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Pour citer Muséfrem
TURMEAU, Julien Grégoire (1766-1809)
Autre(s) forme(s) du nom : TRUMEAU
TURMEAULT
TURMAULT
Date(s) : 1766-9-28 / 1809-5-6
En 1790, Julien Grégoire TURMEAU est l'un des 4 hommes qui chantent au choeur de la collégiale Saint-Tugal de Laval. Sa carrière de chantre semble toutefois avoir été fort courte au total…
• 28 septembre 1766, Saint-Georges-Buttavent [Mayenne] : Dans cette paroisse située à une trentaine de kilomètres au nord de Laval, naît et est baptisé Julien Grégoire TURMEAU. Son père, André, sait signer, ainsi que René, frère du nouveau-né, qui est aussi son parrain. Il en va de même pour la marraine, une cousine germaine.
Ses parents s'étaient mariés le 18 juin 1753 et avaient eu ensuite au moins 8 enfants avant Julien-Grégoire. Lorsqu'un métier a été, de loin en loin, indiqué dans l'un de ces nombreux actes pour le père, c'est "marchand". Son activité est très probablement lié au tissage du lin et à la commercialisation des pièces tissées.
Le village comportait 236 feux en 1732, il comptera 2 000 habitants en 1806. Non loin de là se dresse l'abbaye cistercienne de Fontaine-Daniel. Son orgue a pu éventuellement éveiller à la musique un petit garçon des environs...
• 6 novembre 1787, Saint-Georges-Buttavent : Julien Grégoire TURMEAU et Margueritte Tarlevé se marient. Le jeune homme, qui a 21 ans, est dit domicilié dans la paroisse de Saint-Georges. Probablement participe-t-il au travail du lin, familialement attesté. La jeune femme, de sept ans plus âgée, est, quant à elle, "domiciliée et originaire de Montfleur", en réalité Montflours, village situé à une petite vingtaine de km au sud de Saint-Georges, et à 15 km au nord de Laval.
• 5 septembre 1788, Laval : Julien Grégoire TURMEAU est reçu psalteur de la collégiale Saint-Tugal, sans doute pour prendre le relais de Jean-Baptiste JOSSET, devenu trop âgé pour assurer un service régulier au choeur, à moins que les accès de folie de René MORZEL ne soient déjà sensibles.
Au choeur il chante sous la direction de François BOURDAIS, en compagnie de Mathurin LEPRÊTRE et de François CLÉMENT. Ils seront rejoints à noël 1789 par Mathurin GRIVEAU.
• 18 novembre 1788 : Le premier enfant du couple Turmeau/Tarlevé naît sur le territoire de la paroisse de La Trinité, et est baptisé le surlendemain en l'église Saint-Tugal. Le parrain est venu de Saint-Georges-Buttavent, la marraine de Montflours (c'est la grand-mère maternelle). Le père de l'enfant est dit "psalteur de cette église".
• Juillet 1790 : Le secrétaire capitulaire déclare que Julien Grégoire TURMEAU est psalteur à la collégiale Saint-Tugal depuis deux ans, à raison de 300 livres de gages et de 30 livres de supplément.
• 19 février 1791 : En l'église de la Trinité est baptisé un fils de Julien TURMEAU, tisserand, et de Marguerite Tarlevé. Contrairement à Mathurin LEPRÊTRE, Julien TURMEAU ne semble donc pas avoir retrouvé une place de psalteur après la fermeture de la collégiale.
• Quelque temps après, à une date qui reste à préciser, Julien Turmeau et sa famille déménagent pour aller s'installer dans la commune de Placé, située à 22 km au nord de Laval. Des Tarlevé y sont attestés et le couple a sans doute eu la possibilité de récupérer une habitation et des terres au village de la Chellerie, à 2,5 km au nord du bourg. Dans ce lieu-dit, actuellement, il n'existe plus qu'une seule grosse exploitation agricole.
• 13 décembre 1796, Placé : Un fils naît à la Chellerie, déclaré le lendemain par son père qui est dit "propriétaire".
• Dans les jours qui suivent, Julien Grégoire TURMEAU devient "agent municipal" et est chargé durant un an et demi de la rédaction de tous les actes de l'état civil, jusqu'en floréal VI. Lorsque, exceptionnellement, il est impliqué dans un acte qui est alors dressé par quelqu'un d'autre, il est dit "closier", ce qui confirme une reconversion professionnelle dans l'agriculture.
• 6 mai 1809, Placé : Julien Grégoire TURMEAU, cultivateur, époux de Marguerite Terlevé, décède au village de la Chellerie, dite commune de Placé.
Dernière mise à jour : 18 janvier 2016