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MARTIN, Jean François (1778-1793 ap.)
Date(s) : 1778-8-2 / 1793 ap.
[Jean] François MARTIN est l'un des six enfants présents en 1790 à la psallette de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon. Reçu enfant de chœur en 1784, il voit se succéder trois maîtres de musique à la tête de l'institution musicale léonarde.
• 2 août 1778, Saint-Pol-de-Léon [Finistère] : Jean François MARTIN naît du mariage d'entre "noble homme Jean Hervé MARTIN et demoiselle Françoise Hamone Nogue". L'enfant, baptisé le lendemain, a pour parrain Joseph Marie Riou, cousin germain et pour marraine Jeanne Nabucet sa grand-mère paternel. Son père, Jean Hervé MARTIN, occupe les fonctions de serpent au sein du bas-choeur de la cathédrale Saint-Paul-Aurélien.
• 1784, Saint-Pol-de-Léon [Finistère] : François MARTIN est reçu comme enfant de chœur à la psallette de la cathédrale Saint-Paul-Aurélien. S'il a été reçu, comme il est fréquemment observé, à l'âge de 7 ans, il pourrait être né vers 1777. À son entrée à la psallette, l'enfant a pour maître son oncle Charles Étienne MARTIN qui demeure en fonction jusqu'en 1786.
• 1787, Saint-Pol-de-Léon : François BERNARD dit BERNARDI succède à la tête de la psallette de la cathédrale à Charles-Étienne MARTIN qui décède l'année suivante.
• 1788, Saint-Pol-de-Léon : François MARTIN connaît un nouveau changement à la tête de la psallette de la cathédrale : Jean Julien LE ROUX, musicien de la cathédrale, est nommé maître de la vénérable institution, François BERNARD ayant été recruté comme maître de musique "à l'invitation de Messieurs du chapitre de Saint-Dié".
• 1790, Saint-Pol-de-Léon : François MARTIN est toujours enfant de chœur en la cathédrale Saint-Paul-Aurélien en compagnie de Théodore CHALMET admis en 1781, d'Augustin BOUDET admis en 1782, de François Marie LE ROUX admis en 1788, de Nicolas dit Colas COQUART admis vers le milieu de 1788 et de Louis MAISONNEUVE dernier enfant admis en 1789.
• 21 septembre 1792, Saint-Pol-de-Léon : Les musiciens de la cathédrale Saint-Paul-Aurélien, à la suite de la loi du 1er juillet 1792, adressent une pétition collective aux administrateurs du Directoire du Finistère afin d'obtenir des secours. Ils y détaillent leur carrière. Cette pétition collective est, le même jour, attestée véritable par le maire et les officiers municipaux de Saint-Paul-de-Léon.
• 10 février 1793, Morlaix [Finistère] : Le directoire du district de Morlaix délibérant sur la pétition collective de septembre 1792, donné un avis favorable pour accorder à chaque enfant de chœur, dont François MARTIN, une gratification de 150 livres, somme qui correspond à ce que l'ancien chapitre de Léon versait aux enfants de chœur sortant de la psallette pour les aider "à faire leurs études pendant le temps qu'ils y employoient".
• 23 février 1793, Quimper : Le directoire du département, statuant sur la pétition des musiciens de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon, accorde à chaque enfant de chœur une gratification de 150 livres.
En l'état actuel des recherches, nous perdons ensuite sa trace.
Mise à jour : 31 décembre 2021