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PICHON, André Germain (ca 1726-1799)
Date(s) : 1726 ca / 1799-4-25
Le chapitre de Saint-Martin de Chablis, diocèse de Langres, ne compte que 11 chanoines, et disposait d'un revenu de 3 000 livres en 1760 (selon le Pouillé). Dans cette petite collégiale, André Germain PICHON chante depuis 42 ans quand la Révolution supprime son chapitre. Il était en même temps cordonnier, puis sergent de la prévôté de Chablis.
• André Germain PICHON est né vers 1726 (en 1792, il est dit "âgé de plus de soixante ans", mais son acte de décès en 1799 précise qu'il est âgé de 73 ans), sans doute à Chablis.
• Où et dans quel cadre a-t-il reçu sa formation musicale ? On peut penser qu'il a été enfant de chœur à Chablis, mais cela reste à établir fermement.
• Depuis 1748, il sert "sans interruption" l’église collégiale St-Martin de Chablis jusqu’à sa suppression. Les listes dressées à l'occasion des chapitres généraux attestent qu'en effet au début des années 1760 il est "chantre à gages", en duo avec Pierre PARIS jusqu'au tout début des années 1780, puis avec le fils de celui-ci, Laurent Roch PARIS.
• Le 14 janvier 1754, à Chablis, André Germain PICHON épouse Marie Anne Poirin, fille d'un tissier. Le mariage est célébré par le grand chantre de la Collégiale et non par le curé de la paroisse, on remarque la présence aux côtés du jeune chantre de quelques membres de notabilités locales, notamment le sieur Edme Jean Charles Chapotin, "marguillier d’honneur"...
• Au cours des années suivantes, plusieurs enfants naissent de cette union (22 octobre 1755, 16 juillet 1757, 8 janvier 1759…). Le père de famille est parfois donné comme cordonnier, parfois gratifié de l'avant-nom "sieur". Le premier parrain est le notaire royal Jean-Edme Chapotin, qui était lui aussi présent au mariage.
• Lorsque sa fille Jeanne se marie, en octobre 1778, avec le chef de cuisine du Comte de Bigny, seigneur de Milly, André Germain PICHON est dit "sergent de la prévôté de Chablis" : on peut penser qu'il a ajouté cet office à sa fonction de chantre. Tient-il toujours échoppe de cordonnerie ? L'un des deux témoins du marié est le chantre maître d'école de la paroisse, Jean DELALEVÉE.
• En 1790, André Germain PICHON est toujours chantre à la collégiale de Chablis, de même que Laurent Roch PARIS. Ses gages sont de 211 livres par an. Aucun maître de musique n'étant mentionné, il semble que ce soit lui qui dirige et éduque les 4 enfants de chœur de la collégiale, dont les jeunes CHAPOTIN, CAILLOT et MILON.
• 5 avril 1792, Auxerre : Un 1er arrêté départemental accorde à André Germain PICHON 105 livres de pension.
• 10 septembre 1792, Chablis : À la suite d'une supplique de Pichon, le district propose de lui accorder une pension de 211 livres par an, correspondant à son ancien traitement. L'arrêté départemental d'avril précédent semble annulé et effectivement remplacé par une pension de 211 livres.
• Le 6 floréal an 7 [25 avril 1799], André-Germain Pichon, agé de 73 ans, décède "en sa maison à Chablis". C'est sa veuve, la citoyenne Marie-Anne Poirin, âgée de 70 ans, qui vient elle-même effectuer la déclaration à la maison commune, ce qui est rare.
Mise à jour : 23 octobre 2017