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PÉTOT, Jean-Baptiste (1780-1823)
État civil
NOM : PÉTOT     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Date(s) : 1780-9-15  / 1823-4-17 
Notes biographiques

Né à Metz en Lorraine, élevé à Autun et à Saulieu en Bourgogne, marié à Caen en Normandie, Jean-Baptiste PETOT parcourt un itinéraire marqué par la mobilité. On le retrouve maître de musique à Château-Chinon, en Nivernais vers 1815, puis il décède près de là, à Moulins-Engilbert.

• 15 septembre 1780, Metz : Après la mort à six mois d'un premier petit Jean-Baptiste, le 7 août 1779, un nouveau fils naît chez Lazare PÉTOT, Maître de musique-sergent au Régiment d'Aunis, et son épouse Marie-Josèphe Brinckman. L'enfant est à son tour baptisé Jean-Baptiste, le jour de sa naissance, à Saint-Livier de Metz. Son parrain est Jean-Baptiste Abraham, maître armurier audit régiment, et sa marraine la fille d'un boulanger de la paroisse Saint-Livier.

• 25 août 1781, Autun [Saône-et-Loire] : Son père, Lazare PÉTOT, qui a quitté l'armée, est reçu à la cathédrale d'Autun, afin d'y exercer en tant que serpent. La famille s'installe en Bourgogne.

• 29 octobre 1785, Saulieu [Côte-d'Or] : Son père, "musicien à la cathédrale d'Autun", est reçu maître de musique de la collégiale Saint-Andoche. Le chapitre fait effectuer "les réparations nécessaires" dans le logement de la maitrise "avant son entrée" et accepte par ailleurs d'avancer 72 livres à son nouveau maitre, sans doute pour que celui-ci puisse financer le déménagement et l'installation de sa famille. Il y a une quarantaine de km en droite ligne d'Autun à Saulieu. Nouveau déménagement, donc, pour le petit Jean-Baptiste, qui a alors 5 ans.
• 9 novembre 1785 : Son grand frère, Nicolas-Lazare, est reçu enfant de chœur par le chapitre de Saint-Andoche.

• Août 1787, Saulieu : Louis-François ROY est reçu à la maîtrise pour remplacer le petit BRISSARD [en fait : BUFFARD] dit DIJOYE qui, selon le maître de musique "navoit pas la voix juste". On peut s'étonner que, à cette occasion-là, Lazare PÉTOT n'ait pas tenté de placer son fils Jean-Baptiste dont les 7 ans approchaient.

• [avant 1790], Saulieu : Selon la formulation de l'arrêté pris à son sujet en septembre 1792, le jeune garçon mérite une gratification à cause de son service à la collégiale. Il aurait donc été reçu enfant de chœur de la collégiale Saint-Andoche avant la dissolution du chapitre, et même probablement avant le 1er janvier 1789, date souvent retenue par l'administration pour valider les services ouvrant droit à gratification. Quoique sa réception n'ait pas été relevée dans le registre capitulaire, Jean-Baptiste PÉTOT suivait donc l'enseignement maîtrisien dispensé par son père aux cotés des quatre autres enfants de chœur officiellement en poste en 1790 : Dominique François RENAUD, son frère Nicolas PÉTOT, Antoine RIOLLET et François-Louis ROY.
La suite de sa biographie démontre en tout cas qu'il avait acquis de solides bases musicales...

• 17 septembre 1792, Saulieu : Le Directoire de la Côte-d'Or prend un arrêté qui accorde une gratification de 75 livres à Jean-Baptiste PETOT "enfant de chœur de la collégiale de Saulieu".

• 12 germinal an XIII [2 avril 1805], Caen : Est célébré le mariage de Jean-Baptiste PÉTOT, Musicien au 2ème Régiment de Cuirassiers à Caen, et de Jeanne-Françoise Bessodez, ditte Faissette, couturière de 19 ans et demi, née à Vesoul, dont le père est maître tailleur du régiment. Les jeunes mariés sont assistés de plusieurs membres du même régiment, notamment le maître de musique, François-Jacques GONTIER, dit Julien, demeurant à Caen, âgé de 39 ans, et un "musicien au même corps", Jean-Joseph CASSENEUVE, âgé de 37 ans. Il est fait mention du consentement du père du futur, Lazare PÉTOT, musicien demeurant à Saulieu, donné devant le notaire de Saulieu le 21 ventôse précédent.

• [Autour de 1808], Saulieu : À une date qui reste à découvrir, peut-être assez rapidement après son mariage, Jean-Baptiste PÉTOT quitte l'armée et revient quelque temps à Saulieu, où vivent toujours ses parents. Le 22 juin 1808, le sieur Jean-Baptiste PÉTOT, "artiste musicien demeurant à Saulieu, âgé de 28 ans", déclare à la mairie de Saulieu la naissance de Lazare Pierre, dont son épouse, demoiselle Jeanne-Françoise Behoden [sic] a accouché le matin même. Il est accompagné de son père, le sieur Lazare PÉTOT, "aussi artiste musicien", et du sieur François Lamarosse, "professeur au collège de cette ville".

• 12 février 1815, Château-Chinon-Ville [Nièvre] : Jean-Baptiste PÉTOT, maître de musique, 35 ans, demeurant Place du Champlin, déclare la naissance de Rosalie, fille issue de lui et de "dame" Jeanne-Françoise Bessoder. 

• 1820, Château-Chinon-Ville : Un nommé PÉTOT, musicien, apparaît dans le recensement. Il est signalé célibataire. Est-ce Jean-Baptiste ou un parent ?

• 1820, Moulins-Engilbert [Nièvre]: Un nommé Jean PÉTOT, musicien, vivant en couple avec un fils, apparaît également dans le recensement de cette commune, située à 13 km au sud-est de Château-Chinon.

• 17 avril 1823, Moulins-Engilbert : Jean-Baptiste PÉTOT, sans profession indiquée, "époux de Jeanne Sessette", décède à 42 ans, à sept heures du matin "en son domicile en cette ville".

Mise à jour : 7 mai 2020

Sources
F-AD58/ état-civil en ligne ; F-Ad14/ NMD Caen ; F-Ad21/ L 39 ; F-Ad21/ NMD Saulieu ; F-Ad57/ BMS St-Livier ; F-Ad58/ état civil en ligne

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