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VARIN, Louis (1736 av.-1782)
État civil
NOM : VARIN     Prénom(s) : Louis     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : VARRIN
VARAIN
WARIN
Date(s) : 1736-11-22 av.  / 1782-2-19 
Notes biographiques

C'est à Bordeaux que Louis VARIN effectue une bonne partie de sa carrière de musicien, pendant plus de quarante années de service, pourtant émaillées de relations parfois compliquées avec le chapitre de la collégiale Saint-Seurin qui l'employait.

• 22 novembre 1736, Bordeaux : Louis VARIN, musicien, épouse en la collégiale Saint-Seurin Marie Pourraillet [Pouraillet, Pourailhet...]. Il est dit fils de François Varin et de Marie de Turle et natif d'une paroisse du diocèse de Comminges qui s'écrirait "Isos", mais qui n'a pu être identifiée. Pierre VIRAZEL est cité parmi les témoins qui assistent à la cérémonie. Les deux hommes appartiennent sans doute déjà à la musique du chapitre Saint-Seurin.

• 1737 - 1741, Saint-Junien [Haute-Vienne] : Louis VARIN ne vit plus à Bordeaux. Il est désormais maître de musique à la collégiale cette petite ville du Limousin. Marie Pourraillet lui donne trois enfants dont une petite fille qui décède à l'âge de deux mois. Pour son fils François, il choisit comme parrain l'organiste François CHABAUDYE.

• 7 octobre 1742, Bordeaux : On retrouve Louis VARIN à la collégiale Saint-Seurin comme musicien. Le chapitre lui demande d'assurer l'interim du poste de maître de musique à la suite du départ de Barthélemy GIRAUD, et ce jusqu'à ce qu'un nouveau maître soit recruté.

• 2 avril 1743, Bordeaux : Louis VARIN devient père à nouveau d'un petit garçon. L'acte de baptême le qualifie de maître de musique.
• 14 octobre 1743, Bordeaux : Les délibérations capitulaires de la collégiale Saint-Seurin mentionnent le décès de Marie Pourraillet, après une maladie qui a contraint Louis VARIN à dépenser de l'argent et le place désormais dans une situation financière précaire. Elle est inhumée dans la chapelle Saint-Martial et un chanoine se charge d'acheter des cierges pour sa sépulture. Barthélémy GIRAUD étant de retour à la collégiale, Louis VARIN n'est plus présenté comme maître de musique, mais comme un simple musicien.

• février 1744, Asson [Pyrénées-Atlantiques] : Il convole en secondes noces avec Marie Bengué [Benguet, Bengui...] dans cette petite paroisse proche de Nay d'où la mariée est originaire. L'acte le qualifie de "musicien du chapitre St Surin de Bourdeaux".

• 1746 - 1751, Bordeaux : Sa nouvelle épouse Marie Bengué donne naissance à quatre enfants. Louis VARIN exerce toujours comme musicien à la collégiale Saint-Seurin. Son collègue Pierre LOUDES est le parrain de sa dernière fille.

• 29 mars 1746, Bordeaux : Une de ses filles, âgée de 6 ans, décède. Elle est inhumée dans la chapelle Saint-Martial.

• 11 août 1747, Bordeaux : Une autre de ses filles décède en bas-âge.
• 17 août 1747, Izon [Gironde] : Une fille placée en nourrice dans cette localité de l'Entre-deux-mers meurt à l'âge de 6 jours. Louis VARIN est dit dans l'acte de sépulture "marchand".

• 6 avril 1752, Bordeaux : Il reçoit un certificat de bonne vie et mœurs qui le présente comme "cidevant musicien du chapitre".
• 5 mai 1752, Tours : Louis VARIN est sans doute reçu à la cathédrale Saint-Gatien. Le chapitre lui donne 96 livres pour le voyage. Il est basse-contre employé sur le tantiminet pour 800 livres de gages, dont 600 livres en titre.

• 23 février 1753, Bordeaux : On le retrouve à nouveau à la collégiale Saint-Seurin où il exerce comme musicien. Dans le but de se l'attacher, le chapitre décide de lui accorder une pension à vie de 300 livres.

