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Pour citer Muséfrem
PICHET, Jean-Baptiste, à Limoges (1778-1835)
Complément de nom : à Limoges
Autre(s) forme(s) du nom : PICHOT
Date(s) : 1778-6-25 / 1835-3-16
Jean-Baptiste PICHET est encore jeune enfant de chœur lorsque le chapitre de Saint-Martial de Limoges est supprimé comme tous les autres. Lorsqu'il était en apprentissage au sein de la collégiale, il était entouré d'une douzaine de musiciens et enfants de chœur.
• 25 juin 1778, Limoges : Jean-Baptiste PICHET, né le matin même, est baptisé en l'église St Pierre-du-Queyroix ; il est le fils de Léonard et d'Anne Lacroix.
• [1785], Limoges : Sa date précise d'admission à la maîtrise de la collégiale Saint-Martial comme enfant de chœur reste encore incertaine, mais grâce à une attestation du maître de musique en 1791, qui donne le nombre d'années de service de chaque enfant de chœur, on sait que c'est vers 1785. Peut-être a t-il connu Martial LONDEIX comme maître de psallette, avant que celui-ci ne meurt au cours de l'année 1785. L'essentiel ou peut-être même l'intégralité de sa formation musicale a été effectuée sous la houlette de Pierre-Dominique LONDEIX, fils de Martial LONDEIX, maître de musique et prêtre.
• 1790, Limoges : Jean-Baptiste PICHET est enfant de chœur à la collégiale Saint-Martial de Limoges. Il est toujours sous la direction de Pierre-Dominique LONDEIX, il côtoie Marie-Valérie [alias Françoise] LONDEIX, sœur du maître de psallette et organiste, ainsi que les deux frères et musiciens BONNETAUD dit NADAUD, l'aîné qui joue du serpent, et le jeune, puis HARRAULT dit BOURGUIGNON, et Léonard LAPLAUD. Enfin, les autres enfants de chœur sont Michel BONNADIER, Baltazar BONNEAU, Laurent CHARBONNET, Martial DESBORDES et Jean-Baptiste VILARD .
• 9 mai 1791 : Dans son envoi au Comité ecclésiastique de l'Assemblée nationale, le directoire du département précise que Jean-Baptiste PICHET a 13 ans et qu'il propose une gratification de 120 livres à lui et a ses camarades enfants pour apprendre un métier "en outre de leurs linges, meubles et hardes".
• Octobre 1791 : Jean-Baptiste PICHET et ses camarades enfants de chœur adressent avec les autres musiciens de la Haute-Vienne une demande de secours au directoire du district de Limoges. On pourra noter qu'il dit être âgé de 11 ans ce qui est inexact puisqu'il est né en 1778 (et a donc 13 ans). Mais il faut peut-être apitoyer le district !
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• 30 décembre 1807, Limoges : Jean-Baptiste PICHET, devenu instituteur, épouse Marguerite BONNETAUD. Son père est décédé depuis septembre 1780 et il vit encore avec sa mère. L'épouse est la fille de Jean-Baptiste BONNETAUD que l'on sait cordonnier, et qui était probablement musicien dans le chapitre évoqué. Il s'agirait alors de BONNETAUD dit NADAUD l'aîné. Un autre Jean-Baptiste BONNETAUD est présent à la noce, il est mentionné comme étant "artiste musicien", il était également membre du bas-chœur de la collégiale sous le nom de "NADAUD le jeune", frère de "NADAUD l'aîné".
Si quelques étapes de la vie de Jean-Baptiste PICHET sont connues, d'autres le sont moins. Depuis quand est-il instituteur (un métier souvent rencontré pour les anciens enfants de chœur de 1790) ?
• 16 mars 1835, Le Dorat [Haute-Vienne] : Devenu veuf mais exerçant toujours son activité d'instituteur, Jean-Baptiste PICHET s'éteint à 11 heures du soir à son domicile de la rue de la Boucherie.
Mise à jour : 15 août 2020