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ROUTHIER, Jean Claude, (père) (ca 1703-1792)

ROUTHIER, Jean Claude, (père) (ca 1703-1792)

État civil
NOM : ROUTHIER     Prénom(s) : Jean Claude     Sexe : M
Complément de nom : (père)
Autre(s) forme(s) du nom : ROUTIER
Date(s) : 1703 ca  / 1792-6-10 
Notes biographiques

Alternativement dit "musicien" ou "symphoniste", Jean-Claude ROUTHIER est l'un de ces artistes sans rattachement institutionnel précis qui exerçaient leur talent sur les scènes et dans les salons de Besançon. Il meurt très âgé, en 1792, toujours qualifié de "musicien".

• [Vers 1703 ou vers 1707] : Selon l'âge (manifestement approximatif) indiqué à son second mariage, Jean-Claude ROUTHIER serait né vers 1707. Mais selon l'âge indiqué à son décès, sa naissance serait plutôt à positionner en 1703.

• [date ? avant 1741] : Jean-Claude ROUTHIER épouse Marie-Agathe Bertel / Bertelle.

• Mai 1741, [Besançon] : Jean-Claude ROUTHIER et Marie-Agathe Bertel mettent au monde une fille prénommée Claude-Benoîte.
• 21 septembre 1741, Saône [Doubs] : Dans ce village situé à moins de dix km du cœur de Besançon, où elle avait sans aucun doute été mise en nourrice, meurt la petite Claude-Benoîte Routhier, âgée de quatre mois. Elle est enterrée le même jour dans le cimetière de Saône, en présence du recteur d'école.

• 14 avril 1744, Besançon : En l'église Saint-Maurice, Jean-Claude ROUTHIER, musicien, assiste au mariage du sieur Pierre-Joseph Routhier, perruquier, natif de Valdahon, âgé d'environ 35 ans, avec la demoiselle Françoise-Bonnaventure Cuynet, âgée d'environ 28 ans. Valdahon est situé à une trentaine de km à l’est de Besançon. Si le marié (né vers 1709) est le frère du musicien, Valdahon pourrait être aussi le lieu de sa naissance… Mais il semble s'agir plutôt d'un cousin germain (voir ci-après au 24 août 1747).
• 27 décembre 1744, Besançon : Sur la paroisse Saint-Jean-Baptiste naît et le même jour est baptisé Étienne-François, fils de Jean-Claude ROUTHIER et de Marie-Agathe Bertel, sa femme. Le parrain se nomme Étienne-Joseph Busson, la marraine est Claude-Françoise Gannache, femme de Louis Tripard. Aucun métier n'est indiqué, tout le monde sait signer.

• 23 décembre 1746, Besançon : Jean-Claude ROUTHIER est dit "musicien" lorsqu'il perd son épouse Marie-Agathe Bertel / Berthet, âgée d'environ 40 ans. Il assiste à l'inhumation le lendemain dans le cimetière de l'église paroissiale de St-Jean-Baptiste et signe "JC Routhier".

• 24 août 1747, Besançon : Après huit mois de veuvage, Jean-Claude ROUTHIER, "symphoniste", se remarie, épousant Marie-Estienne Duterreau. Tous deux sont dits âgés d'environ 40 ans et vivant paroisse Saint-Jean-Baptiste. Sont présents Pierre-Joseph Routhier cousin du marié, Pierre-Joseph Mangon, Ferdinand Dagan, et Pierre Gayet. Certains de ces témoins sont peut-être musiciens, mais l'acte n'indique pas leurs métiers.

• 18 juillet 1757, Besançon : Jean-Claude ROUTHIER, "symphoniste", est l'un des témoins du mariage d'un jeune Provençal, Thomas MARTIN, "du lieu d'Arles en Provence", âgé d'environ 23 ans, avec Madeleine Verdeille, âgée d'environ 21 ans, fille du maître de musique de la collégiale de La Madeleine, François VERDEILLE. La particularité de ce mariage est que la veille, devant notaire, le jeune homme a "renoncé solennellement à son état", état qui consistait à "exercer le rôle de danseur à la comédie". La présence de Jean-Claude ROUTHIER, qui appartient vraisemblablement au milieu professionnel lié à la scène, vient apporter quelques doutes sur la sincérité de cette renonciation...

• 6 juillet 1762, Besançon : En l'église Sainte-Madeleine, Jean-Claude ROUTHIER assiste aux noces d'une nièce par alliance, Françoise-Louise Bobillier, âgée de 25 ans, fille de Nicolas Bobillier, marchand chaudronnier, et de Claude-Pierrette Berthel, avec un tanneur de la paroisse de St-Jean-Baptiste, âgé de 28 ans, nommé Nicolas-Théodule Tripard. Est aussi présent son fils Étienne-François ROUTHIER, cousin de la mariée.

• 16 décembre 1763 : Jean-Claude ROUTHIER, "musicien", est le parrain du premier enfant né du couple Tripard / Bobillier, à égalité avec la grand-mère de l'enfant côté Tripard. Le musicien fait donc ici figure de chef de la lignée maternelle. Il signe "jc Routhier".

• 16 mars 1773, Besançon : Jean-Claude ROUTHIER, une fois de plus qualifié de "musicien" sans autre précision, est témoin du mariage de Jean-Pierre Épailly, 25 ans, "ci-devant soldat au corps royal d’artillerie, régiment d’Auxonne", et d'Anne Fontain, 34 ans, veuve de Germain Cretor, tous deux de la paroisse Sainte-Madeleine, où a lieu la cérémonie. Les autres témoins sont le père du marié et deux menuisiers. Le musicien signe "jean claude Routhier", pour une fois en toutes lettres.

• 25 juillet 1776, Besançon : Jean-Claude ROUTHIER, "musicien", accompagne Jacques BRASSEUR, lui aussi "musicien", lors de l'inhumation de sa femme, Élisabeth Pallard, décédée la veille à l'âge d'environ 26 ans, trois mois après ses couches, paroisse Saint-Paul-Saint-Donat.

• 12 août 1783, Besançon : Aucun métier n'est indiqué pour aucun des protagonistes lorsque Jean-Claude ROUTHIER assiste au mariage de son fils Étienne ROUTHIER, âgé de 37 ans, avec Josette Sapin, âgée de 31 ans, église Saint-Marcellin.

• 18 octobre 1791, Besançon : Le registre de l'hôpital Saint-Jacques mentionne à cette date le décès d'Étienne ROUTHIER "fils, musicien de Besançon". La précision "fils" laisse penser que Jean-Claude ROUTHIER est encore vivant à cette date. En effet...

• 10 juin 1792, Besançon : Comme son fils peu avant, Jean-Claude ROUTHIER termine ses jours à l'hôpital Saint-Jacques. Le  prêtre aumônier de l'établissement procède à son inhumation en présence de deux domestiques le 11 juin, lendemain de son décès. Il le dit "musicien, de la paroisse de St-Jean, âgé d’environ 89 ans" et précise qu'il est "mort dans la communion des fidèles à l’hôpital de St-Jacques".

Mise à jour : 17 novembre 2021

Sources
F-Ad25/ BMS Saône ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, Hôpital St-Jacques ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, St-Jean-Baptiste ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, St-Marcellin ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, St-Maurice ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, St-Paul-St-Donat ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, Ste-Madeleine

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