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THOMAS, Raymond (1741-1821)
État civil
NOM : THOMAS     Prénom(s) : Raymond     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : Raimond
Date(s) : 1741-10-20   / 1821-6-19 
Notes biographiques

• 20 octobre 1741, Aniane [Hérault] : Naissance de Raymond THOMAS, baptisé le lendemain paroisse Saint-Jean Baptiste d'Aniane. Son père et son parrain sont dits travailleurs et les deux témoins appartiennent aux métiers de la tannerie.

• [Années 1750], Montpellier : Il est attaché à la cathédrale de Montpellier, pendant six ans comme enfant de chœur puis comme musicien postulant pendant trois ans.

• [Vers 1763-1767], Toulouse : Il effectue un voyage de cinq ou six ans pour se perfectionner dans son métier.
• [Vers 1764], Toulouse : David Gayétan THOMAS, de Marthe Cornu, qu'il ne semble pas avoir épousé. Il réside alors rue des Gestes.

• [Début 1768], Montpellier : De retour à Montpellier, il est postulant pendant un an dans l'attente d'une place au chapitre cathédral Saint-Pierre de Montpellier.

• 3 avril 1769 : Il est reçu comme joueur de basse pour les dimanches et fêtes à la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier à 100 livres de gages annuels.

• 27 décembre 1775 : Il signe un contrat de mariage, devant notaire, avec Jeanne Laurent, fille d'André Laurent, maître cordonnier, lequel s'engage à apporter 2 000 livres de dot.

• 7 mars 1777 : Naissance d'un fils, Charles Guillaume Pénélope THOMAS, paroisse Notre-Dame des Tables, à Montpellier. Les parrains, représentés par le grand-père maternel et par Marguerite Thomas, une sœur du musicien, sont singuliers. Le parrain est Sir Charles Guillaume Brooke Boothby, futur baronet Boothby, traducteur et ami de Jean Jacques ROUSSEAU, et la marraine Penelope Pitt (née Atkins), "miladi Rivers", épouse de George Pitt, premier baron Rivers, ancien ambassadeur à Turin et à Madrid et membre de la Chambre des Lords. Tous les deux avaient séjourné en France, mais on ignore comment Raymond THOMAS a pu les rencontrer. Dans l'acte de baptême il est dit "mêtre de musique en cette ville". Aurait-il été à leur service lors d'une visite de ces aristocrates anglais à Montpellier ? 

• 21 décembre 1778 : Le chapitre le reçoit avec Boirac CUPIDON pour jouer de la basse quotidiennement pour 350 livres d'appointements annuels. Avec cet emploi il obtient également une place dans la musique des États du Languedoc, ce qui lui permet d'augmenter de la moitié ses revenus annuels.

• 1er mai 1786 : Ses gages sont augmentés de 50 livres par an, ce qui lui fait désormais 400 livres annuelles ordinaires des musiciens journaliers.

• 1790 : Il est toujours attaché au chapitre cathédral de Montpellier comme joueur de basse faisant un service habituel et journalier aux appointements de 400 livres annuelles. En mai il signe la pétition collective des musiciens du chapitre cathédral de Montpellier à l'assemblée nationale.

• 1791 : Il fait une première demande de pension au Comité ecclésiastique dans laquelle il signale qu'il lui est arrivé de composer et qu'il fournit papier et copistes (au chapitre ?).
• 26 janvier 1791 : Le directoire de département de l'Hérault lui accorde une pension en rente viagère de 400 livres, ce qui fait la totalité de ses anciens gages.
• 8 mars 1791, Narbonne : Il est présent au mariage de son fils David Gayétan THOMAS avec Marie Anne Carrière à Narbonne, paroisse Saint-Paul, aux côtés de son autre fils, Charles Guillaume Pénélope.
• Octobre 1791, Montpellier : Il signe avec un bon nombre de ses anciens collègues du chapitre une pétition pour réclamer le paiement des services extraordinaires qu'ils ont prêté au cours de l'année 1791. Ils reçoivent, par conséquent, une gratification de 48 livres prises sur le budget prévu pour les frais du culte en plus de leur pension.

• 21 septembre 1792 : Le directoire du département de l'Hérault délibère à nouveau sur sa demande et fixe sa pension à 400 livres au lieu de 200 livres. Il reçoit en plus 350 livres pour le supplément des sommes qu'il a déjà perçues depuis le 1er janvier 1791.

• 4 décembre 1809 : Décès de son fils David Gayétan THOMAS dans un hôpital de campagne en Espagne, à Sarrià (aujourd'hui un quartier de Barcelone), alors qu'il est musicien au premier régiment d'infanterie légère française.

• 23 décembre 1813 : Il rédige un testament olographe afin laisser à son fils légitime et naturel, Charles Guillaume Pénélope THOMAS, un tiers de ses biens et de le protéger des réclamations des enfants de son fils naturel (David Gayétan), à qui il a déjà donné 600 livres. À Charles Guillaume Pénélope il a donné une vigne évaluée à 800 livres au moment de son mariage et désormais ses propriétés se réduisent au mobilier de la chambre qu'il occupe dans l'appartement de son fils, dans la maison de Monsieur Pierre Tinel (rue du bout du monde, nº 4), et "mon peu de linge, habits, livres, et quelques vieux cayer[s] de musique", le tout évalué à 700 livres.

• 19 juin 1821 : Décès de Raymond THOMAS, "musicien", âgé de 79 ans, veuf de Jeanne Laurent, dans la maison Auteract, rue Gironne, à Montpellier.

• 17 décembre 1821 : Son fils Charles Guillaume Pénélope THOMAS, professeur de musique, déclare la succession de son père. Il dit ne pas connaître ni le nom ni le domicile des enfants de son demi-frère défunt, David Gayétan THOMAS.

Mise à jour : 26 février 2018

Sources
F-Ad11/ BMS St-Paul, Narbonne ; F-Ad34 / 2E 57 655 ; F-Ad34 / 2E 59 288 ; F-Ad34 / 3Q 10153 ; F-Ad34 / L 2748 ; F-Ad34 / État civil en ligne ; F-Ad34/ L 2743 ; F-Ad34/ L 2841 ; F-An/ DXIX/090/742/11,35,80,81 ; F-An/ DXIX/090/742/81,13,76 ; F-An/ DXIX/095/831/21-22 ; Généanet (Jacqueline Beckers) ; Site internet de Francis de Stordeur

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