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Pour citer Muséfrem
SAVART, Louis Claude (1763-1844)
Autre(s) forme(s) du nom : SAVARD
Date(s) : 1763-12-23 / 1844-2-29
Louis Claude SAVART est le fils d'un vigneron des alentours immédiats de Paris. On ne sait rien de sa formation ni de ses premiers emplois avant sa réception en avril 1789 comme maître des enfants de chœur et chantre de la collégiale Saint-Spire de Corbeil. Très probablement a-t-il d'abord débuté sa carrière comme maître d'école, profession qu'il reprend après la perte de ses fonctions cantorales. Il vit ensuite de ses rentes et meurt sous la monarchie de Juillet.
• 23 décembre 1763, Charonne, près de Paris : Louis Claude SAVART vient au monde. Il est le fils de Jacques Claude, vigneron et de Véronique Verrogue.
• 23 avril 1789, Corbeil [Essonne] : Il est reçu par le chapitre de la collégiale Saint-Spire comme « chantre et maître des enfants de chœur », avec des gages annuels fixés à 450 livres. Il succède au très éphémère Maximilien BAZAN, nommé trois semaines plus tôt.
• 13 avril 1790, Paris : Il épouse paroisse Saint-Étienne-du-Mont Marie Poillevé.
• 2 août 1790, Corbeil : Louis Claude SAVART est toujours en fonction comme maître des enfants de chœur et chantre de la collégiale Saint-Spire. Il est, avec le sacristain, l'un des deux officiers du chœur; son nom apparaît dans l'évocation générale des bénéficiers. On relève quatre enfants de chœur à la collégiale: Louis Augustin CARTIER, François JORY, Jean Claude ORIGNON et Louis POIRIER. Dans la même église, on trouve un serpent, Pierre PILLAS, un organiste, Jean Baptiste MAUZAISSE.
• 13 novembre 1792, Corbeil : Suite à une demande présenté l'année précédente, le directoire du district est d'avis d'accorder une gratification aux enfants de chœur et propose d'octroyer à Louis Savart et Louis Hezeau, le sacristain, une gratification individuelle de 500 livres, "laquelle y compris leur Logement on peut fixer leurs gages d'une année".
• 18 janvier 1792, Versailles : Le directoire du département de Seine-et-Oise accorde une indemnité de 500 livres au sieur SAVART.
• 22 décembre 1792, Versailles : Le directoire du département de Seine-et-Oise rejette la demande des enfants de chœur, aucune gratification n'étant prévue dans ce chapitre pour les enfants de chœur quittant le service. Il se réserve de statuer au sujet de Louis Savart et de Louis Hezeau, sacristain, qui doivent justifier du temps passé dans le chapitre.
• 30 juillet 1812, Corbeil : Son épouse, Marie Poilvey, meurt.
• 1er octobre 1812, Charonne : Son père meurt.
• 18 novembre 1812, Corbeil : Louis Claude SAVART, 49 ans, instituteur demeurant cloître Saint-Spire, épouse une veuve, Marie Marguerite Victoire Bugny, âgée de 39 ans.
• 6 novembre 1836, Corbeil : Dans son testament [à voir], il institue son épouse sa légataire universelle. Ses biens se répartissent entre des immeubles et des terres à Charonne et Bagnolet.
• 29 février 1844, Corbeil : "Propriétaire", il s'éteint à son domicile. Son décès est déclaré par son gendre Pierre Martin Poirier, instituteur, fils de son ancien enfant de chœur.
Mise à jour : 10 juillet2018