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LA ROCHE, François de : AIRS À 4 PARTIES, V

LA ROCHE, François de : AIRS À 4 PARTIES, V

Titre uniforme :
AIRS À 4 PARTIES, V
Autorité(s) principale(s) :
Source(s) du recueil :

 

[INCOMPLET]
V. LIVRE D'AIRS/ à quatre parties,/ DE FRANÇOIS DE LA ROCHE./ Ordinaire en la Musique de son Altesse Royale.
Paris, Robert Ballard, 1658
parties séparées, 3 vol. conservés sur 4 (haute-contre, taille, basse-contre ; dessus non localisé), in-8° oblong, 85 x 130 mm, 26-[1] f. (chaque vol.)
F-Pn/ Rés Vmf 71 (18) [haute-contre ; ex-libris Alfred Cortot ; non signalé dans RISM]
F-Pn/ Rés Vm7 268 [taille]
F-Pn/ Rés Vmf 51 (5) [basse-contre ; ex-libris Henry Prunières, armes de Geneviève Thibault de Chambure]

 

Guillo, Ballard/ 1658-M
Guillo, Ballard/ c.1697-B [pour l'exemplaire F-Pn/ Rés Vmf 71 (18)]
Durosoir/ non signalé
RISM A.I/ L 714

Contient (tous les airs sont à 4 voix) :

- f. [1] [titre]
- f. [1v] [blanc]
- f. [2-4] «A TRES-HAUT ET TRES-PUISSANT PRINCE/ MONSEIGNEUR/ BERNARD DE FOIX/ ET DE LA VALLETTE [...]», épître dédicatoire au duc d'Épernon, signée F.[rançois de] La Roche

[Airs :]
[ 1] - f. [4v]-5 Charmante voix, divins accens
[ 2] - f. 5v-6 Beaux yeux, vous m'attaquez avecques tant d'attraits
[ 3] - f. 6v-7 Je souffre beaucoup de douleur
[ 4] - f. 7v-8 Un jour le Soleil depité
[ 5] - f. 8v-9 C'est pour vous que je suis tout de flame
[ 6] - f. 9v-10 J'ayme d'un amour fidelle
[ 7] - f. 10v-11 Venez, Soleil, mais ne m'esclairez pas
[ 8] - f. 11v-12 Soupirs, vous estes indiscrets
[ 9] - f. 12v-13 Pourquoy me blasmez vous d'avoir quitté Cloris ?
[10] - f. 13v-14 En vain la jeunesse & l'amour
[11] - f. 14v-15 Philis, le petit dieu d'Amour
[12] - f. 15v-16 Vous me menacez vainement
[13] - f. 16v-17 Philis, nous sommes bien constans
[14] - f. 17v-18 O miracle des Cieux ! ô merveille du monde
[15] - f. 18v-19 Cessez mes yeux de respandre des pleurs
[16] - f. 19v-20 Que l'inventeur de la bouteille [air à boire]
[17] - f. 20v-21 Philis, c'est vostre nom qui consomme les ames [air à boire]
[18] - f. 21v-22 Petit fils de putain je veux bien qu'on me berne [air à boire]
[19] - f. 22v-23 Vive les fruits de la terre [air à boire]
[20] - f. 23v-24 Amis, le cabaret est un lieu de franchise [air à boire]
[21] - f. 24v-25 Amis, qu'un esprit de Stoïque [air à boire]
[22] - f. 25v-26 Il n'est rien de meilleur [air à boire]

- f. 26v-[27] «TABLE/ DU CINQUIESME LIVRE D'AIRS/ DE FRANÇOIS DE LA ROCHE. [...]»
- f. [27v] «EXTRAIT DU PRIVILEGE. [...]» accordé à Robert Ballard, daté du 24 octobre 1639

Description :
4 volumes, in-8° oblong, 85 x 130 mm. HAVTE-CONTRE, TAILLE, BASSE-CONTRE : 26-[1]-[1 bl.] f., A-C8D4. Dessus : non localisé. Titre dans l'encadrement EOOMP. Musique notée (type PMF), portées de 112 mm. Lettrines, frises, fleurons, culs-de-lampe, titre courant. Ligne de pied : V. LIVRE D'AIRS DE LA ROCHE.