• 14 juillet 1755, Bordeaux : Son épouse, Marie Bengué, décédée le 12 à l'âge de 42 ans, est inhumée dans la chapelle Saint-Martial.
• 8 août 1755, Bordeaux : Louis VARIN devient ponctateur à la place de Joseph LEGAL, décédé, et il prête serment le 11.
• 17 septembre 1755, Bordeaux : Il se marie une troisième fois. Sa nouvelle épouse se prénomme Catherine Ferrand et elle met au monde jusqu'en 1761 quatre autres enfants.

• 3 avril 1761, Bordeaux : Louis VARIN est reçu à nouveau comme basse-taille à la collégiale Saint-Seurin, à 200 livres par an à partir du 1er mars dernier.
• 27 juillet 1761, Bordeaux : On lui accorde "la presence aux offices de quatre jours de trois mois en trois mois lesquels jours luy sont necessaires pour travailler a la faction des pointes du chapitre". Il est donc encore ponctateur.

• 9 février 1762, Bordeaux : Il obtient l'autorisation avec son fils François VARIN et Joseph DESALON d'ouvrir une école dans la sauveté de Saint-André où sont enseignés la lecture, l'écriture, l'arithmétique, l'orthographe, les principes du latin ainsi que le plain chant et la musique.
• 14 juin 1762, Bordeaux : En conflit avec le maître de musique Jean Nicolas CLAVIS de la collégiale Saint-Seurin, ils sont congédiés tous les deux.
• 2 août 1762, Bordeaux : Louis VARIN est réintégré après avoir présenté ses excuses.

• 25 juillet 1763, Bordeaux : Ses gages sont fixés à 30 livres par mois soit 360 livres par an, plus 3 livres par mois pour le port de la chape.
• 18 novembre 1763, Bordeaux : Le manque régulier de respect dont Louis VARIN fait preuve lors des offices et les troubles qu'il provoque parmi les autres musiciens conduisent le chapitre à revoir ses gages à la baisse, si bien qu'il ne touche plus que 300 livres et la petite pointe.
• 16 décembre 1763, Bordeaux : Il obtient un congé de quinze jours.
• 30 janvier 1764, Bordeaux : Huit jours de "présence" à matines lui sont accordés.

• 15 novembre 1779, Bordeaux : Son nom figure dans un acte capitulaire. Il ne semble plus pouvoir assurer ses fonctions de choriste. Il est qualifié de "vieux et infirme".
• 31 janvier 1780, Bordeaux : Louis VARIN "ancien choriste" est "remercié pour cause de manquement fait au chapitre et [parce ce qu'] il negligeoit de chanter sous pretexte qu'il avoit perdu sa voix". Il est néanmoins repris après avoir présenté ses excuses.

• 23 février 1781, Bordeaux : Il est autorisé à s'absenter des matines pour raison de santé.

• 19 février 1782, Bordeaux : Louis VARIN "choriste" s'éteint. Il est inhumé dans le cloître le lendemain.

Mise à jour : 5 décembre 2021

Sources
Allain Ernest, Contribution à l'histoire de l'instruction primaire dans la Gironde…, 1895 ; F-Ad33/ BMS Izon ; F-Ad33/ G 1014 ; F-Ad33/ G 1015 ; F-Ad33/ G 1016 ; F-Ad33/ G 1017 ; F-Ad33/ G 1020 ; F-Ad33/ G 1021 ; F-Ad33/ G 1470 ; F-Ad33/ G 1471 ; F-Ad33/ G 1473 ; F-Ad33/ G 1474 ; F-Ad33/ G 1476 ; F-Ad33/ G 1480 ; F-Ad33/ G 1481 ; F-Ad33/ G 1482 ; F-Ad33/ G 1484 ; F-Ad33/ G 1486 ; F-Ad33/ G 1488 ; F-Ad33/ G 1490 ; F-Ad33/ G 1492 ; F-Ad33/ G 1494 ; F-Ad33/ G 1496 ; F-Ad33/ G 1498 ; F-Ad33/ G 1500 ; F-Ad33/ G 1502 ; F-Ad33/ G 1505 ; F-Ad33/ G 306 ; F-Ad33/ G 3233 ; F-Ad64/ BMS Asson ; F-Ad87/ BMS St-Junien  ; F-Am Bordeaux/ BMS St-Projet ; F-Am Bordeaux/ BMS St-Seurin ; F-An/ DXIX/090/756/06

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