Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
POUSSEZ, Théodore Antoine Joseph (1761-1824)
Autre(s) forme(s) du nom : POUSSES
Date(s) : 1761-2-9 / 1824-5-16
Fils d'une basse-contre originaire du Hainaut mais qui pérégrina dans le royaume, Théodore Antoine Joseph POUSSEZ est resté trois ans au service de la collégiale Saint-Martin de Tours comme enfant de chœur, entre 1772 et 1775. S'il quitte assez abruptement la psallette, il n'abandonne pas la musique, on le retrouve musicien à Nantes entre 1787 et 1793, puis musicien sergent dans la Garde Impériale de 1797 à 1807. Il est toujours en vie sous la Restauration et réside alors à Paris, où il enseigne la musique vocale et compose.
• 9 février 1761, Liessie, petit village de l'Avesnois [Nord] : Théodore Antoine Joseph POUSSEZ, fils de Pierre Joseph, clerc de la paroisse [et chantre] et de Marie Scolastique Renotte, voit le jour et il est baptisé le jour même.
• 18 juillet 1772, Tours : Son père ayant été reçu peu de temps avant basse-contre dans la même église, il est admis comme enfant de chœur à la psallette de la collégiale Saint-Martin.
• 27 juillet 1775, Tours : Il est renvoyé de la psallette pour une raison restée inconnue et perçoit 30 livres de gages et 60 livres pour son vestiaire qui seront versés à son père, toujours musicien de Saint-Martin.
• 1er février 1786, Paris : "Antoine POUSSEZ, bourgeois de Paris, y demeurant faubourg Saint-Martin, paroisse Saint-Laurent, majeur, fils de feu Joseph, musicien à Paris [sic] et de Marie Scolastique Renotte, actuellement sa veuve" signe le contrat de mariage passé dans l'étude de maître Edme Armet avec son futur beau-père, Michel François Prévost, marchand tailleur d'habits, père d'Anne Jeanne Prévost, encore mineure. Le futur apporte 300 livres en habits, linges et hardes, la future reçoit de ses parents une dot de 800 livres en avancement d’hoirie (trousseau d'habits, linge...). Chacun amène 200 livres dans la communauté et le futur doue la future de 1200 livres.Enfin, "pour l'amitié que les futurs époux ont dit se porter", ils se font une donation entre vifs de tous leurs biens meubles, immeubles, acquêts, conquêts. Le mariage religieux est célébré le 13 février suivant en la paroisse Saint-Laurent.
• 1787, Nantes [Loire-Atlantique] : POUSSEZ est répertorié dans la liste de logement des pensionnaires du théâtre. Il demeure place de Bretagne et selon Librec fait partie de la loge maçonnique Saint-Germain située rue du Chapeau-Rouge, à proximité des salles de spectacle.
• 8 août 1793, Nantes : Théodore Antoine Joseph POUSSEZ, musicien, demeurant en cette commune section de Sainte-Élisabeth, place Buffon, déclare la naissance de leur fils François Louis.
• [1793-1797] : L'organiste Denis JOUBERT ainsi que V.P. GAUTIER s'engagent dans les bataillons révolutionnaires et participent à la guerre de Vendée au sud de la Loire ce qui ne semble pas faire obstacle à leur participation au Théâtre de la République notamment avec le joueur de basse Vincent Anne JULIEN. Y participent également Pierre DUCLOS, organiste ainsi que d'autres musiciens comme DESCOUVREMONT, POUSSEZ.
• 30 mars 1797 au 17 janvier 1805 : Il est devenu musicien au rang de sergent au petit état-major de la Garde Impériale. Il obtient son congé absolu à Paris le 20 juillet 1807, signé du général Ordener.
• 12 mai 1810, Paris : Il est encore en vie au moment du mariage de leur fils, François Théodore Joseph, premier commis au trésor général de la Couronne, paroisse Saint-Eustache. Il habite alors 12 rue de l'Arbre-Sec.
• 1822, Paris : "POUSSEZ père, professeur de musique vocale, Rue Neuve Saint-Eustache, n°19" lit-on dans la Bibliographie musicale de la France et de l'étranger.
• 16 mai 1824, Paris :Le bulletin des pensions militaires destinées aux veuves et aux orphelins rapporte que Théodore Antoine Joseph POUSSEZ, ex caporal ayant cessé son activité le 5 pluviôse an XIII [25 janvier 1805], est décédé. Sa veuve Anne Jeanne Prévost, percevra donc une pension de réversion de 85 fr.
Mise à jour : 31 décembre 2020