[dédicace :]
«A TRES-HAUT ET TRES PUISSANT PRINCE/ MONSEIGNEUR/ BERNARD DE FOIX/ ET DE LA VALLETTE,/ Duc d'Espernon, de la Vallette, & de Candalle, Pair & Colon-/ nel general de France, Chevalier des Ordres du Roy, &/ de la Jarretiere : Prince & Captal de Buch, Sire de l'Esparre,/ Gouverneur & Lieutenant general pour sa Majesté en la/ Province de Bourgogne & Bresse.
MONSEIGNEUR,
Quand j'ay entrepris de consacrer ce petit Ouvrage à Vostre Altesse, je n'ay pas creu que sa matiere fut indigne de l'esclat qui l'environne, puis qu'elle a fait de tout temps la plus agreable partie de ses divertissemens, & que l'Antiquité Payenne n'a pas craint de la faire entrer dans les plaisirs de ses Dieux ; Et certes, quel empire n'exerce pas la Musique sur les Corps & sur les Esprits ? De quelles chaisnes d'harmonie ne lie-t'elle pas les coeurs ? Et de combien de douces atteintes l'Ame n'est-elle point frappée, quand elle domine sur ses passions, & qu'elle entreprend de temperer celles qui s'eslevent, & de relever celles qui s'abaissent ? C'est, MONSEIGNEUR, cette divine Science, ainsi que l'appelle Platon, qui rendit le plus sourd des Elements attentif à ses Airs & à ses accens ; & qui donnant un corps harmonieux à la pensée, & l'attachant par la voix à un peu d'air coulant & rebattu, fleschit & maistrise les hommes, ainsi qu'il luy plaist ; & fait qu'à la façon de certains animaux de Crete, ils semblent ne respirer plus que par l'oreille. Ce qui sans doute a donné lieu de dire, que le premier inventeur de ses accords Mercure, estoit un gracieux voleur, qui avoit trouvé l'art d'enlever les volontez & de derober les affections. Mais comment, MONSEIGNEUR, ne les desroberoit pas la Musique ; puis qu'à dire le vray, les Clefs qu'elle porte & dont elle ouvre toutes choses, ne sont pas tant les Clefs de ses Tons que celles de nos coeurs. Que si, MONSEIGNEUR, elle se rend si recommandable dans le calme de la paix, elle ne l'est pas moins dans le tumulte de la guerre, lors que pas son Ton Orthien elle excite la valeur des combatans, resveille leurs courages, & leur inspire de vives ardeurs qui les portent dans les perils, & qui leur font meriter des triomphes. C'est pour cela que les Spartiates ne marchoient jamais qu'en chantant contre leurs Ennemis ; Et c'est peut-estre encore ce qui a meu les Poëtes de feindre qu'Harmonie estoit fille de Mars : Enfin, c'est ce divin Art qui radoucit les travaux de ceux, qui comme vous, MONSEIGNEUR, consacrent leurs veilles à la grandeur & à la fortune de cet Estat ; & qui sacrifient leur vie & leur repos à la tranquillité publique. Et à la verité, ce n'est pas sans raison, que V. A. a esté choisie par le plus grand Roy de la Terre pour porter son image devant son peuple, puisque vostre seule presence donne de la reputation à ses Conseils, & de la force à ses ordres ; & que vous sçavez par vostre authorité, & par vostre exemple imprimer dans les coeurs la veneration du Prince, & le respect des Loix. Ha ! pleust au Ciel que je peusse employer tout ce que la Musique a de plus fort & de plus esclatant, pour faire entendre vostre Nom dans la bouche des derniers hommes. Mais comment, MONSEIGNEUR, pourroit-elle chanter par mesure des loüanges qui sont sans mesure ; ny élever sa voix à la hauteur d'un si éminent sujet. Non, MONSEIGNEUR, il faut que celle qui exerce sur les hommes une si souveraine puissance, vienne maintenant relever la vostre ; Et qu'apres avoir apporté ses Loix à vos pieds, elle vous demande vostre protection, & se contente d'honorer V. A. par son silence, & par le Tacet qui fait une partie dedans ses Concerts, Je suis,
De V. A.
MONSEIGNEUR,
Le tres-humble, & tres-
obeïssant serviteur,
F. DE LA ROCHE.»

Remarque :
Table alphabétique ; les incipit des sept airs à boire sont regroupés à la fin sous la rubrique correspondante.

Autres exemplaires :
- F-Pc/ Rés 598 [taille]
- F-Nd/ 901 (5) [basse-contre]

Dépouillement (sigle RISM/ cote)

F-Pn/ Rés Vmf 71 [18]
F-Pc/ Rés 598
F-Pn/ Rés Vm7 268
F-Nd/ 901 [ 5]
F-Pn/ Rés Vmf 51 [ 5]

Lieu(x)

PARIS

Note(s) lieu(x)

PARIS : ville d'édition de la source musicale A

Date(s)

1658
1639.10.24

Note(s) date(s)

1639.10.24 : privilège imprimé à la fin de la source musicale A
1658 : édition source musicale A

 

ÉPERNON, Bernard de Nogaret de La Valette [1592-1661], duc d'

Référence(s) bibliographique(s) :
Bibliographie :

Inv. 1750 (3 + 5 ex.)

Cote CMBV

CMBV/ ARC LARO 01 [F-Pn/ Rés Vm7 268]
CMBV/ ARC LARO 01 [F-Pn/ Rés Vmf 51 [ 5]]

Informations sur la notice :

Notice créée par Laurent Guillo (mars 2007).

Date de référence :

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