais. Ils y côtoient aussi CHORIN le vicaire maître de chant, ainsi que l'organiste Jacques GRESCIER.

• 17 janvier 1793, La Ferté-Bernard : La Ville verse 150 livres aux citoyens PINEAU jeune, PINEAU aîné et RIGAUT, chantres, « pour gages de l’année dernière ». On doit comprendre qu'ils ont touché chacun 50 livres pour l'année 1792.

• 16 janvier 1794, La Ferté-Bernard : Le même paiement est effectué pour l'année 1793 "aux citoyens Louis RIGAULT, Jean PINEAU  et Fiacre PINEAU, tous trois chantres, auxquels il est accordé à chacun 50 livres". Le citoyen Fiacre PINEAU touche 30 livres de plus "comme maître de chant pour les enfants de cœur". Il a donc remplacé CHORIN dans cette fonction.

• 7 février 1798, La Ferté-Bernard : Devenu veuf, Louis RIGAULT, cordonnier, se remarie avec une veuve de son âge, fille d'un journalier.

• 5 mars 1806, La Ferté-Bernard : On enregistre le décès, survenu à 10 heures du matin, "en sa maison sise rue d’Huisne", de Louis François RIGAULT, cordonnier.
• Le 19 mars 1806, le conseil de la fabrique paroissiale se réunit pour pourvoir au remplacement du sieur RIGAULT dont le décès "arrivé il y a peu de jours, laisse vacante une place de chantre dans l’église de cette ville". Il est remplacé par le sieur DUMUR, nommé second chantre de l’église, et par un jeune homme ancien enfant de chœur, dont la voix n'est pas encore formée mais qui se destine à la prêtrise, le sieur CLOTTEREAU fils.

Mise à jour : 16 décembre 2016

Sources
A. Diocèse Le Mans, sans cote ; F-Ad72/ 86 AC CC 38 ; F-Ad72/ G 1241 ; F-Ad72/ état civil en ligne

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