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VERDEILLE, François (ca 1701-1759)
État civil
NOM : VERDEILLE     Prénom(s) : François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : VERDEIL
Date(s) : 1701 ca  / 1759-12-23
Notes biographiques

Né à ou près d'Avignon, François VERDEILLE est l'un des rares hommes du sud que l'on retrouve dans les églises de Besançon. Il est durant probablement trois décennies le maître de musique de la collégiale Sainte-Madeleine, où il semble avoir succédé à Prothade AMIDEY.

• [1701], Avignon [Vaucluse] : Selon les indications livrées par son acte de décès, François VERDEILLE serait né vers 1701 dans le "Contat d'Avignon".

• 26 août 1728, Besançon [Doubs] : En l'église Saint-Pierre est célébré le mariage du sieur François 'VERDEIL', "d'Avignon", qui signe "françois verdeille", et de Dlle Élisabeth Nicolas, de la paroisse de Saint-Pierre. Les témoins sont les sieurs Philippe Renaud, Claude Verdeil, Mathieu Thiébaud, Guillaume Pointboeuf, et Antoine Baron.
Aucun métier n'est indiqué. Les témoins appartiendraient-ils au milieu musical local ? La présence d'un Claude Verdeil intrigue : le patronyme n'est pas fréquent à Besançon. Il pourrait s'agir d'un frère, auquel cas la migration depuis le sud se serait opérée à deux (ce qui est un cas assez fréquemment observé).
 Quant au marié, on peut supposer que seul un poste solide l'a attiré depuis Avignon et stabilisé à Besançon. Cela suscite l'hypothèse que dès cette date il est maître de musique de la collégiale de La Madeleine, ayant de ce fait pris l'exacte succession de Prothade AMIDEY (lequel est installé au canonicat annexé à la maîtrise de musique de la collégiale Notre-Dame de Dole le 13 août 1728).

• 11 juin 1730, 27 août 1731, et 18 juillet 1732, Besançon : Le couple VERDEILLE / Nicolas loge d'abord paroisse Saint-Maurice, où trois enfants sont baptisés successivement, Noël-Joseph, Jeanne-Antoinette et Philippe. Le métier du père n'est jamais précisé, tout au plus est-il une fois dit "d'Avignon"

• Entre mi-1732 et début 1735, la famille déménage et s'installe sur la paroisse Sainte-Madeleine, au plus près de l'église où exerce François VERDEILLE. De 1735 à 1739 y sont baptisés quatre enfants, dont l'une, Catherine, meurt à 22 mois  en septembre 1739. Le père est systématiquement dit "maitre de musique" ou  "maitre de musique dans notre église".

• 11 janvier 1739, Besançon : François VERDEILLE, "Maitre de musique dans cette église", est le parrain de Jeanne-Ursule, fille de Jean-François Renaud, sculpteur, et de Catherine Pontenet, baptisée à La Madeleine. La marraine est Dlle Jeanne-Ursule Nayme, femme du sieur Claude-François Billos, sculpteur. Le maître de musique fréquente donc des pratiquants d'autres métiers d'art. Il signe "f.verdeille".
• 27 août 1739 : Pour le baptême de Denis-Félicité, le parrain choisi par les VERDEILLE / Nicolas est Denis BAZARD, maitre de musique en l'église métropolitaine. Il signe "Denis Bazard Ptre M .de musique".

• 14 juillet 1755, Besançon : Madeleine, une des filles de François VERDEILLE et Élisabeth Nicolas, accouche de jumeaux sans père. Il est le parrain de l’un des deux.

• 18 juillet 1757, Besançon : Sa fille Madeleine, âgée d'environ 21 ans, se marie avec un jeune Provençal, Thomas MARTIN "du lieu d'Arles en Provence", âgé d'environ 23 ans. La particularité de ce mariage est que la veille, devant notaire, le jeune homme a "renoncé solennellement à son état", état qui consistait à "exercer le rôle de danseur à la comédie". François VERDEILLE et Élisabeth Nicolas sa femme, sont "présents et consentants au dit mariage et témoins de la renonciation du dit Thomas MARTIN". On remarque que l'un des témoins est Jean-Claude ROUTHIER, symphoniste : il appartient vraisemblablement au milieu professionnel lié à la scène...
François VERDEILLE est dit "musicien", sans plus de précision. Il est difficile de savoir clairement s'il est toujours maître de musique de la collégiale de La Madeleine, mais cela reste probable.

• 23 décembre 1759, Besançon : François VERDEILLE, "Musicien originaire du Contat d'Avignon", meurt à l'âge d'environ 58 ans. Il est inhumé le lendemain dans le cimetière de l'église paroissiale de Saint-Jean-Baptiste, en présence du sieur François ARTAULT, aussi musicien, et de Jean-Baptiste Adriet [ou Adnet], clerc tonsuré.

S'il était toujours maître de musique de la collégiale de La Madeleine, on ignore qui lui succède alors. Le maître de 1790, Jean-Léger REGNAUD, est recruté en juillet 1763 seulement.

Mise à jour : 29 décembre 2021

Sources
F-Am Besançon/ BMS Besançon, St-Jean-Baptiste ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, St-Maurice ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, St-Pierre ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, Ste-Madeleine

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