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Pour citer Muséfrem
PAGNON, Bernard (ca 1753-1831)
Autre(s) forme(s) du nom : PAIGNON
Date(s) : 1753 ca / 1831-8-2
Selon diverses sources consultées Bernard PAGNON serait né entre 1753 et 1756 À la veille de la Révolution il occupe le poste de choriste et de maître à la collégiale de Saint-Yrieix en Limousin, où il avait précédemment été enfant de chœur. Après la Révolution jusqu’à sa mort en 1831 il est dit très régulièrement "choriste".
• [1760], Saint-Yrieix : Bernard PAGNON est reçu enfant de chœur à la collégiale. En 1791, âgé de 37 ans, le directoire du département, dans son envoi au Comité ecclésiastique de l’Assemblée nationale déclare qu’il a passé 31 au service de la collégiale, ce qui induirait une réception comme enfant de chœur à l'âge de six ans donc autour de 1760.
• [1770] : Il termine son temps d'enfant de chœur à la collégiale de Saint-Yrieix.
• 8 février 1779, St-Yrieix : Le mariage de Bernard PAGNON "choriste du chapitre en cette ville" avec Marie Jauffre est célébré. Deux jours plus tôt, le 6 février 1779, un contrat de mariage a été passé chez maître Voisin, notaire à Saint-Yrieix-la-Perche. Le père de la jeune femme est dit "marchand" et elle habite (avec sa famille, peut-on supposer) "faubourg de la foire".
• [date à affiner] : De choriste, Bernard PAGNON devient maître de musique de la collégiale.
• 7 avril 1786, St-Yrieix : L'acte de baptême de son fils Jean ne donne aucune précision sur la famille du nouveau-né.
• 3 septembre 1788, St-Yrieix : Pierre voit le jour, l'acte de baptême nous apprend qu'en parallèle à son activité dans le bas chœur de la collégiale, Bernard PAGNON était aussi "marchand".
• 1790, St-Yrieix : Bernard PAGNON est maître de la psallette de la collégiale de Saint-Yrieix et touche 150 livres par an de gages. La liste des employés et musiciens rémunérés par le chapitre comprend deux musiciens, lui-même Bernard PAGNON et Jean BREGERAS, un organiste, Pierre PAGNON [le jeune : il a 33 ans, né donc vers 1757], deux enfants de chœur, François PAGNON et Jean-Baptiste GERY, ainsi qu'un sacristain, Pierre Paignon [Pagnon ?] et un bedeau, Pierre Veissière.
• 9 mai 1791 : Le directoire du département, dans un envoi au Comité ecclésiastique de l'Assemblée nationale, nous apprend que Bernard est âgé de 37 ans, dont 31 années passées au service de la collégiale, qu'il est père de quatre enfants (seuls deux baptêmes ont été pour le moment retrouvés). Le département propose pour lui un traitement de 130 livres.
• Juillet 1797, Saint-Yrieix : Bernard et Pierre PAGNON, Jean BREGERAS et Pierre LABIE – ancien organiste de l'abbaye de Brantôme [Dordogne] venu s'installer à Saint-Yrieix – rédigent une lettre adressée aux administrateurs du département de la Haute-Vienne, à Limoges, pour leur faire part de leur mécontentement concernant leur traitement. Ils critiquent frontalement le sieur Ganit, préposé du payement général, se disant certains qu'il se trompe sur les sommes qui devraient leur revenir.
• 29 janvier 1812, Saint-Yrieix : Jean, fils de Bernard PAGNON, a 26 ans. Devenu taillandier, il épouse Anne Rambaudoux, fille d'un boulanger. L'acte précise que le père de l'époux est "choriste". Il a donc repris du service à l'Église après le Concordat.
• 6 septembre 1816, Bessines-sur-Gartempe [Haute-Vienne] : Son fils Pierre est devenu gendarme royal. Après avoir reçu l'autorisation de la gendarmerie royale et le consentement de ses parents, le jeune homme épouse Marie Ribault / Ribaud, fille d'un aubergiste de Bessines. Cela fait un mois que le nouvel époux y vit. Ses parents demeurent quant à eux toujours à Saint-Yrieix, Bernard PAGNON est qualifié de "marchand" sur l'acte de mariage. De Saint-Yrieix à Bessines, il y a en droite ligne 73 km, c'est donc un long voyage, que les parents Paignon n'ont pas fait. On remarque parmi les témoins deux autres gendarmes qui sont dits amis de la mariée (l'un des deux est aussi son beau-frère).
• 10 septembre 1817, St-Yrieix : Son fils Pierre a quitté la gendarmerie et est revenu à Saint-Yrieix, où il est maintenant cordonnier. Son épouse Marie Ribaud a donné le jour à une fille, déclarée curieusement presque deux semaines après sa naissance par son grand-père. À cette occasion, Bernard PAGNON, âgé de 63 ans (ce qui le fait naître en 1754), "ayeul de l'enfant" est clairement donné comme "choriste".
• 8 octobre 1820, St-Yrieix : Bernard PAGNON, à nouveau dit "choriste", âgé de 65 ans, est présent à la déclaration de la naissance de son petit-fils François, né de son fils Jean et d'Anne Rambaudoux.
• 2 août 1831, St-Yrieix : Bernard PAGNON est toujours qualifié de "choriste" lorsque son décès, survenu une heure plus tôt, est déclaré par Jean Pagnon, taillandier, 44 ans, et Léonard Goset aussi taillandier, 22 ans. Ils le disent "veuf de Marie Jauffre" et "âgé de 75 ans", ce qui le ferait naître en 1756.
Si les grandes lignes de la vie et de la carrière de Bernard PAGNON sont donc connues, il reste encore beaucoup d'imprécisions sur les 30 années passées au chapitre. Les recherches devront être poursuivies aux Archives de la Haute-Vienne
Mise à jour : mai 2019