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QUILLET, Louis François (1749-1829)
État civil
NOM : QUILLET     Prénom(s) : Louis François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GUILLET
GUYET
GUILLER
Date(s) : 1749-1-28  / 1829-1-28 
Notes biographiques

Natif de la Somme, la carrière de François-Louis QUILLET ou GUILLET n'est connue qu'à partir de son arrivée à Poitiers où il est reçu basse-contre à la collégiale Saint-Hilaire-le-Grand en 1774. Il a 25 ans, épouse Fleurance Bail, fille de musicien. La cathédrale Saint-Maurice d'Angers le recrute à son tour en 1777, toujours comme psalteur basse-contre. Il va terminer sa carrière en Anjou. Son fils aîné, Louis, entre à la psallette dès 1782. Louis François continuera à chanter pendant la période révolutionnaire. Il est pensionné, prérogative qui lui est reconnue jusque sur son lit de mort en 1829. QUILLET fait également partie des premiers recrutements du chapitre cathédral après le Concordat. Les motifs de son itinérance ne sont pas élucidés à ce jour.

• 28 janvier 1749, Bouchoir [Somme] : Louis François GUILLET est baptisé le jour de sa naissance. Sa marraine signe d'une main maladroite et son parrain d'une écriture laborieuse.

• 31 mai 1774, Poitiers : GUILLET est reçu  basse-contre à la collégiale Saint-Hilaire-le-Grand. Il est clerc tonsuré.

• 11 juillet 1775, Poitiers : Renonçant à son statut de clerc tonsuré, il épouse en l'église de Ste-Triaize Demoiselle Fleurance Angélique Bail, fille d'Antoine BAIL, musicien de St-Hilaire. Ses parents, qui demeurent à Guerbigny près de Montididier, ont donné leur consentement devant notaire le 28 mai. Ils sont représentés par BERTHON prêtre et maître de musique de St-Hilaire. Parmi les signataires de l'acte on remarque entre autres : Antoine VENON, NJ VENON, Pierre Antoine BAIL, J. GUIONNEAU…

• 1776-1777, Poitiers : Le couple GUILLET/Bail a deux fils. Le 2 avril 1776, Louis GUILLET a pour marraine sa tante Cécile Bail, tandis que le 18 mars 1777 Hipolithe Guillet a pour marraine sa tante Thérèse Bail.

• 8 août 1777, Angers : Lorsqu'il est reçu psalteur basse-contre à la cathédrale Saint-Maurice, aux gages de 60 livres par mois, QUILLET est dit “de Santerre, diocèse d’Amiens, venu de St Hilaire de Poitiers”. Il reçoit 24 livres pour son voyage.

• 12 avril 1779, Angers : Louis François QUILLET, psalteur basse-contre est titularisé.

• 15 septembre 1779, Angers : Le ci-devant psalteur demande un congé de trois semaines pour faire un voyage dans sa patrie pour ses affaires particulières.

• 24 mai 1782, Angers : Louis QUILLET, l'aîné de la famille, est reçu enfant de chœur à la cathédrale Saint-Maurice avec René FETU.

• 5 février 1787, Angers : Le chapitre de la cathédrale Saint-Maurice accorde 24 livres d'aide à Louis François GUILLET "dans le besoin pressant qu’il a exposé au chapitre".

• 24 avril 1788, Angers : Le Sr QUILLET, musicien de l’Église d’Angers, publie une annonce pour proposer une chambre garnie à louer. Il demeure en haut de la montée St-Maurice, c'est-à-dire à proximité immédiate de la cathédrale.
 
1790, Angers : Louis François QUILLET est toujours psalteur et basse-contre de la cathédrale Saint-Maurice d'Angers. Les musiciens de la cathédrale d'Angers ont envoyé une pétition collective par l'intermédiaire de Monsieur de L'Épeaux, signée par tous : Étienne BARDOU, Pierre Antoine POIDEVIN, Jean François BÉRARD, Jean François SOUPLY, René POHU, Armand Fidèle LE GAY, Antoine PARMENTIER, Pierre Frédéric PAINPARÉ et le ci-devant Louis François GUILLET.
•  19 juillet 1790 : Il reçoit une aide de 80 livres pour subvenir aux besoins de son fils, sorti plus tôt de la psallette.

• 5 février 1791, Angers : Le directoire du département adresse le tableau des traitements des officiers des chapitres d'Angers au Comité ecclésiastique. Le district et le département proposent de lui accorder un traitement de 900 lt sous la réserve qu'il continuera d'assister aux cérémonies religieuses. Il est âgé de 41 ans.
 
• An III (1794-1795) : Sa pension a été fixée à 800 livres annuellement, payable en quatre fois.

• 1802, Angers : À lire le chanoine Poirier, QUILLET est réembauché à la cathédrale, au poste de psalteur après le Concordat. Le chapitre cathédral, soucieux de reconstituer un effectif musical solide, a fait appel à d'anciens musiciens qui sont : LE GAY, SOUPPLY, PARMENTIER, BERARD ; nous voyons apparaître les chantres BELLANGER, GEINDREAU, VERGER, l'ancien organiste de Saint-Julien CHATELAIN.

• 28 janvier 1829, Angers : Louis François QUILLET, "pensionné de l'état pour une somme de 257 francs sous le N°15346", 80 ans, décède à son domicile, second arrondissement.

Mise à jour : 2 septembre 2019

Sources
F-Ad49/ G 273  ; F-Ad49/ 1 L 978 ; F-Ad49/ Affiches d'Angers ; F-Ad49/ G 269 ; F-Ad49/ G 273 ; F-Ad49/ G269 ; F-Ad49/ NMD 1er 2nd arrondissement ; F-Ad80/ BMS Bouchoir ; F-Ad86 / BMS Saint-Hilaire ; F-Ad86/ BMS Saint-Hilaire ; F-Ad86/ BMS Ste Triaise ; F-Ad86/ G568 ; F-An/ DXIX/055/177 bis/16 ; F-An/ DXIX/080/612/33-34 ; J. Poirier, La Maîtrise de la cathédrale d'Angers..., 1983

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