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Pour citer Muséfrem
MÉRANDON, à Beaune (1790- fl.)
Complément de nom : à Beaune
Autre(s) forme(s) du nom : MÉRAUDON
Date(s) : 1790 /
MÉRANDON est le seul des chantres et musiciens de la collégiale de Beaune à avoir résisté aux investigations de l'enquête Muséfrem et à être resté (pour l'instant) tout à fait dans l'obscurité. Une seule information certaine est disponible : en mai 1790 il fait partie de l'effectif musical de la collégiale.
• [mai] 1790, Beaune : MÉRANDON est signataire d'une pétition commune des musiciens et chantres de la collégiale Notre-Dame de Beaune adressée à "Nos Seigneurs" de l'Assemblée nationale, dans laquelle ils se disent "attachés par état, et pour ainsi dire voués dès notre plus tendre jeunesse" aux chapitres. Ils rappellent que "l'Eglise à laquelle [ils sont] attachés", c'est-à-dire la collégiale Notre-Dame, "compte parmi ses revenus ceux de plusieurs fondations faites pour l'entretien d'une Musique, afin que l'office fut célébré avec plus de majesté". Ils se considèrent comme "les exécuteurs des volontés des fondateurs".
Les huit autres pétitionnaires sont bien identifiés. Par déférence, on a laissé signer en premier Lazare GOOSSENS ("Goossens ancien maître de musique pensionné du chapitre"). Suivent ensuite les signatures du maître de musique effectif, ÉVRARD, puis de Léonard BALONCHARD, Jean-Baptiste FOURCHOTTE, Philibert JOROT, Jean-Louis LEVÊQUE et Gaspard SAUSSET, auxquels s'ajoute celle de l'organiste Jean-Nicolas MORISSET.
Le patronyme MÉRANDON est fréquent à Beaune. L'épouse de son collègue Gaspard SAUSSET se nomme d'ailleurs Anne-Françoise Mérandon. Mais aucun indice n'a permis jusqu'alors d'éclairer l'identité de cet intrigant signataire.
Il pourrait avoir remplacé le chanteur haute-taille (parfois dit haute-contre) OUDINOT, brièvement attesté à la collégiale de Beaune entre mai et juillet 1789. Ni le départ d'OUDINOT ni la réception de MÉRANDON n'ont été enregistrés dans le dernier registre capitulaire.
Mise à jour : 13 mars 2018