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PORCHÉ, Antoine (ca 1759-1804 ap.)
État civil
NOM : PORCHÉ     Prénom(s) : Antoine     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : PORCHER
Antoine Joseph
Date(s) : 1759 ca  / 1804-9-23 ap.
Notes biographiques

Antoine, ou Antoine-Joseph PORCHÉ est chantre successivement d'au moins deux des paroisses d'Orléans, celles de l'Alleu-Saint-Mesmin et de Saint-Éloi, petites paroisses peu étendues situées au cœur de la ville.

• 1er mars 1779, Orléans : Un défunt de la paroisse de l'Alleu-Saint-Mesmin est enterré "en présence de Jean Poirier, cordonnier de cette paroisse, et d'Antoine PORCHER, dominaudier de la paroisse de St-Paul de cette ville, qui ont signé avec nous". Le premier témoin cité est le sonneur, qui s'avère durablement stable. Le second, au contraire, est le nouveau chantre, fonction dans laquelle on observe une grande instabilité. Il a succédé à Georges DUFOUR, précédemment attesté, et qui était par ailleurs "imagier de la paroisse de Ste-Catherine". Ce n'est sans doute pas un hasard si un dominotier a remplacé un imagier, les deux métiers sont proches et les deux hommes se connaissaient sans doute.
Toujours qualifié de "dominaudier", parfois même, le 22 février 1780, de "garçon dominaudier", Antoine PORCHÉ assure régulièrement la fonction de chantre de l'Alleu-Saint-Mesmin durant les mois qui suivent et jusqu'à La Toussaint 1781 où il semble être remplacé par Jean-Claude CHAPUIS. Il signe "antoine porché" ou "porché" tout court.

• 1er septembre 1781, Orléans : Soulas, le curé de Saint-Éloi, rédige l'acte de la sépulture qu'il vient de célébrer. Il le fait signer par son sonneur, le sieur Lefranc (qui signe "franc") et par "antoine joseph porché", qui est sans doute déjà chantre de la paroisse, au moins en pointillés.
Sa présence aux sépultures ensuite est d'abord très intermittente. Elle devient plus régulière durant la seconde moitié des années 1780. Il a alors abandonné son second prénom et ne signe plus que "antoine porché" (sans majuscule ni fioriture aucune).

• 15 décembre 1785, Orléans : Landron, vicaire de Saint-Éloi procède à une sépulture "en présence des soussignés", qu'il ne nomme pas. Ces soussignés sont un trio que l'on retrouve dans les années suivantes signant la plupart des actes de sépultures : le sonneur Julien Lefranc (ou Franc) et les deux chantres, Jean-Claude CHAPUIS et Antoine PORCHÉ. On les retrouve régulièrement dans le même rôle durant les années qui suivent.

• 26 novembre 1789, Orléans : L'enterrement d'un "gratteur de bas" de 74 ans se fait en présence de "franc Sonneur", de "Jean Claude Chapuis Chantre" et de "antoine porché chantre", paroisse Saint-Éloi. Chacun des trois hommes signe en ajoutant la qualité au nom de laquelle il est présent (et rémunéré).

1790, Orléans : Antoine PORCHÉ est toujours l'un des deux chantres de la paroisse Saint-Éloi. L'autre est toujours Jean-Claude CHAPUIS. La paroisse rémunère aussi un sonneur, qui est toujours Julien Franc ou Lefranc. Si le sonneur ajoute presque toujours la mention de son rôle après sa signature, les deux chantres le font rarement. Toutefois, le 26 août 1790, à l'occasion de l'inhumation d'un domestique originaire de Ratisbonne, CHAPUIS signe "J.C. Chapuis Chantre". À ses côtés PORCHÉ signe seulement "antoine Porché".
La paroisse Saint-Éloi fait partie des paroisses orléanaises supprimées en janvier 1791. Dès lors, Jean-Claude CHAPUIS et Antoine PORCHÉ disparaissent des sources disponibles. S'ils sont parvenus à se 'recaser' dans une autre paroisse, la trace jusqu'alors n'en a pas été retrouvée. Il est plus probable que chacun d'eux a renoncé aux petits revenus liés à la fonction de chantre et s'est replié sur son véritable métier...

Un Joseph PORCHER prête serment en octobre 1792 en tant que chantre de la paroisse Saint-Paul. Sa signature indique qu'il ne s'agit pas du même homme que celui qui chantait à Saint-Éloi.

• 3 ventôse an XII (23 septembre 1804), Orléans : Le citoyen Antoine Joseph PORCHER, "apprêteur de bas", domicilié rue St-Paul, et Dlle Marie Victoire Calard, "racoutreuse", domiciliée rue des Chariots n°4, se marient. Il s'agit d'un mariage tardif, puisque le marié est âgé de 45 ans et la mariée de 41 ans. Son double prénom, sa signature, et la présence de François-Yves PERDOUX, "ami du futur", parmi les témoins, indiquent qu'il s'agit de l'ancien chantre de l'Alleu-Saint-Mesmin et de Saint-Éloi.

Mise à jour : 27 décembre 2019

Sources
F-Ad45/ BMS Orléans, Alleu-St-Mesmin ; F-Ad45/ BMS St-Éloi d'Orléans ; F-Ad45/ BMS St-Éloi d'Orléans  ; F-Ad45/ NMD Orléans

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