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Pour citer Muséfrem
PETIT, Alphonse (-1790 fl.)
Date(s) : / 1790
Clisson [Loire-Atlantique], petite bourgade qui compte en 1793 quelques 3000 habitants, était l'une des citées fortifiées destinées à défendre les Marches de Bretagne face au Poitou et à l'Anjou. La citée accueille également une collégiale fondée en 1412 par Marguerite de Penthièvre (v.1372-1441) en exécution du testament établi par son père le Connétable Olivier de Clisson (1336-1407). Cette collégiale - placée sous le vocable de Notre-Dame et "qui n'étoit point riche" suivant l'expression de Monseigneur de Sausay, évêque de Nantes de 1723 à 1746 - peine durant le XVIIIe siècle à subvenir à l'entretien de son personnel tant ecclésiastique que laïc. La destruction des archives du chapitre rend difficile la reconstitution de son histoire musicale Nous savons qu'à la veille de la Révolution un organiste y officie mais son nom demeure inconnu. Dans son Etat du diocèse de Nantes..., L'Abbé Grégoire avance, sans citer de sources, celui de Alphonse PETIT.
• 1789 et 1790, Clisson [Loire-Atlantique] : Alphonse PETIT apparait, sans mention de métier, dans les rôles de capitation pour ces deux années et réside sur le territoire de la paroisse Notre-Dame. En 1789, il paie 1 livre 16 sols tandis que l'année suivante, il ne paie plus qu'une livre.
• 29 mars 1789, Clisson : Réunis en l'église Saint-Jacques, les hommes des diverses paroisses de de la ville ayant plus de 25 ans rédigent leur cahier de doléances et élisent leurs représentants. Parmi les signataires se trouve Alphonse PETIT.
• 1790, Clisson : L'abbé Grégoire affirme, dans son ouvrage Etat du diocèse de Nantes..., que l'organiste de la collégiale Notre-Dame se nomme Alphonse PETIT. Cet Alphonse PETIT pourrait avoir succéder à Michel GUICHARD. Les rares sources archivistiques n'ont pas encore permis de retrouver l'identité exacte de l'organiste mais elles ont permis d'établir que le chapitre collégial rémunèrent 350 livres un organiste et que l'orgue est réparée, en 1790, pour la somme de 100 livres. A cette même époque, Julien DURAND occupe les fonctions de sous-chantre. Les rares documents conservés ne mentionnent pas la présence d'enfants de chœur : il semble que la psalette, par soucis d’économie, ait été dissoute après 1750.
En l'état actuelle des recherches, nous ignorons le devenir de Alphonse PETIT.
Mise à jour : 22 septembre 2021