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MECHINEAU, Jacques (1775-1791 ap.)
État civil
NOM : MECHINEAU     Prénom(s) : Jacques     Sexe : M
Date(s) : 1775-1-4  / 1791-8-30 ap.
Notes biographiques

En 1790, Jacques MECHINEAU est avec son frère, Charles Augustin, enfant de chœur à la collégiale Saint-Mexme de Chinon, sa ville natale.Âgé de quinze ans, on peut estimer qu'il était entré en fonction sept ou huit ans auparavant. Nous ne savons pas ce qu'il devient ensuite.

• 4 janvier 1775, Chinon : Jacques MECHINEAU, fils de Claude, couvreur de son état, et de Marguerite Crosnier, vient au monde et il est baptisé le même jour paroisse Saint-Étienne.

1790, Chinon : Jacques est l'un des quatre enfants de chœur qui sont au service de la collégiale royale Saint-Mexme sous la direction de Pierre Jean François BOUCHER. Son frère cadet, Charles Augustin, est également en poste, ainsi que Charles RANDON et René GENDRON. Le 8 novembre, ils rédigent une supplique collective à l'intention du district "disant que nés sans aucune ressource du côté de la fortune, ils ont sollicité et obtenu chacun une place à la psalette de l'Eglise de Saint Mexme dans la vüe de s'y procurer la nourriture et l'éducation pendant leur enfance, et dans l'espoir qu'à la mutation de leur voix, le chapitre, suivant l'usage constant de cette Eglise, accorderoit à chacun d'eux, cent vingt livres de récompense destinée à leur faire apprendre un métier, ou à les habiller s'ils continuoient l'état de musicien".
Le 29 novembre, le directoire du district répond favorablement  et "estime qu'il est autant de la justice que de l'humanité d'accorder à chacun de ces enfans la gratification de 120# avec d'autant plus de raison que leur tems de service etant prest d'expirer, le chapitre leur auroit payé 200" d'usage si les biens n'eussent été mis a la disposition de la nation, que cette gratification ne contrarie aucunement les dispositions des decrets". Le 2 décembre, les chanoines appuient la requête des enfants après avoir envoyé, un mois auparavant un certificat de service assurant "qu'ils s'y sont acquittés de leurs fonctions avec regularité et exactitude, et que mr le maitre de psalette ne nous a porté aucune plainte qui puisse rendre suspectes leurs moeurs ou leur conduite", sans malheureusement préciser l'ancienneté de leur service et leur âge.

• 30 août 1791, Chinon : Le directoire du district lui accorde un secours de 60 livres. L'office divin a cessé d'être célébré le 20 janvier précédent.

Nous perdons ensuite sa trace.

Mise à jour : 30 juillet 2017

Sources
F-Ad37/ 2L 285 ; F-Ad37/ 6NUM6/ 072/ 316 ; F-Ad37/ L 624

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