Login
Menu et informations
TALON, Claude Philippe (1745-1804)
État civil
NOM : TALON     Prénom(s) : Claude Philippe     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : TALLON
Date(s) : 1745-3-20  / 1804-11-20
Notes biographiques

Claude Philippe TALON (1745-1804), tapissier à Beauvais [Oise], est en 1790 organiste des paroisses Saint-Étienne, Saint-Sauveur et de la collégiale Saint-Michel. En 1793, il accorde aussi l'orgue de la paroisse Saint-Laurent. À sa mort, il est encore organiste de la paroisse Saint-Étienne.

• 20 mars 1745, Beauvais [Oise] : Claude Philippe TALON, fils de Claude Talon, compagnon tapissier, et de Virginie Peuverel sa femme, est baptisé en la paroisse Saint-Thomas. 

• 1770, Beauvais : TALON (qui signe "C. Talon") est déjà organiste de la paroisse Saint-Étienne. Le 23 décembre, il reconnaît avoir reçu du receveur de la fabrique la somme de 162 pour gages échus le 26 octobre. Il touche encore 162 livres le 26 octobre 1773.
• 19 mai 1770, Beauvais : Claude Philippe TALON (dont la profession n'est pas précisée) épouse Jeanne Gabrielle Cécile Gence, fille mineure de Charles Gence, maître drapier, et de Gabrielle Angélique Floury, de la paroisse Saint-Étienne où se tient la cérémonie. Le chantre Louis DELAPLACE est présent.

• 6 février 1771, Beauvais : Leur fille Anne Gabrielle Virginie naît et reçoit le baptême en l'église Saint-Étienne. L'acte n'indique pas la profession du père.

• 6 octobre 1773, Beauvais : Leur fille Gabrielle Virginie, née la veille, est baptisée. L'acte n'indique pas la profession du père. Le parrain est Jean Charles Gence, la marraine Marie Jeanne Virginie Talon.

• 2 octobre 1775, Beauvais : Le chapitre de la collégiale Saint-Michel verse 50 livres au sieur TALON, organiste, pour les dix mois pendant lesquels il a touché l'orgue.

• 16 octobre 1780, Beauvais : M. Demonchy, chanoine de Saint-Michel, a exposé que le sieur TALON, organiste, "ne pouvoit plus continuer à toucher l'orgue et qu'il prioit le chapitre d'accepter les services du sr... son beau-frère". Les chanoines, considérant "qu'il est important d'avoir un bon organiste", et contents des services de TALON, arrêtnt "qu'il seroit prié de continuer l'orgue comme premier organiste, et qu'il lui seroit livbre comme par le passé d'envoyer son beau-frère toucher l'orgue les jours ou il ne lui seroit point possible de venir lui-même, qu'il s'arrangeroit comme il jugeroit à propos avec son dit beau-frère pour les honoraires". Demonchy est prié de lui faire part de la délibération.

• 15 avril 1781, Beauvais : M. Roulleau a representé que le sieur TALON, organiste, ne pouvant plus toucher l'orgue de la collégiale aux premières et secondes vêpres des fêtes solennelles, "il étoit nécessaire de se pourvoir d'un nouvel organiste". Le sieur MÉLIQUE, de la paroisse Saint-Sauveur, est "venu lui offrir sa fille âgée de quatorze ans et qui avoit dejà touché l'orgue à st Quentin pdt six mois et a demandé à ce sujet l'avis du chapitre". Messieurs, jugeant qu'il n'était pas à propos de confier l'orgue à une jeune demoiselle, ont prié M. Roulleau de parler à TALON "et de lui dire que l'intention du chapitre étoit qu'il continuât à être organiste de st Michel, qu'il toucheroit l'orgue à toutes les messes des fêtes annuelles et solemnelles et qu'il se feroit suppléer aux vespres et aux matines par Mlle Mélique à qui il est prié de continuer ses leçons". On a donc ici la preuve que TALON enseigne aussi son art.

• 1782, Beauvais : TALON est aussi organiste de la paroisse Saint-Sauveur. Il touche 60 livres par quartier.

• 1786, Beauvais : Il est payé en deux fois comme organiste de Saint-Étienne. Il touche 81 livres pour 6 mois de gages le 12 juin, 85 livres 16 sols dont 81 livres pour 6 mois de gages, le reste pour le "manuel" le 27 octobre (saluts des Quarante heures, de l'Ascension, de la sainte Marguerite, de la saint Ours et de la saint Gilles).
• 16 octobre 1786, Beauvais : TALON demande au chapitre de Saint-Michel à passer de 60 à 100 livres par an. Celui-ci propose 84 livres.

1790, Beauvais : TALON est l'organiste de trois établissements : Saint-Étienne, Saint-Sauveur et Saint-Michel. Il perçoit 182 livres à l'année pour toucher l'orgue de Saint-Étienne, plus un casuel de montant variable, généralement autour de 4-5 livres, 240 livres pour son service à Saint-Sauveur et 90 livres comme organiste du chapitre de Saint-Michel.

• 1791, Beauvais : Le compte de fabrique de la paroisse Saint-Étienne indique que TALON, organiste, a perçu 185 livres 12 sols pour l'année de ses gages ou honoraires, échue le premier janvier 1792, suivant ses deux quittances. Le sacristain se nomme alors Gence, qui doit être un parent de sa femme. Il reste aussi l'organiste de Saint-Sauveur en 1791.

• 1793-1794, Beauvais : Claude Philippe TALLON réclame en 1794 le versement d'émoluments qui lui sont dus par les trois fabriques. On apprend à cette occasion qu'il a poursuivi son service jusqu'à la suppression de Saint-Sauveur et jusqu'à "l'extinction de l'église de Saint-Laurent". En plus de son service d'organiste, il a accordé l'orgue de Saint-Laurent jusqu'à Pâques 1793 (30 mars), tâche pour laquelle il réclame 12 livres.

• 11 novembre 1794, Beauvais : Sa fille Gabrielle Virginie épouse Cyr Antoine LABITTE, un ancien enfant de chœur de la cathédrale. TALON est alors tapissier à la manufacture nationale de la commune, demeurant rue Robert, section de l'Occident, et marié à Gabrielle Cécile Gence.

• 20 novembre 1804, Beauvais : Claude Philippe TALON, "artiste à la manufacture impériale et organiste de Saint-Étienne", époux de Gabrielle Gence, décède en sa maison, Enclos de la Manufacture, à l'âge de 58 ans.

Mise à jour : 27 octobre 2018


<<<< retour <<<<