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Pour citer Muséfrem
MUHR, Ignace Louis, fils (1759-1801)
Complément de nom : fils
Autre(s) forme(s) du nom : MUR
Date(s) : 1759-12-12 / 1801-1-29
Louis MUHR (1759-1801), fils d'un musicien de la cathédrale de Strasbourg [Bas-Rhin], intègre lui-même l'orchestre de cet établissement en 1785, après en avoir fréquenté la maîtrise. Aussi doué comme instrumentiste (clavecin et au moins un autre instrument) que comme chanteur, il devient taille à la cathédrale en 1791, fonction qu'il continue d'exercer pour le compte du Temple de l'Être suprême de 1793 à 1795. Il gagne parallèlement sa vie en enseignant le chant et le clavecin.
• 13 décembre 1759, Strasbourg [Bas-Rhin] : Ignace Louis MUHR, fils de Louis MUHR, musicien "expérimenté", et de Catherine Birck (ou Bürck), son épouse légitime, né le jour précédent, est baptisé à Saint-Pierre-le-Jeune. Le parrain est Jean François Ignace Probst, docteur en médecine ; la marraine Élisabeth Martinger.
• 2 octobre 1766, Strasbourg : Le chapitre de la cathédrale envisage de recevoir Jean Martin DUCRETET et Ignace MUHR, deux jeunes gens d'âge tendre. Ils occuperont les premières places vacantes de la maîtrise s'ils seront reconnus qualifiés et capables d'être admis.
• 9 mai 1767, Strasbourg : Louis MUHR est reçu enfant de chœur à la cathédrale Notre-Dame à la place de François GUILLEMARD.
• 1770-1778, Strasbourg : Dans les comptes du chapitre, Louis MUHR fait partie des enfants de chœur. Il obtient, à son départ, 75 livres de gratification de sortie.
• 15 janvier 1779, Strasbourg : MUHR le fils figure comme taille sur la liste des chantres et musiciens participant à la messe du Saint-Esprit en l'honneur du Magistrat (corps de ville).
• 24 septembre 1785, Strasbourg : Louis MUHR est admis parmi les symphonistes de la cathédrale Notre-Dame, avec 60 florins (120 livres) de gages.
• 28 avril 1786, Strasbourg : Louis MUHR et son collègue MARTIN obtiennent 173 florins 1 schilling 3 pfennigs "tant pour gratification que pour frais d'un surplis, bonnet carré et soutane pour chacun".
• 1er mai 1786, Strasbourg : Son salaire annuel passe à 75 florins (150 livres).
• 1789, Strasbourg : L'Almanach d'Alsace pour l'année 1789 indique que MUHR, domicilié rue des Juifs, est maître de chant et de clavecin.
• 14 janvier 1789, Strasbourg : Il apparaît à nouveau comme taille sur la liste des chantres et musiciens participant à la messe du Saint-Esprit en l'honneur du Magistrat.
• 1790, Strasbourg : Louis MUHR, symphoniste à la cathédrale Notre-Dame, âgé de 30 ans, touche 150 livres de gages.
• 1791, Strasbourg : Dès avril, il est employé comme deuxième taille (la première étant l'abbé ROQUIN) avec 150 livres de gages annuels, mais il touche aussi 300 livres pour le plain-chant et le faux-bourdon. En fin d'année, la municipalité constate que "si ce double service a été fait en décembre, son traitement doit être porté de 12 £ 10s à 37 £ 10s, cependant il semble que le service [le plain-chant] jusqu'à ce jour a été fait par huit chantres", non compris MUHR et le sieur FLEURY, qui occupe comme lui un double emploi. Le directeur du chant GAUDRON dit MARTIN, à une date indéterminée, précise aussi au sujet de MUHR, qu'il existe un petit buffet d'orgue derrière l'autel "pour remplir l'harmonie et ménager toutes les voix ; Le S. Louis Mur, deuxième taille du chœur, s'offre pour en jouer, il est en état : cet objet essentiel manque", mais on ne relève pas par la suite qu'il ait perçu un traitement pour cela. Dans un autre document, GAUDRON dit MARTIN le qualifie de chantre ténor. Il est par ailleurs toujours maître de chant et de clavecin d'après l'Almanach du département du Bas-Rhin pour l'année bissextile 1792.
• 1792, Strasbourg : La municipalité propose "de conserver aux srs Louis Muhr et Fleury les augmentations proposées en raison du service auquel ils doivent être tenus au plain-chant et au faux-bourdon". En mai, il perçoit toujours son salaire de 450 livres.
• 7 octobre 1793, Strasbourg : Louis MUHR, taille, figure sur une Liste supplémentaire des musiciens-artistes employés au Temple de l'Être suprême (la cathédrale).
• [vers janvier 1795], Strasbourg : On le retrouve, toujours au même poste, sur une Liste supplémentaire des artistes qui ont constamment coopéré à la Musique du Temple de l'Être suprême depuis son établissement et qui n'ont pas encore touchez de salaires. Deux trimestres lui sont dus.
• 18 mars 1795, Strasbourg : Louis MUHR fait désormais officiellement partie des chanteurs employés au Temple de l'Être suprême. Son salaire s'élève à 300 livres par an.
• 19 juin 1795, Strasbourg : L'orchestre est supprimé à la suite de la réouverture de la cathédrale aux catholiques.
• 3 juillet 1795, Strasbourg : Comme ses camarades musiciens et chanteurs, il reçoit une prime d'un montant d'un demi-quartier qui s'ajoute à son salaire trimestriel, dans son cas une somme de 112 livres 10 sols livres au lieu de 75 livres.
• 9 pluviôse an IX (29 janvier 1801), Strasbourg : Louis MUHR, concierge à l'École de Santé, célibataire, meurt d'apoplexie à l'âge de 41 ans (l'acte de décès indique 39). Né en cette ville, il y demeurait rue des Frères, n° 38.
Mise à jour : 17 octobre 2020