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Pour citer Muséfrem
VIVIEN, Jacques (1757-1792 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : VIVIENT
Date(s) : 1757-2-12 / 1792 ap.
Fils et neveu d'organistes, Jacques VIVIEN semble abandonner l'activité familiale axée sur la viticulture pour mettre ses talents au service d'un noble de la région de la "montagne " de Reims et gérer son domaine. Parallèlement, il touche l'orgue de la paroisse d'Avenay[-Val-d'Or] pendant une dizaine d'années à la fin de l'Ancien Régime. La cessation du culte et les bouleversements sociaux-économiques provoquent sans doute une reconversion professionnelle qui se déroulera sous d'autres cieux que celui de la Champagne, peut-être dans la capitale.
• 12 février 1757, Ludes [Marne] : Jacques VIVIEN est baptisé en l'église paroissiale. Il est le fils d'Adam VIVIEN, organiste de cette paroisse et de Catherine Suzanne Varnier.
• 24 septembre 1779, Hautvillers [Marne] : Marie Sophie Varnier, fille de Catherine Suzanne Varnier voit le jour. Selon le début de l'acte de baptême, l'enfant est né "d'un père inconnu". Le texte précise ensuite que "le nommé Jacques Vivien [...] a déclaré l'enfant provenir de ses œuvres". La reconnaissance de paternité est confirmée par la signature du jeune homme. Ce dernier réside encore à Ludes.
• 6 octobre 1779, Hautvillers : Jacques VIVIEN, de fait de cette paroisse, épouse Marie Sophie Varnier. Lors de la cérémonie, ainsi que ses père et mère, l'enfant participa à " la bénédiction du poële" (la bénédiction des époux s'est déroulée avec le rituel antique du voile). Ce geste du voile tendu au-dessus des mariés, et les paroles qui l'accompagnèrent, offrirent à l'enfant nouveau-né, présent avec ses parents, la légitimité de l'Église. Peut-on envisager que le jeune homme soit venu à Hautvilliers, éloigné d'une quinzaine de kilomètres, pour parfaire sa formation, sans nul doute commencée par son père, à l'orgue de l'abbaye auprès d’Étienne BOUCHER? Ce dernier est néanmoins attesté à partir de 1782, l'a-t-il alors précédé dans ce poste?
• 6 janvier 1781, Ludes : Jacques VIVIEN est présent - au côté de son père Adam - lors de l'inhumation de sa mère décédée à l'âge de 52 ans environ, deux jours auparavant.
• 1781-1792, Avenay-Val-d'or [Marne] : Plusieurs enfants sont baptisés en l'église paroissiale Saint-Trésain de cette petite localité éloignée d'une douzaine de kilomètres de son village natal. Il s'agit de Louise Sophie (25 octobre 1781), Marie Adélaïde (21 octobre 1783), Louis Frédéric (22 mars 1785), Trésain Joseph (27 juillet 1786), il est inhumé en février 1792, Anne Antoine (6 septembre 1789) Joseph Pierre (28 décembre 1792). Dans chacun de ces actes jusqu'en 1792, Jacques VIVIEN est présenté comme organiste. En 1789, il est précisé qu'il est également "régisseur de Mr de la Goupillière" [peut-être Jean Jacques Bertin de la Goupillière, lieutenant des chasses du Roi en 1766, année du baptême à Avenay d'un fils] et en 1792, "greffier du juge de paix".
VIVIEN touche l'orgue qui se trouve depuis le XVIIe siècle dans l'église paroissiale Saint-Trésain. Ce n'est qu'après 1793 que l'orgue de l'abbaye bénédictine Saint-Pierre d'Avenay, touchée par une religieuse en 1790, est installé dans la paroisse. Le précédent instrument est vendu peu après 400 livres à la fabrique paroissiale de Condé-sur-Marne ((Jean-François Baudon, Orgues en Champagne-Ardennes, tome 3).
Nous perdons ensuite sa trace. Un Jacques Vivien meurt à Paris le 26 décembre 1803, est-ce lui? Il est possible que ce soit bien leur fille Louise Sophie qui meurt en 1830 à Paris, âgée de 49 ans (inhumée au cimetière Montparnasse).
Mise à jour : 10 novembre 2021